Re :Languedoc-Roussillon Chômage, la maladie chronique de la région
La hyène @ 08/09/2012 - 18h05 a dit:
Le_Touriste @ 08/09/2012 - 10h37 a dit:
CHRISTOPHE ROUSSE @ 08/09/2012 - 10h08 a dit:
Réfléchie 2 seconde , une machine qui vend à une machine n'a aucun intérêt , par contre des machines qui vendent à des humains ( exemple : les caisses automatiques ) ca , c'est le rêve absolue du Capitalisme ...
C'est pas ça le problème, je voulais juste souligner, par un raccourci de langage, que la productivité augmentant, toutes choses égales par ailleurs, le nombre d'employés ne peut que baisser (et c'est ce qu'on observe). Et les armées d'informaticien et autres spécialistes de la productique (robotique), ne comblent pas les trous.
Par conséquent tu as de moins en moins de clients parce que soit les consommateurs sont les employés d'entreprises qui ne ne payent plus assez (avec le taux de chômage actuel ils ne vont pas aller voir ailleurs, il n'y a rien ailleurs, donc ils acceptent), soit parce qu'ils n'ont pas encore trouvé un boulot ou qu'ils l'on perdu. La mondialisation en rajoute une couche, mais même sans ça, on aurait une crise.
C'est le début, j'espère pouvoir m'en tirer et avoir une retraite (mais ça ne va pas être terrible), pour les générations qui me suivent, ça va être très difficile.
C'est le genre de raisonnement foireux que tiennent les économistes de bistrot. En fait, tout a commencé quand on inventé le levier et la roue. Ca a tout de suite été le bordel. Après, on a inventé les médicaments, ce qui a foutu encore plus le bordel. Franchement c'était mieux avant.
C'est vrai que les hyènes n'ont pas vraiment l'esprit critique, et se lèvent tard

En tout cas ça fait plaisir de voir que tu retrouve du mordant, je commençait à avoir des doutes...

Mais ça se chiffre facile, simplement en discutant avec les anciens.
J'en connais qui sont partis avec à la retraite la garantie de ne pas descendre en dessous de leur dernier salaire + une jolie prime. Et ce n'était pas des cadres. (début des années 80). De nos jours c'est de la science-fiction sauf pour quelques PDG.
Et là, oui, je sais, ça parait con, mais au niveau du fric, c'était mieux avant. Je dirais que plus exactement, en ce moment on est au sommet de la courbe et on attaque la descente. Et je ne fais pas partie, loin s'en faut, des gens qui auront le plus de problèmes.
Mais quand on a des momes, forcément, on se pose des questions sur leur avenir.