Directwind.com

Le_Touriste @ 06/10/2014 - 14h33 a dit:

Ce qui me fait peur c'est la portée des antennes, on n'est jamais sûr d'avoir du réseau.

oui enfin à moins de dépasser largement les limites de navigation que t'es censé respecter, t'as de la marge avant de ne plus avoir de réseau


perso toujours nav avec le gilet et un téléphone depuis des années, ça m'a jamais servi mais ça servira peut-être un jour, pour moi ou quelqu'un d'autre


et en plus ça me fait GPS et le gilet me file un coup de pouce au waterstart, me tient chaud et me protège un peu des impacts

en hypothermie??

t'etais en combi hiver quand meme ?

tu es resté combien de temps inactif à attendre?


tu as dérivé de combien pendant le temps d'attente?

au final tu derivais vers ou?


si tu avais remballé le matos et ramé tu aurais atterri où?


une fois un pote a subit la meme mesanventure que toi vomissement etc..(suite mat cassé a un mille au large dans su side bon on la ramener en le trainant a plusieurs)

mais ce qui est sur c'est que le gars avait paniqué et ne voulait pas essayer de ramer donc il a pris froid et a subit plutot que faire monter son adrenaline...


pour ma part j'ai deja ramé une heure et demi dans du 8  ° par 20 kts et soleil et 12 ° dehors : aucun probleme juste une bonne douche quand meme...mais il faut la niak!!

je dérivais en suivant la cote... Effectivement, j'ai pensé à un moment à rentrer à la nage mais 2 choses m'ont fait prendre une autre décision:

-la mer était vraiment très formée et pour démonter la voile (sans la larguer et la perdre), je risquais d'en avoir pour un moment de boire quelques tasses (pour l'avoir fait dans 1m de houle-clapot, c'est compliqué et là, c'était un bon 2-3m)

-au bout de la fatigue, il aurait fallu gérer un accostage à marée haute avec de grosses vagues sur une zone où il n'y a que des caillasses ou la digue du port (sauf à être sur de viser l'entrée du port, tout petit port de pêche et avec la dérive, je risquais de le louper à coup sur)


sinon, j'avais une 4/3 manches courtes que je considère comme suffisante vues les températures actuelles (17° air-eau)

et je pense que l'hypothermie est la conséquence du mal de mer et non une hypothermie due au froid

soto @ 06/10/2014 - 17h06 a dit:

sinon, j'avais une 4/3 manches courtes que je considère comme suffisante vues les températures actuelles (17° air-eau)

ben t'es pas frileux, moi j'aurais été en intégrale hiver dans ces conditions (et en dessous de 12-13 dans l'air je mets la sèche par dessus) comme ça j'ai chaud tout le temps (au pire un tour dans l'eau pour se rafraîchir)

je suis pas trop frileux... Je n'ai pas de sèche et je n'ai jamais eu froid sur l'eau (même le jour où j'y suis allé pour voir par 2° dans l'air et 25kts)

une 4/3 sans prise d'eau ok et encore

sinon c comme si t'as rien ...


demonter une voile est vraiment simple  houle ou pas

je l'ai fait 4 fois avec du matos de slalom dans du 20 kt mini..


suffit de trouver equilibre sur le flotteur en etant assis vers l'arriere au niveau du pied de mat puis de glisser toutes les pieces mat rallonge dans les straps  et accrocher la voile par le bout d'ecoute via la rallonge dans son strap


ensuite suffit de rouler la voile de la mettre sur la board et  de mettre le whish dessus et roule ma poule...


bon pour l'atterissage dans les rochers c pas coool


mais si le spot ne permet pas un retour safe sans voile alors le spot n'est pas safe...

Ai pété un mat dans pas assez d'air pour planer en 7,8 et 80 de large ya 2 mois


J'en ai profité pour faire l'exercice de plier et rentrer tout seul à 400 m dans pas d'air, sur une mare aux canards


J'en ai chié comme un rat mort pour plier le gréement, car si le wish flottait, tout le reste voulait rejoindre les crabes

Et je ne parle pas de monter sur la planche, 67 kg tout mouillé, sans la stabilité du gréement, et le bordel replié dessus, ça a été une autre galère


Et y en a qui font ça en mer dans >20 knts "en sifflant ?" Putain Vous mangez quoi au ptit dej ?


blagapart, a ceux qui n'ont pas (encore) eu ce bonheur, je recommande un jour de pétole avec une voile qui craint pas de le faire juste pour voir ce que ça peut donner

l'expérience (et la mise en application de conseils "tous bêtes" comme indiqué par le joke) vaut le temps passé

Début mai, aux Saintes-Maries, 15-20 noeuds nord ouest forcissant donc très off). Je sentais pas l'affaire. suis resté 30 mn en combi et matos gréé sur la plage, à hésiter, pour finalement ne faire qu'un petit bord.


Fin mai, à Leucate (parc à huitres) , je prête mon pied de mat à une copine. 15 mn après je la vois rentrer en marchant dans l'eau? le diabolo du pdm que je lui avait prêté avait cassé net.

Là vous imaginez je me suis félicité qu'il aie cassé au parc ds 50 cm d'eau, et pas aux sainte Marie plein off shore. ouf !

Soto, tu disais ne quasiment plus avoir la force de tenir sur la planche. As tu penser à t'y attacher ?


Même si cela ne permet pas de ne pas perdre l'équilibre, cela évite de la perdre et de la rattraper avec un moindre effort.

non, je ne pensais plus à rien...

ok, donc il faudrait s'attacher avant alors.


Je pense que si on se retrouve à la flotte (éjecté par une vague), on retrouve un minimum de lucidité pour rejoindre sa planche et là il vaut mieux y être attaché pour pouvoir la rejoindre.



Faut vraiment que je mette un boot de 2 - 3m. J'ai tout le reste : tel et gilet. Reste un sifflet.



Pour avoir vu un  sifflet en action, il ne faut pas croire au miracle : j'ai vu un enfant (12 ans) paniquer (il pleurait, à 50m du bord, dans la mauvaise crique, les 2 étant séparées par un mini port). Condition : force 5 on shore donc clapot de 1m max.

Il s'est alors servi de son sifflet (accroché par défaut au gilet). A 10m, en paddle, je ne l'entendais pas ! Alors imaginez sur bateau avec un moteur.

legroux.family @ 06/10/2014 - 21h51 a dit:

Et je ne parle pas de monter sur la planche, 67 kg tout mouillé, sans la stabilité du gréement, et le bordel replié dessus, ça a été une autre galère.

Et y en a qui font ça en mer dans >20 knts "en sifflant ?" Putain Vous mangez quoi au ptit dej ?

C'est clair que passe un certain chantier c'est mort. J'ai pete 2 fois des mats avec donc choix ensuite,

Je l'ai fait sur planche de 100 litre et conditions 16 noeuds (bien en 6m) et c'etait gerable. Cela dit juste la nage apres m'a tue (1 heure = tete plus trop claire).


La 2eme fois, surtoile en 3.7 sur 80 litres, mat plie en reception de saut et vu la distance du rivage et l'experience precedente (en lac mais lac de 20km * 30km avec tres peu de fond = clapot insense.) je n'ai pas chercher a comprendre. J'ai jete le greement a l'eau(dont un wish carbone qui avait 3 jours, snif) et la encore rame pendant 1 heure mini juste sur la planche (avec arrivee au rivage sous les girophare des voitures de flic qui attendaient les secours nautique pour venir me chercher. Apparemment un gars m'avait vu depuis le balcon de sa maison..).

Le greement meme si t'arrive a le degreer, dans le chantier il ne va pas tenir sur une planche de vague.


en tout cas vos histoire ca donne envie d'acheter un gillet de flottaison avec quelques accessoires!

legroux.family @ 06/10/2014 - 21h51 a dit:

Et y en a qui font ça en mer dans >20 knts "en sifflant ?" Putain Vous mangez quoi au ptit dej ?


blagapart, a ceux qui n'ont pas (encore) eu ce bonheur, je recommande un jour de pétole avec une voile qui craint pas de le faire juste pour voir ce que ça peut donner

l'expérience (et la mise en application de conseils "tous bêtes" comme indiqué par le joke) vaut le temps passé

Que veux-tu, la Terre ne peut pas être uniquement peuplée de Watermen aguerris au toucher de plan d’eau exemplaire, de sportifs à l’abdomen impeccable, de nutritionnistes de haut vol, ni de philosophes dont la sagesse n’a d’égal que leur maîtrise des enjeux géopolitiques internationaux et leur clairvoyance face aux écrans de fumée dispersés çà et là par les engeance médiatiques de notre triste monde.

Si en plus de ça tous les hommes étaient capables d’êtres d’extraordinaires amants, on ne saurait plus quel prénom susurrer à l’oreille des femmes accroupies dans le but d’irriguer les rizières de toute l’Asie du Sud-Est.

Non, définitivement, l’espèce humaine ne saurait en aucun cas n’être constituée que de Jokers, sans quoi en l’absence de forces du mal sur lesquelles s’abattre, notre mépris et nos diverses leçons de vie ricocheraient à jamais pour finir par se perdre dans le néant. Le bon côté, c’est qu’il n’y aurait plus besoin de designer des sites web destinés à détruire les dites forces du mal à grand coup de crise d’épilepsie…

Mais ne perd pas espoir pour autant : Tu restes libre d’aller travailler tes duck jibes dans l’étang le plus proche de chez toi.

KipURieR NoiR @ 07/10/2014 - 10h55 a dit:

legroux.family @ 06/10/2014 - 21h51 a dit:

Et y en a qui font ça en mer dans >20 knts "en sifflant ?" Putain Vous mangez quoi au ptit dej ?


blagapart, a ceux qui n'ont pas (encore) eu ce bonheur, je recommande un jour de pétole avec une voile qui craint pas de le faire juste pour voir ce que ça peut donner

l'expérience (et la mise en application de conseils "tous bêtes" comme indiqué par le joke) vaut le temps passé

Que veux-tu, la Terre ne peut pas être uniquement peuplée de Watermen aguerris au toucher de plan d’eau exemplaire, de sportifs à l’abdomen impeccable, de nutritionnistes de haut vol, ni de philosophes dont la sagesse n’a d’égal que leur maîtrise des enjeux géopolitiques internationaux et leur clairvoyance face aux écrans de fumée dispersés çà et là par les engeance médiatiques de notre triste monde.

Si en plus de ça tous les hommes étaient capables d’êtres d’extraordinaires amants, on ne saurait plus quel prénom susurrer à l’oreille des femmes accroupies dans le but d’irriguer les rizières de toute l’Asie du Sud-Est.

Non, définitivement, l’espèce humaine ne saurait en aucun cas n’être constituée que de Jokers, sans quoi en l’absence de forces du mal sur lesquelles s’abattre, notre mépris et nos diverses leçons de vie ricocheraient à jamais pour finir par se perdre dans le néant. Le bon côté, c’est qu’il n’y aurait plus besoin de designer des sites web destinés à détruire les dites forces du mal à grand coup de crise d’épilepsie…

Mais ne perd pas espoir pour autant : Tu restes libre d’aller travailler tes duck jibes dans l’étang le plus proche de chez toi.

       




seule nuance il ne faut pas réfléchir en terme de géopolitiques mais de stratégie de développement commun..