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Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 21 août 2012, 11:34
par CHRISTOPHE ROUSSE

fredmam @ 21/08/2012 - 09h19 a dit:

guyt @ 21/08/2012 - 02h37 a dit:

thejoker @ 20/08/2012 - 13h21 a dit:

va plancher gros obsédé!!



http://fr.rian.ru/tribune/20120808/195607508.html




Intéressant, ce point de vue.




Je mets le lien russe pour ceux qui veulent (pas de besoin de comprendre).


http://plucer.livejournal.com/55710.html


Il s'agit d'une des actions des pussy riot dans un musée ( voir article cité par Joke plus haut)



Dite donc , si elles étaient un peu mieux gauler , ca donnerait presque envie d'adhérer à leur mouvement , non ? ........

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 21 août 2012, 12:41
par fredmam

CHRISTOPHE ROUSSE @ 21/08/2012 - 11h34 a dit:

fredmam @ 21/08/2012 - 09h19 a dit:

guyt @ 21/08/2012 - 02h37 a dit:

thejoker @ 20/08/2012 - 13h21 a dit:

va plancher gros obsédé!!



http://fr.rian.ru/tribune/20120808/195607508.html




Intéressant, ce point de vue.




Je mets le lien russe pour ceux qui veulent (pas de besoin de comprendre).


http://plucer.livejournal.com/55710.html


Il s'agit d'une des actions des pussy riot dans un musée ( voir article cité par Joke plus haut)



Dite donc , si elles étaient un peu mieux gauler , ca donnerait presque envie d'adhérer à leur mouvement , non ? ........




T'es un peu dur la petite enceinte est pas mal quand même  :rolleyes:

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 21 août 2012, 12:49
par Viking
Franchement, trouver 3 gonzesses aussi moches en Russie, c'est un sacré exploit  :blink:

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 21 août 2012, 21:32
par funlolo
pas mieux


Posted Image

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 07:54
par merydine

Homerdusud @ 21/08/2012 - 11h27 a dit:

merydine @ 21/08/2012 - 08h17 a dit:

Homer,

six planches avec 20 L d'écart, c'est quoi les programmes avec 2 voiles ? :wacko:

Sans compter les ailerons (une dizaine ?)




Zzzzzzzzzz....


Les trois planches de flat sont a Gruissan pour m éviter de prendre les planches quand je descends dans l année

Les trois autres pour la maison


Deux voiles :

127 et 6.7 pour le "light" sous les 20 noeuds

107 et 6.7 / 5.0 pour le médium de 20 a 30+

87 et 5.0 pour plus de 30


Comme c est des voiles de capitaliste ça a une grosse grosse plage ça m évite d acheter 25 gun sails pour couvrir la même plage de vent ^^


Par contre je vais vendre la rs59 et rs69 je pense car plus ça va plus je préfère les freeride même sur le flat!




Ok, c'est plus clair.  :)

La 5.0m² , tu l'as essayé dans du plus de 35 noeuds ?

(Même au harnais, cela doit arracher les bras, non ?)


Tu n'es pas obligé de changer les réglages sur la 6,7 quand tu es dans du 25 noeuds ?


Effectivement, j'ai 2 G.S.  3,5 & 4,7 pour le + de 30 noeuds car elles encaissent pas dans les rafales, je prends tout dans les bras. Donc je suis obligé de descendre en surface.  :wacko:

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 13:53
par Homerdusud
La 5.0 dans 30 40 des fois plus a Gruissan sur la 87 ça passe (flat ^^ )


La 5.0 dans 20 35 au jai donc demonte c est très chaud a gérer dans les rafales mais ça passe.


Le vrai test sera au prado quand l été sera fini et le mistral revenu :) mais je pense que je serai oblige tôt ou tard de prendre une 4.2, enfin chuis tellement chat noir que le baston....


Pour la 6.7 oui le réglage change si c est taquet

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 13:59
par merydine
C'est interessant pour les années à venir.

Quand je chercherai à changer de matos et réduire le nombre de voiles également ou que mes vieilles seront bonnes pour la casse.

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 14:05
par louping

thejoker @ 20/08/2012 - 15h34 a dit:




Posted Image

heureusement, tu n'as pas montré l'image suivante ou la gonzesse est dead, la gorge tranchée par la tronçonneuse qui s'est pris dans les cheveux...

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 14:10
par ricco02

Homerdusud @ 22/08/2012 - 13h53 a dit:

La 5.0 dans 30 40 des fois plus a Gruissan sur la 87 ça passe (flat ^^ )


La 5.0 dans 20 35 au jai donc demonte c est très chaud a gérer dans les rafales mais ça passe.


Le vrai test sera au prado quand l été sera fini et le mistral revenu :) mais je pense que je serai oblige tôt ou tard de prendre une 4.2, enfin chuis tellement chat noir que le baston....


Pour la 6.7 oui le réglage change si c est taquet




En fait grace à toi je songe déjà à virer ma 6m² ... ma 6,7 se tient loin, et ma 5,3 est sympa dans sa plage mini :)

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 15:40
par thejoker

Homerdusud @ 22/08/2012 - 13h53 a dit:

La 5.0 dans 30 40 des fois plus a Gruissan sur la 87 ça passe (flat ^^ )


La 5.0 dans 20 35 au jai donc demonte c est très chaud a gérer dans les rafales mais ça passe.


Le vrai test sera au prado quand l été sera fini et le mistral revenu :) mais je pense que je serai oblige tôt ou tard de prendre une 4.2, enfin chuis tellement chat noir que le baston....


Pour la 6.7 oui le réglage change si c est taquet





:D  :D  :D  :D  :D  quel professionnel du réglage de combo  :D  :D  :D  :D  :D



sur eau plate bien sur et sans jibe............

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 15:44
par thejoker
Voici le texte écrit par Maria Alekhina une des Pussy Riot, lu à son procès par son avocate.

(Thanxs Richard Bellia)


Ce procès est exemplaire. Le pouvoir en rougira, et pas qu’une fois, et il en aura honte. Chacune de ses étapes est la quintessence de l’arbitraire. Comment notre démarche, à l’origine une action modeste et plutôt farfelue, s’est-elle muée en cet immense malheur ? Il est évident que, dans une société saine, ce serait impossible. La Russie, en tant qu’Etat, apparaît depuis longtemps comme un organisme rongé par la maladie. Et cet organisme réagit de manière maladive dès qu’on effleure l’un de ses abcès purulents. D’abord il passe longuement cette maladie sous silence. Ensuite, il trouve une solution en dialoguant. Et voici ce qu’il appelle un dialogue. Ce tribunal n’est pas simplement une mascarade grotesque et cruelle, il est le « visage » du dialogue tel qu’il se pratique dans notre pays. Au niveau social, pour aborder un problème par le dialogue, il faut une situation – une motivation. Ce qui est intéressant, c’est que notre situation a été, dès l’origine, dépersonnalisée.


Parce que, lorsque nous parlons de Poutine, ce n’est pas Vladimir Vladimirovitch Poutine que nous avons en vue ; c’est Poutine en tant que système créé par lui-même, cette verticale du pouvoir où pratiquement toute la gestion s’effectue à la main.


Et cette verticale ne prend pas en compte, ne prend absolument pas en compte, l’opinion des masses. Et, c’est ce qui m’inquiète le plus, l’opinion des jeunes générations. Et cela dans tous les domaines.


Dans ce dernier mot, je veux dire ma propre expérience, ma propre confrontation avec ce système. L’éducation, là où commence la formation de la personne sociale, ignore ce qui constitue cette personne. Mépris de l’individu, mépris de l’éducation culturelle, philosophique, mépris des connaissances élémentaires qui font une société civile. Officiellement, toutes ces matières sont au programme. Mais elles sont enseignées sur le modèle soviétique. Résultat : la marginalisation de la culture dans l’esprit de chaque individu, la marginalisation de la réflexion philosophique, et le sexisme érigé en stéréotype. L’homme-citoyen est un idéal balancé au fond du placard.


Toutes les institutions en charge aujourd’hui de l’éducation s’efforcent avant tout d’inculquer aux enfants les principes d’une existence automatique. Sans tenir compte de leur âge et des questions propres à cet âge. Elles inoculent la cruauté et le rejet de toute idée non conformiste. Dès l’enfance, l’homme doit oublier sa liberté.


J’ai une certaine expérience de l’hôpital de jour psychiatrique pour les mineurs. Je peux affirmer que tout adolescent qui, de manière plus ou moins active, fait preuve d’anticonformisme peut être aussitôt interné. Dans ces établissements échouent nombre d’enfants qui viennent d’orphelinats. Oui, dans notre pays, il est normal de placer en hôpital psychiatrique un enfant qui a voulu fuir l’orphelinat. Et de lui administrer des tranquillisants comme l’aminazine, qui était utilisée dans les années 70 pour mater les dissidents soviétiques.


Dans ces établissements, c’est la répression qui est privilégiée et non l’accompagnement psychologique. Le système est basé exclusivement sur la peur et sur la soumission inconditionnelle. Ces enfants deviennent inévitablement des enfants cruels. Beaucoup d’entre eux sont illettrés. Et personne ne fait quoi que ce soit pour y remédier. Bien au contraire. Tout est fait pour briser, tout est fait pour étouffer la moindre aspiration, le moindre désir de progresser. Ici, l’être humain doit se fermer et perdre toute confiance dans le monde.


Voilà ce que je veux dire : une telle conception de l’homme interdit la prise de conscience des libertés individuelles, y compris religieuses, et cela touche toute la population. La conséquence de ce processus, c’est la résignation ontologique, c’est-à-dire la résignation ontique socialisée. Ce passage, ou plutôt cette fracture, est remarquable en ceci que, si on l’examine dans un contexte chrétien, on s’aperçoit que les significations et les symboles se substituent en significations et en symboles exactement inverses. Ainsi, aujourd’hui, la résignation, qui est l’une des catégories essentielles du christianisme, est entendue ontologiquement non plus comme moyen de purifier, d’affermir et de conduire à la libération définitive de l’homme mais, au contraire, comme moyen de l’asservir. On peut dire, en citant Nikolai Berdiaiev : « L’ontologie de la résignation — c’est l’ontologie des esclaves de Dieu, non des enfants de Dieu. »


En ce qui me concerne, c’est quand je me suis lancée dans la lutte écologique pour la forêt de Krasnodar que j’ai pris conscience de la liberté intérieure comme fondement de l’action. Ainsi que de l’importance, et l’importance immédiate de l’action en tant que telle.


Je ne cesse de m’étonner que dans notre pays il faille rassembler plusieurs milliers de personnes pour faire cesser l’arbitraire d’un ou d’une poignée de fonctionnaires.


La réaction de milliers de gens de par le monde à ce procès est en est la preuve éclatante. Nous sommes toutes trois innocentes. Nous sommes innocentes, le monde entier le dit. Le monde entier le dit pendant les concerts, le monde entier le dit sur Internet, le monde entier le dit dans la presse et dans les parlements.


Les premiers mots que le Premier ministre britannique a adressé à notre président n’ont pas concerné les Jeux olympiques mais il lui a demandé : « Pourquoi trois jeunes femmes innocentes sont-elles en prison ? C’est une honte. »


Mais ce qui m’étonne davantage encore, c’est que les gens ne croient pas qu’ils puissent influencer le pouvoir de quelque manière que ce soit. Alors que nous organisions piquets et meetings pour défendre la forêt de Krasnodar, alors justement que je récoltais les signatures pour les pétitions, beaucoup de gens me demandaient, et avec un étonnement tout à fait sincère, qui ça pouvait intéresser… Oui, peut-être, d’accord, c’était la dernière forêt séculaire de Russie, mais qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire, cette forêt dans la région de Krasnodar ? Ce bout de terre paumé. C’est vrai, qu’est-ce que ça pouvait leur faire que la femme de notre Premier ministre Dmitri Medvedev ait l’intention d’y faire construire une résidence ? Et de détruire l’unique réserve de genévriers de Russie ?

Voici comment réagissent les gens… Voici encore une preuve que les gens dans notre pays ont cessé de considérer que le territoire appartenait à ses citoyens. Ils ont cessé de se considérer comme des citoyens. Ils se considèrent tout simplement comme des masses automatisées. Ils ne comprennent pas qu’une forêt leur appartient même si elle ne se trouve pas à proximité immédiate de leur domicile. J’en viens même à douter qu’ils aient conscience que leur propre maison leur appartient. Si une excavatrice s’approche de l’entrée de leur immeuble, que l’on demande aux gens d’évacuer les lieux et qu’on leur dise : « Excusez-nous, nous allons démolir votre maison pour y construire la résidence d’un fonctionnaire », ils ramassent leurs affaires, leurs sacs et ils quittent leur maison. Et ils resteront là, dans la rue, en attendant tranquillement que le pouvoir leur dise ce qu’il faut faire. Ils sont absolument amorphes, c’est très triste.


Après plus de six mois passés dans une cellule, j’ai compris que la prison, c’était la Russie en miniature. C’est la même verticale du pouvoir, où le règlement du moindre problème passe par la décision exclusive et directe du chef.


En l’absence d’une répartition horizontale des fonctions et des attributions qui faciliterait considérablement la vie de chacun. En l’absence également de toute initiative individuelle. Ici, c’est le règne de la délation. De la suspicion mutuelle. En prison, de la même façon que dans le reste du pays, tout est basé sur la dépersonnalisation et sur l’assimilation de l’individu à sa fonction. Qu’il s’agisse d’un employé ou d’un détenu. Le règlement sévère de la prison, auquel on s’habitue rapidement, ressemble au règlement de la vie qu’on impose à chacun dès sa naissance. Dans le cadre de ce règlement, les gens commencent à s’attacher aux choses insignifiantes. En prison, c’est par exemple une nappe ou de la vaisselle en plastique qu’on ne peut se procurer qu’avec la permission du chef. Dehors, l’équivalent, c’est le statut social, auquel les gens sont particulièrement attachés. Ce qui m’a toujours beaucoup étonnée.


Il y a aussi quelque chose d’important, c’est le moment où l’on prend conscience de ce régime en tant que spectacle. Qui, dans la réalité, se traduit par le chaos, mettant à nu la désorganisation et la non-optimisation de la majorité des processus. Cela ne favorise pas le bon fonctionnement politique. Au contraire, les gens sont de plus en plus désorientés, y compris dans le temps et dans l’espace. Le citoyen, où qu’il se trouve, ne sait pas où s’adresser pour régler tel ou tel problème. C’est pour ça qu’il s’adresse au chef de la prison. Hors de prison, ce chef s’appelle Poutine.

Nous sommes contre le chaos poutinien qui n’a de régime que le nom. Nous donnons une image composite de ce système où, d’après nous, presque toutes les institutions subissent une mutation, tout en gardant leur apparence extérieure. De ce système qui détruit cette société civile qui nous est si chère. Nos textes, s’ils recourent au style direct, ne réalisent rien directement. Nous considérons cela comme une forme artistique. Mais la motivation, elle, est identique. Notre motivation reste identique dans une expression directe. Cette motivation est très bien exprimée par ces mots de l’Evangile : « Car quiconque demande, reçoit; et qui cherche, trouve ; et à celui qui frappe à la porte, on ouvrira. » Et moi, et nous tous, nous croyons sincèrement qu’on nous ouvrira. Aujourd’hui, hélas, on nous a enfermées. En prison.


C’est très curieux que les autorités, en réagissant à nos actions, ne tiennent absolument pas compte de l’expérience historique passée des manifestations d’hétérodoxie, d’anticonformisme. “La simple honnêteté est perçue dans le meilleur des cas comme de l’héroïsme. Et dans le pire, comme un trouble psychique », écrivait dans les années 70 le dissident Boukovski. Il ne s’est pas écoulé beaucoup de temps et pourtant tout le monde fait comme si la Grande Terreur n’avait jamais existé, ni les tentatives de s’y opposer. Je considère que nous sommes accusées par des gens sans mémoire. Nombre d’entre eux disaient : « Il est possédé du démon, et Il a perdu le sens; pourquoi l’écoutez-vous? » Ces paroles, ce sont les juifs qui ont accusé Jésus Christ de blasphème qui les ont prononcées. Ils disaient : « Nous vous lapidons pour un blasphème » (Jean 10.33).


Il est remarquable que c’est précisément ce verset auquel fait référence l’église orthodoxe russe pour exprimer son avis sur le blasphème. Cet avis est dûment certifié sur un document versé à notre dossier criminel. En émettant cet avis, l’église orthodoxe russe se réfère à l’Evangile comme à une vérité religieuse immuable. L’Evangile n’est plus considéré comme un livre révélé, ce qu’il fut pourtant dès l’origine. L’Evangile est considéré comme un bloc de citations qu’on peut tirer et fourrer où bon vous semble. Dans n’importe quel document et à toute fin utile. Et l’église orthodoxe russe ne tient même pas compte du contexte dans lequel est employé le mot « blasphème ». En l’occurrence, il était appliqué à Jésus Christ.


Je considère que la vérité religieuse ne doit pas rester immobile. Qu’il est indispensable de saisir les voies immanentes pour l’évolution de l’esprit. Que les expériences de l’homme, ses dédoublements, ses fissurations doivent être pris en compte. Qu’il faut avoir vécu toutes ces choses pour se construire. Que c’est uniquement après avoir vécu tout cela que l’homme peut atteindre quelque chose et continuer à avancer. Que la vérité religieuse est un processus, et non un résultat définitif qu’on peut fourrer où bon vous semble. Et toutes ces choses dont j’ai parlé, ces processus, sont pensés par l’art et la philosophie. Y compris par l’art contemporain.


Une situation artistique peut, et se doit selon moi, comporter un conflit intérieur. Et je suis particulièrement irritée par toute cette « soi-disance » qui émaille les paroles de l’accusation lorsqu’elle mentionne l’art contemporain.


Je tiens à remarquer que les mêmes termes ont été employés lors du procès du poète Brodsky. Ses vers étaient désignés comme des « soi-disant » vers, mais les témoins ne les avaient pas lus. Comme une partie des témoins de notre procès, qui n’étaient pas présents lors de notre action, mais qui ont regardé le clip sur Internet. Il est probable que nos excuses soient également présentées par l’esprit généralisateur de l’accusation comme « soi-disant ». C’est une insulte. C’est un préjudice moral. C’est un traumatisme. Parce que nos excuses étaient sincères. Vous n’imaginez pas à quel point je regrette que tant de paroles aient été prononcées et que vous n’ayez toujours rien compris. Ou alors vous rusez, quand vous dites que nos excuses n’étaient pas sincères. Je ne comprends pas ce que vous voudriez encore entendre. Pour moi, c’est ce procès qui est un soi-disant procès.


Et je n’ai pas peur de vous. Je n’ai pas peur du mensonge, je n’ai pas peur de la fiction, je n’ai pas peur de cette mystification mal fagotée, je n’ai pas peur du verdict de ce soi-disant tribunal. Parce que vous ne pouvez me priver que d’une soi-disant liberté. C’est la seule qui existe sur le territoire de la Fédération de Russie. Ma liberté intérieure, personne ne pourra me l’enlever.


Elle vit dans le verbe, elle continuera à vivre quand elle parlera grâce aux milliers de gens qui l’écouteront. Cette liberté continue dans chaque personne qui n’est pas indifférente et qui nous entendent dans ce pays. Dans tous ceux qui ont trouvé en eux les éclats de ces processus, comme autrefois Franz Kafka et Guy Debord. Je crois, que c’est justement l’honnêteté et la puissance de la parole, et la soif de vérité qui nous rendront tous un peu plus libres. Cela, nous le verrons.


Maria Alekhina, 8 août 2012,

traduction Helmut Bren


mon com


je ne pense pas qu'elles mobilisent l'opinion dans le sens de cette lettre : orphelinat et foret seculaire mais plutot pour faire tomber Poutine rempart contre l'imperialisme anglo americain...

personne n'est jamais obligé d'en arriver à de

telles extrémités!!

elles se servent d'art pop outrancié (bien eloigné de la culture classique... pourquoi donc ne s'empreignent elles pas de culture classique?) pour faire passer un message? quel message au fait? sans ce post je ne connaitrais toujours rien de leur revendication ...

leur pb est qu'elles confondent liberté et jeanfoutisme..

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 15:44
par Homerdusud
Jvois pas le rapport avec le jibe. Mais toi bien sur tu vois le rapport dans ton cerveau tout tordu!

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 15:49
par thejoker

Homerdusud @ 22/08/2012 - 15h44 a dit:

Jvois pas le rapport avec le jibe. Mais toi bien sur tu vois le rapport dans ton cerveau tout tordu!



le faire planning soustoilé ou surtoilé est plus compliqué que bien toilé ...; enfin tu sauras ça un jour...

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 15:53
par merydine

thejoker @ 22/08/2012 - 15h44 a dit:

Voici le texte écrit par Maria Alekhina une des Pussy Riot, lu à son procès par son avocate.

(Thanxs Richard Bellia)


Ce procès est exemplaire.

blablabla

Leur pb est qu'elles confondent liberté et jeanfoutisme...




Joke,


on en a toujours "rien à foutre" aujourd'hui et encore moins que demain.  :rolleyes:


Amicalement.  :D

Re :pussy riot......faisons le point

Posté : 22 août 2012, 15:55
par thejoker

merydine @ 22/08/2012 - 15h53 a dit:

thejoker @ 22/08/2012 - 15h44 a dit:

Voici le texte écrit par Maria Alekhina une des Pussy Riot, lu à son procès par son avocate.

(Thanxs Richard Bellia)


Ce procès est exemplaire.

blablabla

Leur pb est qu'elles confondent liberté et jeanfoutisme...




Joke,


on en a toujours "rien à foutre" aujourd'hui et encore moins que demain.  :rolleyes:


Amicalement.  :D




mais comme d'hab tu branles qui tu veux ma grosse..... :dev: