"On dirait Jason 34 et Fra 5 en train de regarder les posts de la Hyène "
C'est bon , j'ai trouvé ......
Re :Acheter en 2018
Posté : 13 mai 2018, 13:21
par LOLA
CHRISTOPHE ROUSSE @ 13/05/2018 - 08h15 a dit:
"On dirait Jason 34 et Fra 5 en train de regarder les posts de la Hyène "
C'est bon , j'ai trouvé ......
Meuh non, la vraie réponse est :
"On dirait la femme de Christophe Rousse et Lola regardant les orifices de Jason 34 et Fra 54 sur le post de la Hyène "
Ai-je bien compris votre niveau d'humour testostéroné ?
En Fait, Christophe, tu as raison FRA a oublié un vocable et maintenant il essaie de se rattraper en affirmant qu'il l'a fait esssprès et que celà a du sens
Sur ce, la temp est remontée à 17 ° + soleil, je m'excuse d'aller naviguer,
bizz
Re :Acheter en 2018
Posté : 16 mai 2018, 22:02
par Dr Moreau
La hyène @ 10/05/2018 - 21h37 a dit:
En plus de l’œuil de lynx du flic, il faut surveiller en plus l'oeuil de bronze dans le bois de Boulogne.
La police n'en peut plus et on les comprends.
D'autant qu'ils sont un peu perdu, car on trouve également dans les musées.
Mais ou va t'on !
(...)
Visiblement, vers des temps obscurs.
David Cerny, Brownnosers
Re :Acheter en 2018
Posté : 22 juin 2018, 13:16
par Dr Moreau
A l'instar de la dérision et du second degré, l'art contemporain adore le plagiat.
En conséquence, pour ma salle, je pense à une stèle en marbre.
C'est con les canards une stèle mais ça fait cossu (c) M.Audiard Dr Moreau
Une citation d'Audiard avec Bébel, je me doutais bien que ça allait attirer le Funlolo.
D'ailleurs, ces canards décoratifs me rappellent l'histoire suivante dont vous avez peut-être déjà entendu parler.
On la doit à un plasticien belge qui fait parti des artistes contemporains les plus renommés.
Après avoir tatoué bon nombre de porcs et s'être attiré les foudres de Brigitte Bardot, Wim Delvoye, l'artiste, a fini par jeter son dévolu sur un dos humain.
Le tatoué, un suisse, a signé un contrat par lequel il accepte d'être dépecé, tanné et encadré après sa mort.
Pour l'instant, il est vivant même si son tatouage ne lui appartient pas car il a été vendu.
Le nouveau propriétaire est un allemand.
Outre le droit de le revendre, il a également acquis le droit d'exposer son tatouage, c'est-à-dire le dos du suisse, un certain nombre de jours par an.
J'espère que vous suivez.
D'un autre côté, tant qu'on ne vous convoque pas comme juriste pour départager un litige entre le belge, le suisse et l'allemand, vous pouvez continuer à couler des jours heureux.
Ici sur le sol français, au musée du Louvre.
Wim Delvoye, Tim - tattooed skin - lifesize
Bien qu'il ait aussi la performance dans la peau, Stelarc, artiste australien, n'a pas encore eu, me semble-t-il, les faveurs de notre grand musée.
Parmi ses oeuvres les plus connues mais les moins photogéniques, il a concocté un cocktail obtenu avec la liposuccion de sa propre graisse.
Aïe, j'ignorais que vous étiez en train de déjeuner.
Bon, maintenant que le mal est fait, attendez la suite avant de vous essuyer.
Il ne s'agit pas ici d'illustrer l'insoutenable légèreté de l'être dixit Milan Kundera mais de témoigner de l'obsolescence du corps humain et nous préparer à notre avenir d'organisme cybernétique.
Maintenant, je ne vous en voudrais pas si vous ne distinguez qu'une apostrophe entre l'art conceptuel et lard conceptuel et que vous estimez qu'il s'agit plutôt d'un morceau de choix pour une boucherie un tant soit peu anthropophage.
Stelarc, Ear On Arm Suspension
Jusqu'au-boutistes sinon kamikazes, les artistes japonais aiment aussi les performances qui déchirent.
Notamment le regretté Saburo Murakami.
Un grand discours prônant la réconciliation de l'esprit humain et de la matière accompagne un cérémonial et des congratulations guindées.
Si vous voulez assister à la violence inouïe de cet événement, ou bien si vous êtes amateur de burlesque, c'est ici.
Saburo Murakami, Iriguchi
Souvent, le message est plus simple à décoder.
La société de consommation c'est pas bien.
On en profite d'ailleurs pour sensibiliser à la puissance de l'art du XXI siècle des régiments d'écoliers qui pourront conclure après une sortie au musée, en orthographe tout aussi contemporaine, sa fé reflechire.
Difficile de compter le nombre de participantes à cette oeuvre collégiale censée jeter l'opprobe sur une célèbre marque de luxe à travers son logo.
Roman Moriceau, Chic on the Wall - chiures de mouches
Au cas où la fonction ironique de cet art débilitant puissant vous échappe encore, je vous propose de terminer la série du jour par une épreuve de rattrapage.
