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En tant que digne habitant de Caen et ses environs, le Niluje est plein de ressources.
Et il ne se laisse jamais prendre au dépourvu. Jamais.
C'est pour ça, qu'en bon Normand prévoyant, il avait rempli la soute de la R19 de quelques boutanches de calva du grand père de derrière les fagots (NDLR : le grand-père aussi avait fini derrière les fagots, enfin sous, plus exactement. On lui avait bien dit de ne plus descendre à la cave pour refaire le plein quand il était bourré. Mais bon, le Normand, vous savez ce que c'est. C'est comme le claquos coulant, ça a du caractère. Du coup, il s'était ramassé la réserve de bois pour l'hiver sur le coin de la gueule en voulant attraper cette putain de bouteille qui ne voulait pas venir. Mais bon, c'est une autre histoire, ne nous laissons pas distraire. On n'est pas là pour rigoler.).
Parce que la bière, ça va 5 minutes. Mais ça lui donne des gaz. Et il a pas vraiment besoin de ça (NDLR : en plus du régime cassoulet!).
Là ou il a une petite faiblesse, le Niluje, c'est dans le choix de ses partenaires de voyage. Le Kipu, par exemple. Pas que ce soit un mauvais bougre. Mais bon, il est breton. Du coup, quand on lui explique que c'est pas la peine de forcer comme un ane pour sortir la tente du coffre, il écoute pas. Et quand la bouteille de calva du grand père finit indignement sa vie sur un rocher pourri au milieu d'une décharge marocaine après un magnifique vol plané entre une tente volage et l'air abruti du Kipu surpris par sa force, tout ce qu'il sait dire, c'est : "désolé"! Le grand père aurait été encore de ce monde, il lui aurait botté le cul, à ce jeune qui respecte rien! Mais bon, le Niluje, la violence, c'est pas son truc... Il a donc dit adieu à sa bouteille avec une larme émue et une pensée pour le pépé...
Par contre, pas idiot, le Niluje. Il a donc planqué les rescapées dans des bouteilles d'eau en plastique histoire d'éviter la récidive...
Mais vraiment, il a pas de bol avec ses camarades de jeu... Le Rusty, par exemple... Non content d'être °°° Mot Interdit °°° au point de mettre du super dans son Trafic diésel, il s'était subitement senti pousser des talents de mécano en voyant sa bielle s'envoler à travers son capot. Mais bon, la mécanique, c'est comme la connerie : ça fait des taches! Du coup, il avait pas trouvé mieux que de prendre la première bouteille de flotte qui traine pour se laver les mains. Ah, c'est sur, ça décapait bien. Et le Rusty étant ce qu'il était (NDLR : j'ai rien contre les Sup de Co, mais quand même...), il avait fallu la bouteille entière pour se rendre compte que c'était pas naturel, une flotte qui détache si bien la graisse et qui sent la pomme (NDLR : y'en a...) Niluje avait donc dit adieu à sa deuxième bouteille de Calva qui s'était diluée dans une mare de graisse.
Mais le Normand est presque aussi persévérant (NDLR : qui a dit tétu?) que le Breton. Le Niluje, il avait décidé de se mettre une mine au Calva à Essaouira, et bien malin qui l'en empêcherait! Fort de ses bonnes résolutions et de ces expériences extrèmement enrichissantes, il ne quittait plus la dernière bouteille depuis!
Et c'est fier comme un bar-tabac qu'il avait pu sortir la rescapée pour leur première soirée à Essaouira... Le temps d'avaler un petit couscous avec le rosé qui va bien, et il pourrait enfin bénir le grand père pour tout le mal qu'il s'était donné!
Mais décidemment, il devrait vraiment faire attention à ses copains de beuverie! La Rustine, par exemple. La bourge de base, ça sait pas boire. Ca sait juste se mettre minable. Du coup, quand le Niluje avait fait remarquer qu'il valait mieux y aller molo sur la bibine, vu qu'elle décrochait bien et que du 30 ans d'age, ça se dégustait, , elle s'était sentie obligée d'exister un peu avec ses 3 verres de rosé dans le nez et avait décidé de s'enfiler la bouteille cul sec, histoire de prouver que le prolétariat n'avait pas le monopole de l'alcoolisme (NDLR : apparemment, de la connerie non plus)!
Le temps qu'il réagisse, le pauvre Niluje, la moitié du calva avait terminé dans l'estomac de la Rustine et l'autre moitié sur le tapis sous les yeux navrés du Kipu qui aurait bien taté de la goutte, tout de même...(NDLR : en fait, il n'y avait fait qu'un bref séjour, dans l'estomac, et etait vite retourné retrouver sa moitié sur le tapis...). Du coup, ça l'a quand même un peu énervé, le Kipu, et il avait galamment fait remarquer à Rusty que sa copine était complètement gelée...
Ce à quoi celui ci avait répondu toujours aussi galamment qu'effectivement, elle était aussi chaude qu'un iceberg et que pour une fois qu'on arrivait à lui enfiler quelque chose, il allait pas raler...
Enfin, on suppose, parce que le Niluje l'avait pas laissé terminer et lui avait balancé son couscous en travers de la tronche...
Résultat des courses: le Niluje était vert (pomme), la Rustine malade, le Kipu frustré et le Rusty tirait la gueule....
C'est un fameux rider fin comme un crapaud, Hisse et ho, le Rusty à l'eau! Dix huit nœuds, sur son gros tonneaux : Il est fier de s'être mis à l'eau.
{Refrain:} Prends donc la vague et prends donc le vent. Hisse et ho, le Rusty à l'eau! Si je peux toujours droit devant, Nous irons jusqu'à Essaouira.
Je pars pour de longs mois dans mon Trafic Renault. Hisse et ho, le Rusty à l'eau! D'y penser j'avais le cœur gros En grillant le feu devant Saint-Malo.
{Refrain}
On prétend que là-bas le shit coule à flots. Hisse et ho, le Rusty à l'eau! On trouve ça au fond des kasbah. J'en ramènerai plusieurs kilos.
{Refrain}
Blindé, j'oserai charger le swell gros. Hisse et ho, le Rusty à l'eau! Au pays, je ferai le beau. De gros sauts, je pass'rai... pas trop tot.
Prends donc la vague et prends donc le vent. Hisse et ho, le Rusty à l'eau! Puisqu'ici j'ai pas le niveau, Nous irons jusqu'à Essaouira.
chapitre 16 : il était un petit navire, il était un petit navire, qui n'avait ja-ja-jamais navigué...
Bon, fini de plaisanter.
Ils étaient enfin arrivés. Ils touchaient au but. La vague. Celle pour laquelle ils avaient roulé, lutté, galéré. Celle pour laquelle ils en avaient même chié (NDLR : le calbut de Niluje s'en souvient encore...). La droite de Moulay.
Elle déroulait devant eux, superbe, puissante, décoiffée par le puissant thermique marocain. Deux bons mètres dans les séries, et pas une seule planche au peak, à cette heure matinale.
Et ils étaient tous en admiration devant elle, en recueillement avant de passer à l'action (NDLR : à une Rustine près qui n'en avait strictement rien à péter et avait déjà repéré le bar au dessus du spot, et à un Rusty près qui trouvait que, quand même, ça faisait un poil gros pour sa Tribal...et son niveau!).
Niluje ert Kipu furent les plus prompts à dégainer, et 10 minutes plus tard, ils passaient les rpemières mousses.
En parlant de mousses, Rusty aurait du se cantonner à celle du bar, qui ont le bon gout de se laisser boire au lieu de vous bouffer tout cru. Parce qu'avec ses quelques navs sur le l'étang du Boulet (ben oui, c'est tout ce qu'ils avaient trouvé à Sup de Co Rennes, pour aller naviquer) et ses trois sorties dans la baie de Sallenelle, il tirait un poil court. Du coup, il en a passé une, deux, mais s'est fait ramasser à la troisième...
Le premier truc que t'apprends en vague, c'est à ne pas lacher ton matos quand tu manges. C'est ce qu'à pensé Kipu en se demandant quel était le crétin qui avait laissé filer la planche qu'il venait de ramasser dans les chevilles et l'avait envoyé direct dans les blocs...
Bon, il a pas fondamentalement été surpris en reconnaissant la Tribal, mais il l'a été beaucoup plus en voyant le trou qu'elle avait fait dans sa planche, qui du coup, ne flottait plus du tout comme une 75 litres...
La suite au prochain épisode...
La recette du jour : je sais pas encore, mais elle sera accompagnée d'une petite mousse bien fraiche!
n'empêche qu'avec toutes vos conneries aussi excellentes qu'elles soient (tu devrais écrires des textes pour kyo mimich nan parce que j'adore kyo) mon pauvre rusty il doit pas se sentir bien surtout qu'on ne sait tjs pas comment lui il a vécu les choses, je le connais un peu il va pas se laisser faire sans rien dire mais avouez que 1 contre tout DW ça fait du monde même si on sait écrire comme un génie et qu'on a plein de courage.
je propose que le roman prenne fin et qu'on le laisse tranquille mon copain rusty.
Moi, je suis prêt à défendre le Rusty. Je propose qu'on continue le roman quand même parceque ca me fait marrer et qu'au TAF au mois d'aout, c'est pas drôle.
Pour Rusty, c'était réglé : il avait mangé copieux à Moulay, donc plus trop faim...
Pour Kipu, c'était un peu plus complexe : il aurait bien dégusté encore quelques vagues, mais sa planche avait tellement bu qu'elle ne tenait plus la mer...
Pour Niluje, c'était très simple : il avait tout le temps la dalle, et la cuisine marocaine ne convenait pas, mais alors pas du tout à son intestin...
Pour Rustine, y'avait à boire et à manger... Ca dépendait de son humeur, et en ce moment, la tendance était plutot à l'orage...
Donc, chacun, pour des raisons diverses et (a)variées, commençait à songer distraitement que ce serait pas mal d'envisager le retour... Surtout que vu le temps mis pour descendre (je vous fais pas le résumé des épisodes précédents!), ça commençait à sentir plus fort la fin des vacances que les pieds, pour une fois...
Ils décidèrent donc de se faire une dernière soirée resto avant le grand départ, histoire de fêter leur beau séjour (c'était court, mais....court!), et faire taire toutes les rancoeurs qui avaient pu s'accumuler tout au long de la route.
Rusty, Niluje et Kipu étant un poil court niveau carburant (NDLR : ils leur restait plus une flèche!) et Rustine ayant fermé les cordons de la bourse, ils optèrent pour une bonne sardinade sur le port.
Du coup, les rancoeurs ressortirent aussi vite que les sardines, parce que pour être sur de manger du poisson frais, c'est mieux de le voir... et la nuit, toutes les sardines sont grises!
Le premier but fut l'oeuvre de Niluje (ah, décidemment, toujours des problèmes digestifs!), et, hasard ou vengeance délibérée, il scora Rustine au premier tir(NDLR : en fait, après confession de l'intéressé, il n'avait pas plus digéré le coup du calva que les sardines). Qui s'empressa de répliquer par un autogoal dans son sac à main Prada... Rusty doubla alors la mise, vu qu'il avait à cet instant la main dans le fameux sac pour essayer de récupérer du liquide (NDLR : en fait de liquide, il a été servi!). Ca fit marrer Kipu, mais pas longtemps. Parce qu'un sac à main plein de sardines pré-digérées dans la tronche, ce fut plus fort que l'appel de la mer pour celles qui s'accrochaient désespérement au fond de son estomac et elles décidèrent de rejoindre leurs congénères. Kipu conclut donc la marque sur une magnifique reprise de volée dans les arrets de jeu.
La suite au prochain épisode...
La recette du jour : circulez, y'a rien à bouffer!
n'empêche qu'avec toutes vos conneries aussi excellentes qu'elles soient (tu devrais écrires des textes pour kyo mimich nan parce que j'adore kyo) mon pauvre rusty il doit pas se sentir bien surtout qu'on ne sait tjs pas comment lui il a vécu les choses, je le connais un peu il va pas se laisser faire sans rien dire mais avouez que 1 contre tout DW ça fait du monde même si on sait écrire comme un génie et qu'on a plein de courage.
je propose que le roman prenne fin et qu'on le laisse tranquille mon copain rusty. [right][snapback]386886[/snapback][/right]
Je rappelle à l'aimable assistance que toute ressemblance avec des personnages réels ou ayant vécu (par procuration) serait totalement fortuite.
Prochainement sur vos écrans, le dernier chapitre....