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Bon, après l'interlude, revenons à nos moutons (Bèèèèhhhheuuarkk) et au

Chapitre 4 : Hablas espagnol?

Après avoir remonté les bagnoles, rechargé le matos et calmé Rustine pas encore remise de sa fouille au corps par un gros douanier velu, nos compères reprennent donc la route dans une ambiance morose et tendue comme une queue de jeune puceau devant un tableau de Rubens...

Au bout de quelques kilomètres, le soleil et les packs de bière chargés à La Jonquera aidant, les compères avaient retrouvé un peu de bonne humeur et perdu leur route par la même occasion. Forcément, parlant anglais comme des vaches espagnoles et vice versa, ça devenait de plus en plus dur de lire les panneaux indicateurs, et le dernier embranchement d'autoroute avait eu raison de leur connaissance primitive de la langue de Cervantès... Du coup, ils n'avaient pas pris des vessies pour des lanternes ni des moulins à vent pour des cavaliers, mais juste Torremolinos pour Algesiras...

Juste 200 bornes de détour, mais quand on roule à la biniouse, les km paraissent moins longs... Par contre, le moteur, lui, il tournait pas à la Kro, et il a fini par réclamer à boire aussi!
Bon, l'avantage d'une station service, c'est qu'il n'y a pas besoin dêtre trilingue pour la reconnaitre. Ca s'est un peu compliqué quand le pompiste est venu vers eux et a lancé : "Ola caballeros! Gasolina por todos?". Un silence épais comme un dictionnaire espagnol-français s'est installé... Rusty, à qui il devait rester 3 neurones pas encore atteints par les vapeurs de mousse finit par se dire en son for (transit : un vieux fantasme!) intérieur : ben ouis, du gasoil on est là pour ça! Pas si °°° Mot Interdit °°°, ces espinguoins! Et rassemblant tout son courage et les trois mots qui lui revenaient, il s'adressa au gérant avec un grand sourire et lui dit : "si, si por favor!".

Bon, le seul truc un peu chiant, c'est que "gasolina", ça veut pas dire gasoil... Mais alors pas du tout...
Ceci dit, y'a rien de meiux que d'apprendre les langues étrangères par l'exemple. En l'occurence, ce fut un piston qui traversa le capot du Trafic et atterrit dans le parebrise de la R19...

Espagne 1 - France 0...











La recette du jour : gas(olina)pas chaud andalous!

Si seulement ça s'était passé comme mimich raconte

Si seulement tu voulais reprendre la plume...

Là en fait j'ai ma dose d'ordi, je vais plutôt tenter de prendre le leash si y'a des vagues, mais peut être un jour on s'assoit on fait le thé je te raconte, Inch'allah

OAUOUHHHH !!! C'etait encore plus crade

Bon allez..... poses toi...et parlons un peu... j'ai préparé le bar




Bon allez Mimich est deja installé...

Bon, vu que comme Soeur Anne je ne vois rien venir (pour ceux qui ne connaissent pas soeur Anne était une Sainte pas vraiment Nitouche et qui se morfondait dans son couvent en attendant un male couillu qui saurait lui faire voir du pays... bref... mais c'est une autre histoire...),

Chapitre 5 : Sur le pont, du Ferry, on y gerbe, on y gerbe...

Retrouvons donc nos zéros sur les routes ibériques : après avoir purgé le réservoir du Trafic pour virer l'essence et Niluje pour virer l'odeur (merci le sachet de pruneaux d'agen!), nos comparses sont donc repartis vers la Terre promise : le Maroc, et ses cotes qui se profilent à l'horizon, au delà du majestueux rocher de Gibraltar.
Après avoir pas mal tourné dans Algésiras (ben oui, malgré la méthode Assimil achetée au Carrouf du coin, ils entravent toujours pas grand chose...) et fait le plein de bibine et sauciflard en prévision des longs jours d'abstinence qui les attendent, les voili les voiça enfin au pied du ferry.
Bon, 6 heures d'attente en plein mois de juillet, il parait que c'est plutot bien, voire court... N'empêche qu'en plein cagnard sur le parking de l'embarcadère au milieu du troupeau de couscous-mobiles rentrant au pays pour les vacances (la couscous-mobile est très facile à reconnaitre : y'a plus épais de chargement sur le toit que de voiture....), ça finit par déssécher. Impossible de sortir une Kro, c'est un truc à se faire repérer, et de toutes manières, ça fait déjà belle lurette qu'elles ne sont plus fraiches.
Mais dans tout ça, le plus désseché de tous, c'est le claquos que Niluje, en bon Normand, a insisté pour acheter. Le temps de trouver le coupable de cette odeur de rat crevé, Kipu avait déjà failli se faire taper dessus par tous les autres et avait dû jurer ses grands dieux qu'il n'en avait pas gardé une paire en douce lorsqu'on l'avait menacé de le balancer par la fenêtre s'il ne sacrifiait pas ses chaussettes moisies...
Bref, le temps de coller le fromage dégoulinant sous la caisse d'un °°° Mot Interdit °°° de parigo qui klaxonnait en se croyant sur le périph (quel farceur, ce Kipu!), tout le monde s'est retrouvé à bord avec quand même un petit relent bizarre dans les narines.

Mais pas grave, la croisière s'amuse et en route pour l'aventure! Mais en l'occurence, dans la région, l'aventure s'appelle Poniente, et nos amis en firent très rapidement la connaissance, dès la sortie de la baie de Gibraltar, en fait...
DE la bonne houle bien serrée, dans le nez, et le ferry eu bientot autant de tangage que Kipu après une bonne soirée... Par contre, le Kipu, en bon soulard avisé, n'aurait jamais mélangé un calendos avec de la bière! Parce que là, entre le reste des effluves de fromage et le grand Huit sur le bateau, l'estomac de Rustine ne tarda pas à retourner la marchandise au SAV... à savoir la chemise de Niluje... Et malheureusement, la gerbe, c'est un peu comme l'uranium : ça pue et ça marche en réaction en chaine.

Bref, au bout de 30 minutes, nos fiers aventuriers avaient la mine un peu pale (NDLR : en fait, ils avaient tous déposé le bilan avec pertes et fracas!). Vu que la traversée dure 2h, c'est dans un piteux état qu'ils débarquèrent enfin dans le port de Tanger!



Suite au prochain épisode!


Plat du jour : la crème renversée...

Bah, je devrais être du coté de Rennes pour le 15 aout!
Shoukran!

Arff Arff c'est le retour du grand mimich





Forcément, depuis le défi, on le voyait plus trop sur DW...

ca sent le crs ca

ouarf ouarf mimich quel talent!

"la gerbe, c'est un peu comme l'uranium : ça pue et ça marche en réaction en chaine."

Ca tombe bien, j'allais bientot prendre un bol d' "air" chez mon exotic épicier préféré!

J'ai aussi oublié de dire que dans les 2 cas, ça produit pas mal de déchets toxiques...

Bon, après une bonne nuit pour porter conseil, voici donc le


Chapitre 6 : Papier siouplait!

Après avoir bien nourri les poissons du détroit de Gibraltar et par la même occasion copieusement tapissé leurs pompes, voici enfin les visages pales qui débarquent (non, pas en amérique!) à Tanger, la porte du Paradis!!!
Mercalm + soleil + arrivée en vue = moral en hausse au baromètre des compères!
A peine le ferry accosté, ils se précipitent donc au volant, histoire de repartir rapidement vers de nouvelles aventures.

Mais comme ils étaient environ 200 à avoir eu la même idée et que tout le monde a démarré un peu rapidement, la cale s'est rapidement transformée en chambre à gaz et Rustine en a profité pour remettre ue couche... Pas de bol, il y a eu des dommages collatéraux sur le siège du Trafic, et au soleil, je vous laisse imaginer ce que ça donnera dans quelques jours... La chemise de Kipu a eu aussi droit à sa part du gateau, mais finalement, vu qu'elle avait déjà reçu sur le ferry, c'est passé quasi inaperçu...

Enfin, 15 mn plus tard, c'est la délivrance et l'arrivée sur le quai marocain!
Allez, passage rapidos aux formalités, et en route pour le Sud!
Ca, c'est la théorie...
Pour ce qui est des travaux pratiques, ça s'est pas totalement passé ainsi...
Ca a commencé par "l'écrivain, qui est rapidement venu proposer ses services pour aider et accélérer les choses. Très bien, nickel, ça va torcher! Le gars récolte donc avec les cartes grises, les passeports, et disparait. Au bout d'un quart d'heure, personne. Au bout d'une demi heure, personne. 15 mn après Rusty, qui commençait à péter un cable, est allé voir de quoi il retournait. Et là, le choc avec l'administration dans toute sa splendeur fut assez rude! 100 personnes à attendre devant un guichet dans un désordre redoutable, en train de brailler dans tous les sens! Au milieu de ça, l'écrivain, accoudé à un guichet vide, en train de remplir les formalités (enfin, juste écrire 4 lignes sur un formulaire) et qui, voyant Rusty arriver lui annonce fièrement que tout est prêt, qu'il peut aller faire la queue avec son papier et que ça fera 50 dirhams!
Passons pudiquement sur la scène qui suivit...
Toujours est-il que, 2 heures après, Rusty au bord de la crise de nerf arrive enfin devant le fonctionnaire, et lui présente les papiers.
5 minutes de plus pour tout lire, dans tous les sens, et le gars rend les papiers à Rusty qui commençait à y croire juqu'au moment ou il lui sort:
- "Vous avez l'autorisation du propriétaire, siouplait?"
- "????"
- "Le Trafic, il est pas à vous?"
- "Non, il est à mon père, c'est marqué sur la Carte Grise! Pourquoi?"
- "C'est simple : s'il est pas à vous, il faut l'autorisation écrite du propriétaire pour rentrer au Maroc!"

Censuré...



Suite au prochain épisode








La recette du jour : le millefeuille, accompagné d'un financier.