Re : La réalite financière nous rattrape !
BB_253 @ 25/02/2015 - 10h19 a dit:
Viking @ 25/02/2015 - 09h53 a dit:
Je cherche mais comme tu le sais, je regarde le doigt du sage et non la direction qu'il pointe.
Enfin bref, revenons à nos moutons (de panurge) et reconnais honnêtement que Syriza a renoncé à appliquer son programme.
En plus c'est une situation plus confortable pour toi, il est plus facile de dire que Syriza n'a pas pu appliquer son programme à cause des Juifs et des Francs Maçons que de voir Syriza appliquer son programme et renvoyer la Grèce au moyen-âge et devoir le justifier ensuite...
C'est bien que tu parles du moyen âge, parce que les nouveaux "rois" sont les dirigeants actuels justement (États, UE, banques, assurances, etc...)
Donc en fait, toi, tu es content que l'on soit "toujours" au moyen âge en fait
Tiens regardes, encore une couillonnade de roi Et quiqui qui va payer?
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00134-emprunts-toxiques-les-hopitaux-obtiennent-300-millions-d-euros-d-aides-supplementaires.php?pagination=1#nbcomments
"La Fédération en avait appelé, début février, au président François Hollande pour qu'il fasse en sorte que «les intérêts des hôpitaux et des Français ne soient pas sacrifiés au profit des intérêts des banques». En effet, le parlement a interdit récemment aux hôpitaux de porter plainte contre les banques qui avaient abusé de leur confiance en les incitant à souscrire des prêts toxiques, s'ils voulaient bénéficier d'une aide financière."
http://www.jacquescheminade.fr/En-finir-avec-les-emprunts-toxiques
"Mesures défensives :
Annulation, après un audit au cas par cas, des surcoûts toxiques. Les collectivités s’engagent à rembourser le principal du capital emprunté selon l’échéancier initial, majoré d’un nouveau taux établi en prenant pour référence le taux d’intérêt légal (0,04 en 2014 et 0,94 % pour le premier trimestre de 2015).
Interdiction immédiate de la vente d’emprunts structurés, jusqu’ici autorisés par la législation européenne (Directive MIF) au nom de la « liberté de contracter ».
Annulation des garanties apportées à Dexia par les États français (38,7), belge (43,7) et luxembourgeois (2,55 milliards d’euros). L’État ne doit plus, en tout état de cause, reprendre les procédés de Dexia au sein de la Société de financement local (SFIL) et renoncer ainsi à imposer aux collectivités les règles toxiques d’un marché financier dévoyé.
Mesures offensives :
Les pouvoirs publics doivent créer une vraie commission d’enquête sur la crise financière et les emprunts toxiques, disposant d’une indépendance suffisante et de pouvoirs d’instruction et de réquisition.
L’État français, en s’appuyant sur le rapport de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) d’avril 2010, doit poursuivre les banques d’investissement qui sont contreparties des emprunts toxiques sur les marchés financiers : BNP Paribas, Société générale, UBS, Goldman Sachs, JP Morgan, Deutsche Bank, etc. Car, d’après le rapport, elles n’ont jamais informé la banque Dexia de la véritable valeur des produits financiers que cette dernière leur achetait, ce qui expliquerait en grande partie sa faillite.
On doit mettre en œuvre une vraie séparation stricte des banques. Cette mesure doit s’inspirer de la loi 45-15 du 2 décembre 1945 dans l’esprit du Glass-Steagall Act, comme le stipule la proposition de loi de Solidarité & Progrès.
Ce dispositif sera complété par la création d’une « Banque de la nation » sous contrôle public, capable d’alimenter la Société de financement local (SFIL) en crédit à long terme et à faible taux d’intérêt au service des collectivités.
Cette démarche doit être bien entendu discutée avec les États membres de l’Eurogroupe. Cependant, s’ils refusent de la prendre en considération dans des délais aussi rapides que l’exige la situation financière de l’Europe et de la France, nous nous réservons d’en tirer les conséquences qui s’imposent."