Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 26 févr. 2007, 17:56
par oursin
Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 26 févr. 2007, 18:00
par La hyène
T'in fait une de ces soiffitude ichi !
ROOOOOOGERremets ton pull connard tu va mettre des poils sur le forum et on va se faire bannituder !

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 26 févr. 2007, 18:02
par oursin
Ok, je me rase.
Mais je boititude à ma façon alors :

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 26 févr. 2007, 18:09
par La hyène
J'apprécie la nouveauté.
Mais je trouve quand même que c'est une façon très compliquée de se bourrer la gueule.
Bon ça suffit !

Tu te rhabilles et tu mets ton collier anti "exorcist"

Et range ta chambre nom d'une pipe
Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 10:14
par thejoker
pour les negationistes de la crise financiere :
______________________________
1. LE NOUVEAU MUR DE L’ARGENT. REALITES DE LA
GLOBALISATION FINANCIERE
Par François Morin, professeur de sciences économiques
université de Toulouse 1, membre du Conseil de la Banque de
France (1985-93). Cet article est un bref exposé de la thèse
présentée dans le dernier ouvrage de F. Morin : Le nouveau mur de
l'argent : essai sur la finance globalisée, Seuil, 2006.
______________________________
Notre hypothèse est que l’histoire monétaire et financière que la
France a connue dans l’entre-deux guerres (avec les gouvernements
du Cartel des gauches) est en train de se répéter, mais, cette fois-ci,
dans une dimension autrement plus importante puisqu'elle se situe à
l’échelle mondiale : un nouveau « mur de l’argent » est dressé
depuis une dizaine d'années par les grandes banques internationales
qui a pour résultat de contrer la volonté des politiques et
notamment des gouvernements démocratiquement élus. C’est à
l’architecture, la construction et les dangers de ce mur que se
rapporte notre analyse.
Comment le processus de globalisation financière a-t-il pu aboutir à
un tel résultat ?
Le cœur du processus, appuyé sur les argumentaires des théoriciens
libéraux des années 60, a stratégiquement visé la libéralisation, de
la tutelle des États, de deux prix de marché : le taux d’intérêt d’une
part (libéralisation interne), et le taux de change d’autre part
(libéralisation externe). Ces bases ont donné aux épargnants, grâce
à des taux d’intérêt réels redevenus positifs, une place centrale dans
le financement d’économies, dominées désormais par les marchés
financiers.
Cette libéralisation a d’abord provoqué, durant les années 80 et au
début des années 90 une montée vertigineuse de la finance directe
au détriment du crédit bancaire traditionnel. Mais, l’instabilité des
prix propre à ce type de financement a engendré également une «
innovation financière », dite foisonnante, mais destinée
paradoxalement à couvrir, en réalité, les risques liés au
fonctionnement même de ces marchés. Il faut en effet se couvrir
contre les variations intempestives des taux d’intérêt et des taux de
change.
Le résultat ? Une démesure totale des transactions sur les marchés
monétaires et financiers qui tient à la place prise non seulement par
la « marchéisation » du financement, mais surtout par le besoin de
couverture engendré par ce financement, qui, lui-même, entraîne
mécaniquement des comportements spéculatifs.
Il faut alors proposer une évaluation précise de l’emprise de la
finance globale sur l’économie réelle. Des tableaux inédits,
exprimés dans une nouvelle unité de mesure (le tera-dollar, soit
mille milliards de dollars), offrent une vision cohérente des flux
financiers (capitaux) et des flux réels (biens et services) qui
traversent désormais l’économie mondiale*. On sait qu’une façon
de mesurer l’explosion de ces marchés est de constater le volume
des liquidités qui transitent sur les marchés interbancaires : 1155
téra-dollars, à comparer, par exemple, sur la même période (l’année
2002), au volume des transactions sur biens et services de la
planète entière : 32,4 téra-dollars.
Cette hypertrophie actuelle des transactions de la finance globalisée
justifie de parler de « mur de l’argent ». Ce mur est certes fait de
liquidités énormes qui transitent à l’intérieur des systèmes de
règlement, ce qui les soumet à un risque systémique croissant. Mais
surtout, il se bâtit sur des comportements d’acteurs dont la logique
est celle de prélèvements de valeur sur l’activité économique :
survaleur actionnariale, coûts de transaction et plus values
spéculatives sur produits dérivés, ainsi que surcoûts de financement
en raison du niveau atteint par les taux d’intérêt réels.
Une des conséquences les plus graves du poids croissant de cette
finance nouvellement libéralisée est son impact considérable sur
l’économie réelle. De nouvelles normes de gestion ont été ainsi
imposées par les investisseurs financiers aux entreprises,
transférant massivement les risques sur les salariés et sur les futurs
retraités. Les principes de la nouvelle gouvernance des firmes sont
là pour rappeler aux chefs d’entreprise que le profit pour
l’actionnaire doit guider essentiellement leur action.
La combinatoire de ces différents prélèvements sur l’activité, et les
transferts de risque qui y sont associés forme, en quelque sorte, le
ciment de ce mur d’argent, ce que nous avons aussi appelé le
nouveau paradigme de la finance globalisée. Celui-ci se caractérise,
sur le plan financier, par l’émancipation de la liquidité de la tutelle
des banques centrales. Pour le dire autrement, les Banques
centrales sont, dans ce nouveau régime, contraintes d’alimenter les
marchés monétaires et financiers de la liquidité dont ceux-ci ont
continuellement besoin. Autant dire que ce suivisme leur fait perdre
le pouvoir de régulation qui était le leur auparavant, et notamment
leur pouvoir d’action sur la gamme des taux d’intérêt.
Ce nouveau régime d’accumulation se caractérise alors par des
cycles récursifs qui se combinent à l’échelle internationale, ce qui
le rend intrinsèquement instable : cycle financier provoqué par la
prise de risque excessive des firmes sous la contrainte de la valeur
actionnariale, et cycle récursif des produits dérivés, alimenté par les
incertitudes de marché, elles-mêmes générant une bulle qui ne
cesse de grossir.
Cette instabilité est amplifiée, en outre, par des dérives spéculatives
et mimétiques de certains investisseurs financiers. Ces
comportements sont souvent à l’origine de graves
dysfonctionnements, ou de crises monétaires et financières, à
impact planétaire en raison des effets de contagion. Ces dérives
actuelles trouvent en partie leur source dans des logiques
spéculatives particulières, celles notamment de certains
intervenants qui cherchent à manipuler les marchés à terme.
Finalement, lorsque l’on cherche à cerner les forces dirigeantes qui
sont à l’œuvre dans le nouveau régime d’accumulation, une réalité
émerge fortement, depuis une dizaine d’années : le pouvoir devenu
considérable des plus grandes banques internationales. Celles-ci
sont le plus souvent à l’origine de l’innovation financière liée aux
produits dérivés ; elles dominent le marché des swaps au point
d’exercer un pouvoir de marché sur la formation de leur taux, taux
qui sont aujourd’hui les taux référents de l’ensemble des marchés
monétaires et financiers ; enfin, depuis peu, elles ont pris le
contrôle des sociétés qui gèrent les fonds d’investissement pour le
compte de tiers, qui sont à l’origine de la valeur actionnariale et,
par conséquent, de la financiarisation de la gestion des firmes.
Depuis les années 1990, quelques dizaines de banques ont ainsi
conquis le vrai pouvoir de régulation monétaire : ce sont elles
désormais qui dictent effectivement l’évolution des taux d’intérêt,
et non plus les banques centrales. En raison de leur petit nombre
d’une part et de leurs profits financiers considérables d’autre part,
nous défendons l’idée que ces banques forment aujourd’hui un
oligopole particulièrement puissant à l’échelle internationale.
Reléguant les banques centrales au second plan, c’est-à-dire les
cantonnant à de simples pourvoyeuses de la liquidité dont il a
besoin, cet oligopole est le véritable régulateur des marchés
monétaires et financiers mondiaux. C’est lui qui est le maître
d’ouvrage du mur de l’argent qui se bâtit sous nos yeux.
Cet oligopole n’est évidemment soumis ni à un contrôle politique,
ni a fortiori à un contrôle démocratique. Tout juste est-il contraint
par des règlements prudentiels de portée limitée et élaborés
pragmatiquement a posteriori, ou encore par des normes issues
d’une autorégulation professionnelle, une fois que les difficultés ou
les catastrophes ont été malheureusement constatées.
La question qui se trouve désormais posée est donc bien celle d’une
régulation des activités de cette finance globalisée et de ce noyau
oligopolistique. Comment produire les contre-pouvoirs efficaces
face aux tentations hégémoniques de cette sphère et de ses
principaux acteurs, dont le résultat est une croissance des inégalités
et une instabilité chronique ?
Nous touchons avec cette dernière question, le contenu
potentiellement explosif des rapports entre cette finance globalisée
et la démocratie. On peut en faire le constat : d’un côté, des
sociétés démocratiques en Europe, mais aussi un peu partout dans
le monde, voient se succéder des majorités alternantes, avec
souvent des basculements forts, qui traduisent des
mécontentements profonds (comme en atteste également
l’installation durable d’extrémismes nationalistes) ; on y dénonce
l’absence de projets, ou lorsqu’il y en a un, celui-ci se borne à
demander « l’accompagnement », jugé inévitable, de la
mondialisation économique ; il faut par conséquent « s’adapter » à
cette nouvelle donne par des « réformes indispensables ».
De l’autre côté, une finance libéralisée et son noyau oligopolistique
de plus en plus puissants, avec ses propres codes et ses propres
valeurs, ne rencontrent guère d’obstacles sur leur chemin. Certes,
des bulles et des scandales émaillent son expansion ; mais,
l’adaptation des règles prudentielles, l’adoption de chartes de
bonne gouvernance, ou le renforcement des autorités de régulation
ont pour objectif de pallier les erreurs de parcours qui sont jugées
seulement regrettables. La question redoutable posée par cette
expansion est donc en définitive de savoir si la finance globale
n’exerce pas des effets dissolvants sur nos sociétés démocratiques.
En conclusion, il faut alors introduire une piste de réflexion pour
une autre régulation de la finance globale. La réponse ne peut pas
être seulement partielle comme, par exemple, la taxe Tobin. Celle-
ci ne s’intéresse qu’aux flux de capitaux à court terme qui transitent
sur le marché des changes, soit un compartiment très particulier de
l’un des marchés de cette finance globale. À question globale, ne
faut-il pas une réponse globale ? D’où notre proposition principale
concernant une nouvelle architecture de régulation : la création, à
son sommet, d’un régulateur global, qui sera en capacité de faire
face à cette finance internationale, non pas à travers un seul de ses
compartiments, aussi important fût-il, mais conjointement à
l’ensemble de ses activités. Les dernières pages de l'ouvrage que
nous avons consacré à ce sujet* s'achèvent par un exposé précis de
ce nouveau système, mais aussi par celui des résistances, plus que
probables, qu'il rencontrera.
*Se reporter à l’ouvrage de François Morin, Le Mur de l’argent :
Essai sur la finance globalisée, Editions du Seuil, 2006
Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 11:10
par La hyène
Le mur du çon.
Le mur du çon est un ouvrage apocryphe de Jean-Roger Lapine de Cheval, professeur de chances politiques à l'université Patrice Lumumba des Minguettes. Le mur du çon constitue une synthèse de la thèse de Mademoiselle Mella Aphon-Deddan "impénétrabilité et hystéroconscience des systèmes variants en concurrence ouverte dans une perspectivve d'optimum sous- paretien".
Mademoiselle Mella Aphon-Deddan démontre cans cette thèse que variance et co-variance peuvent constituer des variables d'ajustement dans un système de théorie des jeux. Demeure que la partie magistrale de sa démonstration est constituée de la mise en évidence de la part d'impondérable de l'apparition de Joker dans le jeu, qui fausse la prévision, entraînant par là même des assymétries d'information atypiques (de catégorie Mé-chouye &D.D. Clément). La conclusion de Mademoiselle Mella Aphon-Deddan est cependant plus sujette à caution que le reste des ses travaux. Elle conclut, en effet, à l'apparition indispensable de ce qu'elle appelle "l'effet joker" dans tout système de théorie des jeux. Ce dernier permettrait de rétablir un niveau de conscience élevé chez les acteurs du jeu en leur permettant de distancier la prévisibilité de leurs comportement.
Le mur du çon, un livre paru chez DéVé (800 roros seulement)
Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 11:13
par bluenote
erwan @ 26/02/2007 - 14h36 a dit:
bluenote @ 26/02/2007 - 10h10 a dit:
dsl erwan mais faut reconnaître que xstar a du talent!
moi je trouve pas mais bon chacun ses goût et je ne te jetterai pas la pierre pour ça; Sa critique est réductrice donc elle ne fait pas avancer le bordel. C'est facile de venir sur un topic sans argument et de balancer son venin. Pour ma part je préfère encore lire le joke (plus argumentatif même si je ne suis pas d'accord avec les méthodes d'action qu'il préconise, enfin elles me paraissent difficile à mettre en oeuvre aujourd'hui) . Après bon? On peut juste lui accorder ses sarcasmes lorsqu'il écrit à juste titre que je raconte ma vie dont tout le monde se balance. 
heu oui mais je n'ai pas le décodeur moi..

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 11:15
par bluenote

youpi

est revenu!! bisous partout

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 11:17
par funlolo
pas trop fort sur ses
( son) ptits bras

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 15:39
par thejoker
trop long pour vos petits cerveaux??
entrainez vous donc pour les longues distances!!!

*Se reporter à l’ouvrage de François Morin, Le Mur de l’argent :
Essai sur la finance globalisée, Editions du Seuil, 2006[/quote]
pas la peine de le remettre deux fois

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 21:43
par Xstar
erwan @ 26/02/2007 - 14h36 a dit:
C'est facile de venir sur un topic sans argument et de balancer son venin. Pour ma part je préfère encore lire le joke (plus argumentatif même si je ne suis pas d'accord avec les méthodes d'action qu'il préconise, enfin elles me paraissent difficile à mettre en oeuvre aujourd'hui) . Après bon? On peut juste lui accorder ses sarcasmes lorsqu'il écrit à juste titre que je raconte ma vie dont tout le monde se balance. 
En bon prof, tu as négligé une autre possiblité dans ton analyse: peut être tu ne comprends pas tout ce que j'écris. Mais c'est surement de ma faute: je manque de pédagogie. Je vais essayer de faire clair : je n'ai fait que suivre ton exemple de modérateur; quand j'ai sorti "mes sarcasmes", t'avais déja pollué le trhead en nous causant de ta cuisine .
NON COUPABLE VOTRE HONNEUR.
Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 21:47
par dedeclement
quoique, avec une golf2 GTI, t'es dans tout les cas plus ou moins coupable

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 22:03
par Xstar
thejoker @ 27/02/2007 - 15h39 a dit:
trop long pour vos petits cerveaux??
entrainez vous donc pour les longues distances!!! 
*Se reporter à l’ouvrage de François Morin, Le Mur de l’argent :
Essai sur la finance globalisée, Editions du Seuil, 2006
pas la peine de le remettre deux fois

[/quote]
Tiens le bon petit soldat de s&p, l'homme libre qui ne sert qu'un parti, le grand e-muleur de la pensée politique (attention erwan, ya un jeu de mot), a grand coups de copier coller, il s'est forgé un inébranlable statut d'intellectuel par procuration, le stakanoviste de la citation ( oui , lui aussi en fait des tonnes), leeeeeuuuuuuuuuuuhhhhh JJJJooooookéééérrrrreeeeeuhhhh iz back!
Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 22:08
par Xstar
dedeclement @ 27/02/2007 - 21h47 a dit:
quoique, avec une golf2 GTI, t'es dans tout les cas plus ou moins coupable 
non, c'est une golf3 ... que tu vas m'acheter

Re :Ségo contre 100 ...
Posté : 27 févr. 2007, 22:08
par Xstar
bluenote @ 26/02/2007 - 10h10 a dit:
dsl erwan mais faut reconnaître que xstar a du talent!
Tu sais quoi? t'écris vraimment des trucs géniaux par moment.