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STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Merde on m'avait toujours dit que le nucléaire c'était sans danger
Mode ironie off
Comme je l'ai dit dans ce post, je consomme pas mal d'énergie, gasoil, électricité etc etc donc pas le modèle de vertu de l'emrite qui vivrait en pleine cambrousse de sa chasse sa pêche et sa récolte et qui se ferait des colliers de fleurs.
On a besoin à terme de remplacer les énergie fossiles et vite! Pour le nucléaire, même si maîtrisé et aussi rares soient les accidents, quand il y en a un, bonjour la merde et les dégâts, plus la question du traitement des déchets...
J'ai totu de même du mal à voir des alternatives... qui compenseraient.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
N'étant pas du genre à imposer une idée ( idéologie ?), chacun voit mais de mon côté, les efforts visant à réduire la consommation et les besoins en énergie sont lancés depuis un moment ( bon, je reconnais ça se voit pas trop sur la facture au final, bizarrement )
Pauvre Japon, en attendant...... un bon modèle ( mot à la mode) pour les résultats de besoins énergétique énorme, en tous cas..
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
j'en avais discuté il y a quelques années déjà avec un ingénieur EDF
tout va bien, je vais bien ....
PARIS, 26 juin 2003 - Les Verts ont affirmé jeudi que les risques sismiques étaient "sous-estimés" en France pour plus de dix centrales nucléaires, parlant de situation globalement "scandaleuse" et estimant qu'il s'agit du problème "le plus grave" du nucléaire français depuis 20 ans.
Jean-Pierre Dufour, physicien nucléaire, directeur de recherche au CNRS et vice-président (Verts) du conseil régional d'Aquitaine, a demandé au cours d'une conférence de presse au siège des Verts que l'exploitation de ces centrales soit temporairement suspendue afin que l'on procède à une analyse précise de leur situation.
Il a cité particulièrement la centrale du Blayais, construite sur le marais à 45 km de Bordeaux, celle de Cadarache (Bouches-du-Rhône), selon lui sur un site sismique reconnu, et celle de Fessenheim (Haut-Rhin).
Ces centrales, construites pour supporter jusqu'à une intensité de 8 (dégâts importants, fissures dans les murs) sur l'échelle EMS (qui mesure les effets au sol), sont fragilisées par leur présence sur des terrains mous tels qu'argiles, sables, graves ou vases, a-t-il estimé.
A la suite des tremblements de terre de Kobé (1995) et de San Francisco (1989), les scientifiques ont constaté que les "effets de sol" augmentent fortement les amplitudes d'oscillation (magnitude) et donc l'intensité du séisme qui peut croître de 2 ou 3 degrés.
Ainsi, selon M. Dufour, la secousse de 7 en 1972 à Oléron (à 75 km du Blayais) dépasserait largement dans la réalité l'intensité de 8. Les Verts estiment aussi que le site envisagé pour l'éventuelle construction du réacteur EPR (Réacteur européen à eau sous pression), en zone alluvionnaire, semble "non pertinent".
En outre, pour M. Dufour, "les risques naturels ont été sous-estimés" du fait de standards français moins appropriés que ceux de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). Des séismes d'intensité 8 "ne peuvent être considérés comme des événements rares", estime-t-il.
Outre la suspension de l'exploitation de plusieurs centrales, les Verts demandent que les résultats des travaux des chercheurs de l'IRSN (Institut de radio-protection et de sûreté nucléaire) soient publiés et que soit remis à plat l'ensemble du dispositif de contrôle.
Cette semaine, s'appuyant sur un document de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demandant à EDF de modifier à la hausse les données prises en compte pour les risques de séisme pour plusieurs sites, le réseau "Sortir du nucléaire" avait accusé EDF d'avoir "falsifié des données" pour éviter une mise aux normes onéreuse.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
La hyène @ 12/03/2011 - 18h09 a dit:
Le copier-coller et le couper-coller sont des manipulations des appareils informatiques faisant appel à la souris ou à des raccourcis au clavier pour respectivement reproduire et déplacer des données (texte, image, fichier, etc.) depuis une source vers une destination.
...
Dois-je rapeller...
de SAQUI Yann @ 11/03/2011 - 16h59 a dit:
juste histoire d'en remettre une couche :
Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du 11 mars 2011
Alerte nucléaire au Japon : 2 centrales nucléaires en situation d'urgence au Japon, la population évacuée autour de la centrale de Fukushima Daiishi
Il y a actuellement au Japon 2 centrales nucléaires en situation d'urgence et l'usine de retraitement de Rokkasho fonctionne sur des générateurs de secours :
-La centrale de Fukushima n°1 connaît un problème d'ordre mécanique du système de refroidissement du coeur nucléaire (1). Près de 2000 personnes habitant dans les environs, dans un rayon de trois kilomètres, doivent être évacuées (2). Les autorités ont renforcé l'état d'urgence nucléaire, et les médias japonais font état d'une fuite radioactive.
-La centrale d'Onagawa, où le processus de refroidissement du coeur nucléaire ne se déroule pas comme prévu (3)
11 réacteurs nucléaires ont été arrêtés en urgence pendant le séisme. On ignore comment sont actuellement refroidis ces 11 réacteurs arrêtés en urgence, dont il faut absolument refroidir le combustible sous peine d'une fusion nucléaire du coeur.
Plusieurs questions demeurent sans réponse :
-Les réacteurs sont-ils toujours alimentés en électricité par des sources d'énergie extérieures ou bien sont-ils alimentés par des groupes électrogènes ?
-Combien de temps peuvent-ils tenir, sans source électrique externe, pour refroidir les coeurs nucléaires sans risquer la fusion nucléaire ?
-Les 5 centrales nucléaires japonaises de la côte Pacifique ont-elles été inondées par le tsunami ?
Ce séisme dévastateur montre que le nucléaire est un colosse aux pieds d'argile.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les tremblements de terre n'arrivent pas qu'en extrême-orient. Nous avions révélé en juillet 2007 que les centrales nucléaires françaises n'étaient pas aux normes sismiques et qu'EDF avait falsifié les données sismiques de ses centrales nucléaires pour ne pas supporter des travaux de mise aux normes trop onéreux (4). Cette situation perdure aujourd'hui.
Notons que les autorités ont rejeté mercredi dernier la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace), pourtant située dans une zone qui a connu des secousses sismiques de magnitude importante par le passé (5).
Les centrales nucléaires de bord de mer de la France ne sont pas non plus protégées des tsunamis et tout particulièrement la centrale nucléaire du Blayais qui a connu une inondation dramatique en décembre 1999.
Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" a rédigé une note sur les dégâts occasionnées par un séisme sur la plus grande centrale nucléaire au monde à Kashiwazaki-Kariwa au Japon en juillet 2007 (6).
Il est plus qu'urgent de sortir du nucléaire.
ainsi que...
de SAQUI Yann @ 12/02/2011 - 07h56 a dit:
histoire de continuer à échanger les points de vue et pour alimenter le débat, voici les pages de "sortir du nucléaire" sur le sujet.
Enfouissement des déchets: la "réversibilité" est une escroquerie
Enfouir les déchets nucléaires H-M-AVL (Haute et Moyenne Activité à Vie Longue), soit une énorme masse de radioactivité à 500 m sous terre est un pari à risques majeurs. Gageure pour la communauté scientifique, enjeu crucial pour la poursuite ou non de la filière nucléaire, projet inacceptable pour les citoyens. La société qui prendra cette décision engage sa responsabilité envers les générations futures.
La "réversibilité" du stockage géologique profond est un concept perfide qui veut faire croire que l'on pourra toujours revenir en arrière. Limitée pourtant à 100 ans, soit environ trois générations, elle est une véritable escroquerie.
La récupération des colis enfouis n'est prévue en aucun cas. Elle ne serait pas compatible avec le principe d'isolement (temporaire) recherché, avec l'écrasement ultérieur des galeries et aurait un coût exorbitant.
La réversibilité donne l'illusion que l'on peut encore prendre des décisions pour changer de cap pendant la construction du centre d'enfouissement. Pourtant à la fin de l'exploitation du site (phase de remplissage - 2125 ?), la fermeture définitive de celui-ci est inéluctable. La réversibilité prépare donc l'irréversibilité du stockage souterrain.
La réversibilité participe avant tout à l'acceptabilité sociale du projet.
La véritable question reste entière et n'a pas été posée aux français : faut-il ou non enfouir sous terre les déchets les plus dangereux ? Faut-il ou non continuer à en produire ?
Les citoyens et habitants de ce pays sont mis devant le fait accompli de décisions prises unilatéralement il y a 20 ans, malgré leur opposition.
Le réseau "Sortir du nucléaire" et le collectif BURESTOP 55 appellent au boycott de ces processus pseudo-démocratiques. Associer la collectivité "à déterminer ensemble la durée exacte de la réversibilité" est une supercherie, à laquelle ils ne participeront pas.
> Pourquoi la réversibilité est une escroquerie
La réversibilité est un concept commun à 30 pays nucléarisés.
D’où sort ce concept?
La majorité des Etats nucléarisés ont lancé dès 1970/80 des programmes de recherches visant exclusivement à l'évacuation des déchets H-M-AVL. Evacuation signifiant "stockage définitif en formation géologique des déchets radioactifs à vie longue".
Ce projet est l'objet de rejet massif l'opinion publique depuis les années 1980. Les oppositions se fondent sur : confiance non absolue envers la Science, méfiance envers les promoteurs du projet, absence d'expertise indépendante, questionnements moraux et éthiques, bon sens commun, peur des échelles de temps et de la radioactivité, responsabilité envers l'avenir, etc. Le Comité de la gestion des déchets radioactifs de l'AEN, qui regroupe 30 pays au sein de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), a créé en 2000 le Forum sur la Confiance des Parties prenantes (FSC). Celui-ci travaille à "comprendre les attentes de la société et à s'y adapter". Les méthodes des pouvoirs publics évoluent. Ils cherchent donc à créer de la confiance autour de cette voie.
Des stratégies se développent, la principale reposant sur l'établissement d'un "processus par étapes", ou de "mise en oeuvre graduelle des projets".
Ce processus par étape intègre des notions clés.
La réversibilité en est une.
La réversibilité, ou l’adaptation du sens des mots, en France
En France, la Loi Bataille de 1991 * ouvrait deux options "l'étude du stockage réversible ou irréversible en couche géologique profonde" ( art. 3), dans plusieurs laboratoires souterrains.
La Loi de 2006 * n'a retenu que le (...) "choix du stockage réversible en couche géologique profonde." (art. 3).
En retenant uniquement le terme réversible, les pouvoirs publics créent un flou idéal. Comme le prône le FSC, le symbolisme est important, et parfait : (...) "la réversibilité entraîne la connotation positive d'une marge de manoeuvre et d'une liberté de choix pour les générations futures". (OCDE 2010 NEA n°6870) Le terme largement utilisé aujourd'hui de stockage réversible en couche géologique profonde sur toutes les communications de l'ANDRA et des pouvoirs publics est un tour de passe-passe sémantique. On vide le mot stockage de tout sens dénotatif pour y accoler un sens connotatif.
Là réside l’escroquerie, car le stockage, ou action de stocker des déchets HMAVL pendant des millions d’années ne sera jamais réversible !
(Préconisation du FSC/OCDE NEA n° 2010 : “Il est capital de renforcer la conscience des sens connotatifs des mots qui sont appliqués quotidiennement dans le domaine de la gestion de Déchets radioactifs” (...) )
Réversibilité ne veut pas dire récupérabilité des déchets dans le temps
Elle concerne seulement les étapes de la construction du site d'enfouissement et de son exploitation. Elle ne signifie en aucun cas la récupération des colis dans le temps, quand ceux-ci relâcheront leur radioactivité. La fermeture du centre est inéluctable, au bout de 100, voire 120 ans. On parle bien de stockage définitif.
C'est pourtant la capacité, primordiale, de récupération en cas de danger et de risque de contamination qui intéresse les gens. Au-delà des trois générations actuelles et à venir. De nombreuses associations demandaient la poursuite de l'étude du maintien en surface de ces déchets, voie abandonnée en 2006*. Au rang des arguments invoqués : les garder en surface, “sous les yeux”, pour ne pas les oublier, pour pouvoir intervenir en cas de problème...
“Nul ne doit oublier que l'objectif ultime d'un dépôt est de garantir un confinement sûr et passif des déchets à long terme et que la récupérabilité n'est qu'un objectif secondaire “(...) (AEN/OCDE 2006)
“(...) Depuis le début, la réversibilité est inscrite dans nos concepts. En revanche, ne nous voilons pas la face ! Nous le disons et le répétons : un stockage profond de déchets radioactifs ne sera vraiment sûr à long terme que dans la mesure où il sera fermé définitivement. La loi prévoit une réversibilité pendant au moins 120 ans”. (Marie Claire DUPUIS, directrice générale de l’Andra - Est républicain, 17/02/2010)
“Toutes les études de conception sont menées de façon à ce que le stockage profond puisse être réversible pendant au minimum toute la durée nécessaire pour le remplir...c'est à dire au moins 100 ans!” (ANDRA / site internet dechets-radioactifs.com)
"Même si la mise en stockage des colis de déchets s’effectue sans intention de les retirer, c’est une bonne idée a) de ne pas exclure sans raison des niveaux de récupérabilité et b) de prévoir la réversibilité." (AEN/OCDE)
La récupérabilité est impensable, ne serait-ce qu'en terme de coût
Techniquement, les galeries contenant les colis vont s'écraser au fil du temps, la roche se refermant autour d'eux. La récupérabilité (ou possibilité technique de les retirer) des colis qui fuiront un jour n'est pas compatible avec l'option de stockage définitif recherché. Elle nuirait à la sûreté prétendue, exige un haut niveau de technologie peut-être improbable dans l'avenir, aurait un coût financier énorme.
“(...) si l'option de la récupérabilité devait être indéfiniment maintenue, au gré des orientations politiques et de la perception du public, l'industrie nucléaire serait alors bien incapable d'en prévoir les coûts et donc de définir le prix de son produit”. (AEN/OCDE)
"La complexité technique et le coût de la récupération auront tendance à augmenter au fur et à mesure de la progression des étapes allant vers la fermeture du stockage". (AEN/OCDE)
La "réversibilité" des décisions sert à favoriser l'acceptabilité sociale du stockage souterrain définitif
La réversibilité devient un argument majeur pour les défenseurs de l'enfouissement des déchets nucléaires. Pour neutraliser la notion de longévité quasi infinie du stockage qui va être mis en place. Pour "rassurer" les consciences qui pèsent, pour dédouaner les acteurs politiques qui légifèrent, pour alléger l'inacceptable.
“(…) On reconnaît aussi l’importance des questions éthiques qui peuvent contribuer à gagner la confiance de la société dans la solution du stockage géologique définitif. La réversibilité est un argument éthique de poids, puisque l'évacuation dans des formations géologiques profondes ne doit pas nécessairement être considérée comme un processus totalement irréversible, interdisant tout changement ultérieur de politique.” (RÉVERSIBILITÉ DES DÉCISIONS ET RÉCUPÉRABILITÉ DES DÉCHETS/AEN 2009)
(...) La réversibilité - c'est-à-dire l'idée qu'on peut revenir en arrière fait moins peur à l'opinion publique”. (Marie-Claire DUPUIS, directrice générale de l’Andra - L'Est Républicain Meuse / 17.02.10)
"Au moment de sa construction et de son exploitation, une installation de stockage doit être acceptable aux yeux de la majeure partie du public, et plus particulièrement des populations locales. (...)“ (AEN - Décision par étapes / 3. Acceptation par les individus et la société)
Réversibilité = prise de décisions par étape, ou stratégie de morcèlement d'un "gros" morceau
C'est un dispositif élaboré pour associer toutes les couches de la société aux étapes et prises de décisions technologiques qui mènent à la fermeture définitive du site.
En créant une échelle de réversibilité, les pays tentent de faire valider étapes par étapes par la collectivité toute entière, les dispositifs techniques qui mènent à l'irréversible.
"La réversibilité est donc une méthode de travail qui reconnaît que la prise de décisions s’opère par étapes et permet d’arriver à une décision finale à partir de bases techniques et sociales saines". (AEN/OCDE)
L'ANDRA prépare l'irréversible. Conseils pour le rendre présentable, étapes par étapes
L’enfouissement définitif a trois objectifs : confiner, retarder et limiter le retour des radionucléides dans la biosphère. Aucun scientifique au monde ne peut prédire l'avenir sur une échelle de temps aussi démesurée. Il est bien prévu que la radioactivité s'échappe de la roche hôte. Dans 200, 500, 1000, 5000, 100 000, un million, dix millions etc. d’années ?
Le dossier de sûreté que présentera l'Andra en France en 2015, en préalable à sa demande de construction du site, (BURE et les trois communes voisines désignées en 2010 (Bonnet, Mandres, Ribeaucourt en Meuse) reposera sur un empilement d'arguments par pallier. Plus le temps avance, plus l'on part dans l'inconnu. Le niveau d'argumentation s’adapte en fonction de l’évolution des scénarios prévisibles. Les recommandations de vulgarisation suivantes vont bien au-delà de toutes les études menées in situ. Et cela ne rassure pas.
L’enfouissement nucléaire repose-t’il plus sur des prévisions scientifiques temporaires que sur la capacité des promoteurs de celui-ci à rendre notre génération complice de l’effroyable réalité ?
"Néanmoins, sur des échelles de temps suffisamment longues, même les matériaux ouvragés et milieux géologiques les plus stables sont soumis à des perturbations et subissent des modifications (...)" "Vu les échelles de temps et d’espace à prendre en compte dans une évaluation de la sûreté, les incertitudes (ou des lacunes dans les connaissances) sont inévitables concernant les caractéristiques et l’évolution du dépôt et de son environnement immédiat. Toutefois, toute entreprise humaine est entachée d’incertitudes et toute prise de décision doit prendre en compte cette réalité". (AEN 2006)
"Globalement, un dossier de sûreté doit optimiser les arguments en faveur de la sûreté qui sont disponibles et qui peuvent varier selon les projets et au fur et à mesure de leur avancement. Dans la présentation d’un dossier de sûreté, l’accent est mis sur les fonctions de sûreté qui devraient être les plus efficaces et pour lesquelles on dispose des arguments jugés les plus convaincants à n’importe quel moment de l’évolution du dépôt et de son environnement. Il ne faut pas hésiter à admettre les faiblesses dans l’argumentaire et les replacer dans un contexte de sûreté globale. Par exemple, au départ les colis assureront un confinement total des déchets et les arguments relatifs à la sûreté peuvent insister sur les données corroborant l’intégrité des colis pendant une certaine durée. Toutefois, quand il s’agira d’expliquer sur quoi repose cette confiance, il faudra examiner les processus et les événements susceptibles de détériorer cette fonction de confinement.
Passé un certain délai, la confiance dans le confinement total n’est plus assurée, il faut donc produire des arguments fondés, par exemple, sur la stabilité des formes de déchets, l’immobilisation géochimique et la faible circulation des eaux souterraines ainsi que la stabilité de l’environnement géologique pour montrer que les relâchements vers l’environnement humain demeurent limités, même si l’on tient compte des incertitudes dans les données et les modèles. À un horizon encore plus lointain, lorsque la stabilité de l’environnement géologique devient problématique, il est probable que les arguments mettant en avant la décroissance radioactive et la baisse concomitante des dangers potentiels des déchets devraient tenir une place plus importante. Bien qu’une évaluation de la dose ou du risque puisse encore être requise par la réglementation, une évaluation moins rigoureuse de ces indicateurs pourrait bien être acceptable compte tenu de cette diminution des dangers potentiels à des horizons extrêmement lointains. " (AEN/OCDE)
La "réversibilité" masque le vrai problème,
occulte la question essentielle du pourquoi de ces déchets.
Les pays nucléarisés ont un impératif majeur : enfouir au plus vite ces déchets qui font tache et les mènent à l'impasse.
Les associations et le réseau "Sortir du nucléaire" posent et poseront inlassablement la même question : faut-il continuer à produire des déchets nucléaires ingérables et empoisonneurs d'avenir ? NON ! La sortie du nucléaire est impérative, urgente, et doit être au centre de tous les débats politiques à venir.
de SAQUI Yann @ 12/03/2011 - 20h01 a dit:
no comment :
http://www.rue89.com/2011/03/12/apres-le-seisme-le-japon-toujours-sous-alerte-nucleaire-194403
désolé pour le copié-collé
Le vainqueur est quand même Yann niveau copier coller!!
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Je voudrais poser une question à ceux qui prône le "sortir du nucléaire":
Quelles sont les solutions aujourd'hui, nous permettant de "sortir du nucléaire", tout en conservant le niveau de vie actuel?
Eléments de réponse (ce n'ai que mon avis):
- Le nucléaire est remis en cause, ce que je peux comprendre après ce genre de catastrophe, cependant la mémoire des gens est tellement éphémère qu'il se pose la question de savoir si ce débat ne va pas servir uniquement à l'aspect politique/électoral, pour faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre en 2012?
- Dans le cas d'une vie sans nucléaire, par quoi serait compensé l'énergie manquante? Eolien, solaire et hyrdolique uniquement? Ou aussi charbon, pétrole et gaz?
- D'après le graphique ci-dessous, montrant les prévisions de consommation d'énergie dans le monde jusqu'en 2030 :
Pensez-vous qu'il serait une bonne idée de supprimer une des énergies participant au "mix énergétique"?
- Dois-t-on choisir entre énergies émétrices de gaz à effet de serre et/ou énergie nucléaire?
- Que fait-on en 2050-2070 lorsque les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) seront épuisées, ou en tellement faible quantité que les prix auront explosés?
- Pensez-vous vraiment qu'il est réaliste de penser remplacer le nucléaire, mais aussi les autres énergies polluantes par l'éolien, le solaire et l'hydrolique? Par réaliste, je veux dire politiquement envisageable? Car beaucoup se plaignent des éoliennes (alors qu'il n'y en presque pas en France comparé à l'Allemagne) et de la dégradation du paysage. Beaucoup se plaigne des barrages hydroliques pour les mêmes raisons, ainsi que pour la faune piscicole.
Ce sont plein de questions que je pose aux "utopistes" de ce forum. Je ne dis pas "écolos", mais "utopiste", car moi-même je me considére comme "écologiquement responsable", étant attentif à ma consommation d'énergie, ma production de déchets ménager etc...
Mais je vous en prie, ne me répondez par un copié-collé de chez "Sortons du nucléaire", donnez votre propre avis, à partir de vos connaissances et expériences personnelles!
En ce qui concerne mon avis sur ces questions, je crois qu'il ne faut surtout pas rentrer dans le jeux alarmiste du style : "arrêtons le nucléaire au plus vite", ceci bloquerait beaucoup de projets, ferait disparaître beaucoup d'argent déjà investi, surtout que ce débat sera surement un débat éphémère, et qu'après 2012, lorsque la catastrophe au Japon sera sorti des esprits, tout recommencera comme avant. Mais plutôt en prônant une vision à long terme: optimisation des énergies actuelles et développement de nouvelles technologies, par rapport aux effets de mode: sortons du nucléaire car il y a eu une catastrophe, alors que dans 2 ou 3 ans on recommencera exactement comme avant, en ayant perdu ces 2 ou 3 ans de recherches.
(c'est qui se passe avec la crise économique de 2007, pensez-vous que le monde économique à changé aujourd'hui?? Ralenti un temps certes, mais changé surement pas)
Donc en ce qui concerne Mes propositions:
- Renforcer le contrôle au niveau de ces centrales nucléaires à l'échelle mondiale, par des organismes indépendants internationnaux.
- Ne pas bloquer les projets en cours, qui sont nos seules opportunités pour améliorer les technologies, la sécurité et la prévention d'accidents.
- Continuer à promouvoir le "mix énergétique", et ne bloquer aucune fillière, comme apparament il a été le cas avec le solaire (d'après ce que la porte parole de "sortir du nucléaire" a dit sur Itélé).
- Ensuite ne pas continuer à raisonner de manière Française, mais Européenne (voir au delà, mais déjà Européenne serait une grande avancée pour l'esprit Français). Car je vous rappelle que Tchernobyl n'était pas en France, mais nous a concerné. Donc apporter du soutien aux autres pays nucléarisé, car cela nous concerne aussi, et que nous sommes censé être à la pointe de cette technologie.
- Promouvoir les projets Européens et internationnaux. Comme le projet ITER (il y en a d'autres) mais qui, je le répète, n'a aucun risque d'emballemant de la réaction, et pouvant à terme nous permettre d'obtenir une énergie relativement propre et illimitée, ou dans d'autre projet, pouvant permettre un meilleur retraitement des déchets nucléaire par exemple, ou optimiser le rendement etc... Le projet Phénix, qui a été arrêté, n'a fait que retarder les expériences et les avancées technologiques, car les scientifiques travaillent toujours sur le sujet aujourd'hui, simplement ils n'ont plus leur installation pour effectuer leurs expériences, ils doivent se rabattre sur d'autres installations moins optimisées.
- Ne pas tomber dans la situation alarmiste, car il faut quand même remettre les choses à leur place,sur le fait que c'est le Tsunami qui a provoqué ces déficiences au niveau du circuit de refroidissement des centrales, et en aucun cas le tremblement de terre. Donc en France au niveau d'un Tsunami, j'entends par la un vrai tsunami, (pas une Tempête Xynthia), a peut de chance de toucher l'Europe.
En tout cas c'est là le fond de ma pensée, j'attends vos commentaires pour continuer ce débat.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Tu postes tout de suite parce que tu as peur que l'un des dômes saute bientôt ?
T'imagines quoi : on est déjà dans Tchernobyl, sinon pire.
Toi qui est dans le nucléaire : porte toi volontaire pour aller aider les types qui sont restés dans la centrale et qui vont y passer dans moins d'un mois. Après on discutera.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
La hyène @ 15/03/2011 - 10h22 a dit:
Il doit vraiment te manquer une case.
Tu postes tout de suite parce que tu as peur que l'un des dômes saute bientôt ?
T'imagines quoi : on est déjà dans Tchernobyl, sinon pire.
Toi qui est dans le nucléaire : porte toi volontaire pour aller aider les types qui sont restés dans la centrale et qui vont y passer dans moins d'un mois. Après on discutera.
Ca commence !
10h28. Deux brèches dans le mur extérieur du réacteur 4 à Daiichi
Deux brèches de huit mètres de large sont apparues dans l'enceinte extérieure du bâtiment de la quatrième tranche de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi à la suite d'une explosion survenue mardi, annonce l'Agence de sûreté nucléaire japonaise. L'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) avait déclaré un peu plus tôt que la radioactivité s'échappait «directement» dans l'atmosphère au niveau du site de la centrale.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
La hyène @ 15/03/2011 - 10h22 a dit:
Il doit vraiment te manquer une case.
Tu postes tout de suite parce que tu as peur que l'un des dômes saute bientôt ?
T'imagines quoi : on est déjà dans Tchernobyl, sinon pire.
Toi qui est dans le nucléaire : porte toi volontaire pour aller aider les types qui sont restés dans la centrale et qui vont y passer dans moins d'un mois. Après on discutera.
Tu sais il nous manque à tous des cases, c'est ce qui fait notre complémentarité.
En ce qui concerne poster tout de suite histoire d'avoir raison plus tard, tu nous en a fait une belle démonstration précédemment, je ne peux pas m'y frotter.
En ce qui concerne la brèche ils en parlent depuis 7h du matin.
Cependant, je ne nie aucunement la tragédie qui se produit en ce moment, mais vous m'excuserez de vouloir continuer le débat. Après si il faut être politicien pour parler de politique, si il faut être philosophe pour parler d'idéologie... Dans ce cas je vais dire que je suis né en 1986, j'étais donc relativement jeune quand le nuage de Tchernobyl nous a atteint (nul ne sait comment notre génération réagira à 30-40 ou 50ans). Tout ce que je sais, c'est que 25ans après Tchernobyl, le nucléaire n'a pas été remis en cause en France. Aujourd'hui il y a une tragédie au Japon, tous les politiciens s'alignent pour dire qu'il faut entreprendre quelque chose autour du nucléaire, alors je réagit en demandant si cela n'est pas juste éphémère comme ca l'a été en 1986.
Et peut-être que je dois le répéter une nouvelle fois, pour être un peu plus clair, je ne travaille pas dans le nucléaire, je travaille dans le domaine de la mécanique sur un projet de fusion nucléaire (deux choses: 1 - différencier fusion et fission, 2 - je n'y connais rien niveau nucléaire). Je n'ai jamais été partisan du nucléaire, mais je pose juste la question de savoir quelles sont nos possibilités d'en sortir.
Cela étant, je suis d'accord avec toi, c'est facile, et pas très héroique, de parler de tout ca assis derrière son écran pendant que d'autres sont directement touchés par cette catastrophe. Après quand il y a une guerre on ne demande pas d'avoir été soldat pour être du débat, ou lorsqu'un avion s'écrase, on ne demande pas d'être de la famille des victimes pour en discuter...
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Rhumaroo @ 15/03/2011 - 11h16 a dit:
En ce qui concerne poster tout de suite histoire d'avoir raison plus tard, tu nous en a fait une belle démonstration précédemment, je ne peux pas m'y frotter.
Hé Ducon, j'ai audité AREVA en 90 ! C'est depuis que je suis anti-nucléaire.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
La hyène @ 15/03/2011 - 11h20 a dit:
Hé Ducon, j'ai audité AREVA en 90 ! C'est depuis que je suis anti-nucléaire.
Hé oh!! J'ai rien contre les anti-nucléaires! Je pose des questions, je demande quelles sont nos possibilités, et je donne mon avis. Je vois pas ce qu'il y a d'offensant.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
ce croient tout permis les padawones
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
En France on a tout fait pour qu'il y ait pas moyen d'en sortir ! OK.
Mais on va en sortir. C'est pas compliqué. Tu vas découvrir la fusion.
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Si on essayait de rester courtois?
On le sais qu'en France le nucléaire, c'est l'une de nos rares industries exportables, donc forcément, on a tout fait pour le privilégier. Et je vois mal nos dirigeants se tirer une balle dans le pied en disant qu'on va sortir du nucléaire.
Mondialisation, recherche du profit quand tu nous tiens...
La solution, c'est de mettre en place de nouveau dispositif et donc faire de la R&D pour trouver d'autres solutions énergétiques au moins aussi rentables. Les éoliennes on a du mal à stocker, ça heurte la sensibilité de certains quant au paysage, ça fait du bruit... en offshore ça modifie la rotation de la Terre mouhahahahaha
les marées pourquoi pas?
Re :STOP A LA PUB MENSONGERE D'AREVA, Avec notre ponion à tous...
Rhumaroo @ 15/03/2011 - 11h16 a dit:
mais je pose juste la question de savoir quelles sont nos possibilités d'en sortir.
A la boche : on tape dans le tas !
Reuters 12h10. La chancelière allemande Angela Merkel annonce la fermeture immédiate et pour trois mois des sept réacteurs mis en service en Allemagne «avant la fin 1980». «Nous allons engager un examen de la sécurité de toutes les centrales nucléaires», déclare la chancelière.