Le kite bientôt interdit dans une zone protégée?, petite mer de Gâvre
Posté : 28 mai 2009, 09:58
Vu sur le web ce matin<br /><br />
<a href="http://www.lorient.maville.com/actu/act ... Htm</a><br /><br />
Petite mer de Gâvres : le kitesurf en sursis ?<br /><br />
Zone doublement protégée, la petite mer de Gâvres a défrayé la chronique pour des histoires de palourdeset de dunes. Aujourd'hui, il est question de la pratique, tout juste tolérée, du kitesurf.<br />
Huit kilomètres de front de mer sur l'océan, quinze sur la rivière d'Étel mais aussi quatre sur la petite mer de Gâvres... « Pêche, plongée, glisse, plaisance : la diversité d'offres de loisirs nautiques rend notre secteur très attractif, se félicite Adrien Le Formal, maire de Plouhinec. Mais la fragilité globale du site nous impose de jouer la qualité avant la quantité. »<br /><br />
Moins que la présence de jets ski sur la rivière, celle d'adeptes du kitesurf ¯ une planche tractée par un cerf-volant ou une aile ¯ sur la petite mer de Gâvres a suscité des réserves. D'autant que cette enclave est classée zone spéciale de conservation et zone de protection spéciale.<br /><br />
« À marée haute, estiment des spécialistes, cette pratique perturbe les oiseaux : ils prennent l'aile de kitesurf pour un rapace et fuient le secteur... » Président de l'association Gâvres kite, Christophe Mauduit conteste « cet argument ancien. Nous n'en avons pas eu, à ce jour, la preuve scientifique ».<br /><br />
Une étude sur l'impact de son sport sur le milieu naturel a été conduite. « Les conclusions sont attendues courant juin. » Sursitaire, le kite est pour l'heure tout juste « toléré ». Une charte constitue le seuil de cette tolérance. Elle dresse la liste des précautions à prendre en termes d'accès au site avec son véhicule et son kite, de navigation, de préservation de la faune et de la flore...<br /><br />
A Plouharnel aussi<br /><br />
Car la première richesse de la petite mer, ce sont ses bernaches cravants et ses grands gravelots dont la présence est « d'importance internationale », sans oublier ses pluviers argentés et autres tadornes de Belon... Les herbiers sont leur havre de paix, les vasières leur garde-manger.<br /><br />
Conscients de la nécessité de préserver cette biodiversité, Gâvres kite est déjà d'accord « pour interdire la pratique lors des périodes de reproduction ». Christophe Mauduit et les vingt et un autres membres de l'association ne manquent pas d'informer les usagers des règles à respecter, et notamment les écoles de kite des alentours. Tous leurs interlocuteurs, ou presque, s'y sont pliés.<br /><br />
C'est le presque qui pose aujourd'hui problème. Adrien Le Formal rappelle qu'il n'a « jamais autorisé le kitesurf sans restriction ». Or, comme la baie de Plouharnel, la petite mer est un lieu idéal pour ce sport, surtout « pour la sécurité des kiters qui ont peu d'expérience. En effet, souligne Christophe Mauduit, on a pied assez loin, le plan d'eau est parfois plat comme un lac et il n'y a pas d'obstacle sous le vent. »<br /><br />
Avant de menacer de prendre un arrêté interdisant le kite au cas « où la surpopulation sur l'eau et le parking deviendrait ingérable », le maire de Plouhinec en appelle à la responsabilité de chacun. À la nécessité que tous les usagers concourent à préserver « ce petit bijou de mer fermée »...
<a href="http://www.lorient.maville.com/actu/act ... Htm</a><br /><br />
Petite mer de Gâvres : le kitesurf en sursis ?<br /><br />
Zone doublement protégée, la petite mer de Gâvres a défrayé la chronique pour des histoires de palourdeset de dunes. Aujourd'hui, il est question de la pratique, tout juste tolérée, du kitesurf.<br />
Huit kilomètres de front de mer sur l'océan, quinze sur la rivière d'Étel mais aussi quatre sur la petite mer de Gâvres... « Pêche, plongée, glisse, plaisance : la diversité d'offres de loisirs nautiques rend notre secteur très attractif, se félicite Adrien Le Formal, maire de Plouhinec. Mais la fragilité globale du site nous impose de jouer la qualité avant la quantité. »<br /><br />
Moins que la présence de jets ski sur la rivière, celle d'adeptes du kitesurf ¯ une planche tractée par un cerf-volant ou une aile ¯ sur la petite mer de Gâvres a suscité des réserves. D'autant que cette enclave est classée zone spéciale de conservation et zone de protection spéciale.<br /><br />
« À marée haute, estiment des spécialistes, cette pratique perturbe les oiseaux : ils prennent l'aile de kitesurf pour un rapace et fuient le secteur... » Président de l'association Gâvres kite, Christophe Mauduit conteste « cet argument ancien. Nous n'en avons pas eu, à ce jour, la preuve scientifique ».<br /><br />
Une étude sur l'impact de son sport sur le milieu naturel a été conduite. « Les conclusions sont attendues courant juin. » Sursitaire, le kite est pour l'heure tout juste « toléré ». Une charte constitue le seuil de cette tolérance. Elle dresse la liste des précautions à prendre en termes d'accès au site avec son véhicule et son kite, de navigation, de préservation de la faune et de la flore...<br /><br />
A Plouharnel aussi<br /><br />
Car la première richesse de la petite mer, ce sont ses bernaches cravants et ses grands gravelots dont la présence est « d'importance internationale », sans oublier ses pluviers argentés et autres tadornes de Belon... Les herbiers sont leur havre de paix, les vasières leur garde-manger.<br /><br />
Conscients de la nécessité de préserver cette biodiversité, Gâvres kite est déjà d'accord « pour interdire la pratique lors des périodes de reproduction ». Christophe Mauduit et les vingt et un autres membres de l'association ne manquent pas d'informer les usagers des règles à respecter, et notamment les écoles de kite des alentours. Tous leurs interlocuteurs, ou presque, s'y sont pliés.<br /><br />
C'est le presque qui pose aujourd'hui problème. Adrien Le Formal rappelle qu'il n'a « jamais autorisé le kitesurf sans restriction ». Or, comme la baie de Plouharnel, la petite mer est un lieu idéal pour ce sport, surtout « pour la sécurité des kiters qui ont peu d'expérience. En effet, souligne Christophe Mauduit, on a pied assez loin, le plan d'eau est parfois plat comme un lac et il n'y a pas d'obstacle sous le vent. »<br /><br />
Avant de menacer de prendre un arrêté interdisant le kite au cas « où la surpopulation sur l'eau et le parking deviendrait ingérable », le maire de Plouhinec en appelle à la responsabilité de chacun. À la nécessité que tous les usagers concourent à préserver « ce petit bijou de mer fermée »...
Je me sens assez oiseau à protéger du coup !