La hyène @ 07/05/2018 - 12h23 a dit:
J'ai trouvé la solution.
Vous prenez les choses par le mauvais bout (si j'ose dire). Plutôt que d'investir pour décorer vos locaux dans lesquels vos patients déambulent tous nus, faites comme ce collègue rusé : l'inverse !
Ne déplaçons pas les oeuvres d'art dans le lieux de soin, c'est trop onéreux !
Plaçons les salles de soins dans les musées, ainsi, ce sera gratuit pour les enseignants et les simples d'esprit qui, comme chacun sait, forment des cohortes d'hypocondriaques. De plus, le corps médical, qui a des difficultés permanentes à payer ses impôts, n'aura pas à investir, même pas dans des locaux. Il faudra simplement veiller à ce que de mauvais esprits ne viennent pas faire des blagues salaces quand madame Pichegru aura mis le étriers.
Seul inconvénient, tout le monde sera tout nu (ce qui pourra provoquer des confusions entre êtres humains et oeuvre d'art).[/color]
Mais de toute façon, c'est déjà fait, j'ai même lu ça dans le Figaro. C'est dire.
La raievolution est en marche !
C'est ici qu'il faut cliquer
Spencer Tunick, photographe plasticien, n'a pas manqué d'entretenir la confusion en convoquant les nudistes par milliers pour ses exhibitions d'exhibitionnistes.
A ce propos, vous pouvez même vérifier que lui aussi a eu sa période bleu bite.
Sinon, ces histoires de naturistes, c'est sans moi.
Personnellement, les gens qui se baladent à poils me hérissent le poil.
Mais effectivement, sans doute porté aux nues par la mairie de Paris, je vous confirme que les naturistes s'y reproduisent comme des lapins.
Bowlings, restaurants, musées, c'est une horreur.
Il y en a partout.
Au bois de Vincennes, ils ont carrément leur espace réservé qui est ouvert depuis mi avril.
Naturellement, comme personne n'a osé posé de clôtures électriques, vous pensez bien qu'ils s'égayent et s'égaillent bien au-delà de leur périmètre.
Or, dans le même secteur, Cruchot et ses collègues sont chargés de verbaliser la clientèle des travailleurs du sexe.
Vous devinez que ceci donne parfois lieu à des malentendus fâcheux.
Décontenancé, un agent de la Maréchaussée me confiait l'autre jour :
"On est sélectionné pour notre oeil de lynx et notre finesse psychologique hors pair, mais comment voulez-vous qu'on distingue dans la pénombre les nudistes qui ont le vent en poupe des types à poil qui ont le feu au cul ?"