La hyène @ 11/04/2011 - 12h08 a dit:
Je vais la mettre dans ma signature.
ravi que tu reconnaisses que tu es aussi con que les gros cons mainstream...
rassures toi je n'en avais aucun doute auparavant.
"M. Pierre-Henri Leroy, le président de Proxinvest, société indépendante d’analyse et de conseil politique, offre son assistance dans l’exercice du vote des actionnaires de société. Dès le 19 mars 2002, dans Le Monde , il insiste sur la nécessité de scinder les activités de banque de crédit et de banque d’affaires afin de revenir au Glass-Steagall Act."
http://www.solidariteetprogres.org/article7628.html(..)
"Une telle analyse incite à revenir au plus tôt aux fondements anti-monopolistiques du capitalisme, la loi Sherman de 1901 (suivie en 1933 du Glass-Steagall Act ) et à proposer la protection de la mission bancaire au moyen de la scission des métiers financiers."
"Peu d’arguments valables sont opposés à cette réforme par les banquiers menacés dans leur monopole. Leur objection essentielle est celle de l’efficacité du modèle universel pour le financement des grandes entreprises. L’efficience est bien à la base du monopole et de la protection du crédit et effectivement, depuis trente ans, le foisonnement des dérivés de crédits a considérablement enrichi la palette des financements et de la gestion de l’incertitude par diffusion d’instruments de pari (ou, ce qui revient au même, de couverture).
Mais, comme l’explique Bernard Lietaer, c’est justement l’efficacité de nos marchés qui est à l’origine des crises systémiques. (…)
Autre objection : celle de la nécessité d’un consensus international autour d’une réforme telle que celle-ci. Mais l’exemple américain en fait fi, et, à défaut d’un consensus toujours possible, un pays qui adopterait, seul, une scission des métiers financiers tirerait un bénéfice immédiat en termes d’assainissement économique général et construirait, en quelques années seulement, de redoutables concurrents « pure players » pour faire face aux banques universelles survivantes. (…)
Pour sortir l’économie de la récession, il convient que les Etats s’emploient à libérer les énergies, au moyen d’une véritable réforme bancaire, dans un cadre concurrentiel et que les conflits d’intérêts monopolistiques aux effets destructeurs soient enfin éradiqués.
Il faut que les banques soient des banques et seulement des banques. Il faut donc, sans attendre, dissocier les différents métiers de la finance."