galére
Posté : 29 nov. 2003, 09:55
l'année derniére à Marseille au prado, en janvier force 7, 5 ou 6°C, je casse ma tétiére au large.
<br>La plus grosse connerie qu'il y avait à faire je l'ai faite: pensant que la tétiére s'était simplement défaite, je défait le bout à l'amure, oubliant, qu'ainsi mon gréement n'est plus solidaire de la planche. la houle était magnifique et une planche de vagues ça surfe super bien, surtout avec personne dessus, résultat alors que je m'escrime avec ma voile, ma planche execute un magnifique surf.... j'ai jamais nagé aussi vite ( c'est un peu ta survie que tu vois s'éloigner...), et comme dans les films a chaque fois que deux doigts me séparaient de la planche elle repartait, j'ai finalement réussis à la ratrapper, mais une fois de plus c'était mort ( enfin surtout moi). une fois posé sur le flotteur avec le gréement attaché que j'avais réussi à récupérer, j'ai vu que je dérivais vers la plage de la pointe rouge à 2 ou 3 km...il m'a quand méme fallu plus de deux heures pour y arriver.
<br>J'ai quand méme réussi à finir sur la digue, alors que dix métres de nage auraient suffi à l'éviter, mais bon en hypothermie j'y ai méme pas pensé.
<br>Voila pas cool , une bonne leçon: se retrouver en situation de crise en une minute c'est possible, à méditer...
<br>
<br>P;s: merci au frére ainé des Moussilmani ( désolé j'ai oublié ton prénom), qui a essayé de m'éviter la digue, et qui à finalement sauvé mon gréement, alors que ce n'était que du matos, et que j'étais hors de l'eau.
<br>La plus grosse connerie qu'il y avait à faire je l'ai faite: pensant que la tétiére s'était simplement défaite, je défait le bout à l'amure, oubliant, qu'ainsi mon gréement n'est plus solidaire de la planche. la houle était magnifique et une planche de vagues ça surfe super bien, surtout avec personne dessus, résultat alors que je m'escrime avec ma voile, ma planche execute un magnifique surf.... j'ai jamais nagé aussi vite ( c'est un peu ta survie que tu vois s'éloigner...), et comme dans les films a chaque fois que deux doigts me séparaient de la planche elle repartait, j'ai finalement réussis à la ratrapper, mais une fois de plus c'était mort ( enfin surtout moi). une fois posé sur le flotteur avec le gréement attaché que j'avais réussi à récupérer, j'ai vu que je dérivais vers la plage de la pointe rouge à 2 ou 3 km...il m'a quand méme fallu plus de deux heures pour y arriver.
<br>J'ai quand méme réussi à finir sur la digue, alors que dix métres de nage auraient suffi à l'éviter, mais bon en hypothermie j'y ai méme pas pensé.
<br>Voila pas cool , une bonne leçon: se retrouver en situation de crise en une minute c'est possible, à méditer...
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<br>P;s: merci au frére ainé des Moussilmani ( désolé j'ai oublié ton prénom), qui a essayé de m'éviter la digue, et qui à finalement sauvé mon gréement, alors que ce n'était que du matos, et que j'étais hors de l'eau.