Re :planchiste a la derive
Olivier
soto @ 06/10/2014 - 14h09 a dit:
oui, c'est mon portable perso qui me sert de téléphone (je n'ai pas l'utilité d'un smartphone donc j'ai un simple Samsung GT B2710)
bien sûr... La SNSM était à l'eau moins de 10 minutes après l'appel du CROSS...Funix @ 07/10/2014 - 18h42 a dit:
Dans ta mésaventure il me semble opportun de souligner le travail de la SNSM, la dotation de l'état et des collectivités locales étant en chute libre, elle a d'autant plus besoin de nous et de nos dons même modiques en tant qu'usager de la mer et "potentiel client".
soto @ 08/10/2014 - 11h25 a dit:
il est dans un pochette étanche que je mets dans la poche de mon gilet (le tout étant lié par un bout).
ça n'est pas spécialement difficile à trouverxtof @ 08/10/2014 - 12h10 a dit:
encore faut-il avoir un gilet avec une poche. Coté impact vest c'est encore pire, j'ai jamais vu de poche.
xtof @ 08/10/2014 - 11h11 a dit:
Et niveau autonomie il tient la route, car ça serait bête d'avoir un téléphone et de ne pas pouvoir s'en servir car plus de batterie. J'aurais bien craqué pour un smartphone étanche mais on a aucune garantie sur l’autonomie en condition sévère vu que c'est le GROS point faible des smartphones (le mien tient 1 jour en temps normal mais 1heure quand je ski...)
Lomic @ 08/10/2014 - 12h21 a dit:
ça n'est pas spécialement difficile à trouverxtof @ 08/10/2014 - 12h10 a dit:
encore faut-il avoir un gilet avec une poche. Coté impact vest c'est encore pire, j'ai jamais vu de poche.
soto @ 06/10/2014 - 13h10 a dit:
suite à mon petit coup de gueule de la dernière fois, je vais vous relater mes dernières mésaventures... chacun en tirera les conclusions qu'il veutsoto @ 02/09/2014 - 09h39 a dit:
Je peux me permettre une remarque? Oui? Bon, sans vouloir vous offenser, vous me faites bien tous rire...
A chaque drame qu'il y a dans notre sport (heureusement rare), on lit qu'il faut faire quelque chose, que "c'est promis à partir de maintenant, je navigue avec 50m de bout, une balise Argos, un téléphone sattellite étanche à 300m, 23 fusées de détresse, un casque de bioman, une cuirasse de chevalier, une Sup gonflable de secours..."
Perso, ça fait des années que je navigue en permanence avec un gilet de flottaison, un téléphone étanche, une fusée et un casque dès que ça cartonne... Et je me sens toujours aussi seul sur l'eau avec ma panoplie. Ben oui, j'ai moins la classe que le kiteux avec son short sur la combi mais je suis encore en vie...
Voilà, c'était mon billet d'humeur du jour.
Collignon (mon home spot) samedi: 15kts NNW (quasi onshore), mer très formée (2-3m de creux au large). Sylt sans le shorebreak en fait... Grosse régalade... jusqu'à ce que mon mât décide de casser en plein bord et bien sur quand je suis le plus loin de la plage. Après analyse de la situation (1km au large, grosse mer, les potes sur la plage car pas assez toilés...), je me tâte à rentrer à la nage mais les grosses vagues qui se fracassent sur les rochers me dissuadent de tenter un retour par mes propres moyens. J'appelle donc le CROSS avec mon téléphone.
Après quelques longues minutes, ils finissent par me dire qu'ils n'ont pas de réponse à leurs appels sur le canal 16 pour trouver un bateau à détourner et ils envoient la SNSM. J'attends donc sur ma planche... Et ce que je craignais depuis le début finit par arriver: le mal de mer (mélangé sans doute à un mélange de stress, de froid...?). Lorsque la vedette est enfin en visuel, je suis très mal: vomissements, crise de tétanie, limite évanouissement...
Ils ont fini par arriver et me hisser à bord. J'étais dans un état assez lamentable: tremblements, froid, malade, tétanie...
Après retour à terre, les pompiers m'ont récupéré en hypothermie (35°) et vraiment pas bien. 30 minutes dans le VSAV avec le chauffage finiront par me donner au moins assez de force pour me trainer dans mon camion et me faire ramener à la maison.
12 heures de sommeil plus tard, tout va bien...
sans mon téléphone, personne ne m'aurait secouru: durant mon attente, un bateau est passé tout près sans me voir, les potes ont fini par essayer de me trouver et je les ai vus à moins de 100m de moi sans qu'il me trouve (alors que je m'étais levé sur ma planche pour qu'ils me voient)...
Alors un conseil à tous: prenez tous un téléphone et un gilet de flottaison! Si je m'en suis sorti sans aucun pb, c'est certainement grâce à lui... et du peu que j'ai pu discuté avec la SNSM (j'étais pas en état de tout comprendre), ils étaient bien contents de voir mon équipement. Ça a permis de me localiser facilement (2 contacts pendant qu'ils étaient en route. Grâce à ça, ils m'ont localisé de suite là où personne d'autre ne m'avait vu.
stef38 @ 09/10/2014 - 20h59 a dit:
En slalom, si le vent est plus ou moins parallèle à la plage, les 300m, ça se fait en - de 40s...
Martin_A @ 09/10/2014 - 19h30 a dit:
1km du bord ? Ya pas un problème la ?
Personellement, j'essaye de ne jamais dépasser la distance du bord que j'estime pouvoir parcourir à la nage si problème. En hiver et dans les vagues : jamais plus de 300m...
Maintenant en cas de choc et d'étourdissement, j'avoue ne pas avoir de solution pour le moment... J'avoue que le casque et le gilet ça me botte vraiment pas du tout...