petit recentrage

Chaque année, l’air du grand nord canadien s’emplit d’une odeur de sang. La banquise se teinte d’un rouge écarlate. Le sang de phoques innocents colore les glaces. Un carnage en pleine nature qui se perpétue d’année en année dans une indifférence relative. Cette année encore, le Canada donne son accord pour l’abatage de 400 000 têtes.
Plusieurs dizaines de milliers de phoques seront à nouveau abattus sur les vastes étendues glaciaires du grand nord Canadien courant 2015. La plupart des animaux tués ne sont encore que des jeunes phoques. Pas assez véloces pour s’échapper, ils tombent facilement aux mains des chasseurs. Leur peau est particulièrement appréciée de l’industrie textile de luxe.


Les règles internationales en matière n’imposent pas de normes d’abattage sans cruauté. Ce vide légal donne une liberté totale aux gestes particulièrement cruels. Fusils, harpons, ou encore des gourdins de bois munis d’un crochet appelé hakapik.
Mais la peau n’est pas le seul motif à ces massacres. Certains chasseurs des Îles-de-la-Madeleine vont jusqu’à organiser des excursions où le touriste moyen est invité à abattre des phoques sauvages.