Re :Un avis sur l'affaire des caricatures du prophete
Posté : 03 févr. 2006, 19:26
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Bah, comme un peu partout dans le monde occidental à cette période...
Enfin, les 63 ans, ça devait pas être les paysans du fin fond de la Sibérie, ni les prisonniers politiques...
Enfin, les 63 ans, ça devait pas être les paysans du fin fond de la Sibérie, ni les prisonniers politiques...
Non pas comme un peu partout dans le monde occidental. En 1924, l'espérance de vie des russes était en moyenne de 20 ans inférieure à celle des français. En 1953, elle n'était pas loin derrière. Joli rattrapage, et ceci malgrè la traversée de deux famines et de deux guerres dont l'une a été la plus violente que n'ai jamais eu à subir un pays.
Quand aux 63 ans, c'est une moyenne sur l'ensemble du pays normal.
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grâce aux communisme?..... ou pas...... grace à l'importation de methode occidentales.; de rien( precision les deportés ne sont pas comptés dans les statistiques officiels!)
en plus l'urss c'est l'un des très rare pays a avoir vu son esperence de vie baisser après la 2ème GM.
en plus l'urss c'est l'un des très rare pays a avoir vu son esperence de vie baisser après la 2ème GM.
Oui grace au communisme, à la collectivisation et à l'industrialisation.
Quand aux déportés ma chère, ils sont bien comptés dans mes chiffres qui sont tirés du livre "Naitre, vivre et mourir en URSS" du démographe Alain Blum.
Après la guerre d'extermination que les nazis ont mené contre les soviétiques (le GeneralPlan Ost prévoyait en effet l'extermination du peuple soviétique en cas de victoire), l'espérance de vie a continué à augmenter jusqu'en 1964 atteignant 69 ans. Ensuite en effet, l'espérance de vie stagne puis régresse. La faute à qui ? L’économie planifiée en tant que système ne peut être tenue pour responsable d’avoir défait les progrès qu’elle avait elle-même permis de 1920 à 1964, alors que le pays connaît deux fois la guerre sur son territoire, deux famines, et qu’après chaque guerre le pays doit reconstruire son appareil sanitaire. Les choix politiques du régime brejnévien, l'absence de lutte à long terme contre l'alcoolisme (ce n'est pas un cliché dans le cas de l'URSS) expliquent ce gachis. La période de libération 1991-2001 a vu une régression plus rapide encore de l’espérance de vie en Russie.