Le poids du gréement n'est pas obligatoirement le plus important.
- SDS SLR 8.4 ( 2006 )
- Pryde RSR Evo II 8.6 ( 2010 )
Pour le poids du kiff :
- La SDS a un mono 2 fois plus épais ( 9eme saison et le temps devant elle )
- 4 cams partout
- 1 latte de plus pour la RSR
Elles sont gréées avec le même mat ( même besoin flex/rigidité ).
En nave hors planning la SDS SLR est bien plus facile à manier,
plus souple et plus légère au niveau sensations.
Le pumping en phase limite va demander moins d'efforts physiques
avec la SLR, à contrario il sera moins efficace.
=> Pumping en fréquence avec la SLR
=> Pumping en puissance avec la RSR
Les différences principales qui peuvent expliquer :
- 10 cm de longueur de wish en plus pour la RSR ( 5 cm de plus au décroché également )
- Fourreau plus large de 7/8 cm pour la RSR.
- Tension à l'amure à la manivelle pour RSR, à la minime pour la SLR
- Creux plus prononcé, plus avancé et plus bas pour la RSR
La SDS devait prendre sa retraite, mais au final c'est elle qui sort
sur la RACEBOARD lorsque le vent n'est pas assez fort ou irrégulier.
La RSR étant par contre l'unique voile sur la Slam Light avec un vent "suffisant".
Un ou deux gros coup de pumping et tout s'arrache de l'eau, ensuite c'est taquet.
Brutasse avant planning elle s'oublie ensuite.
Pour remonter un cran plus loin dans le temps.
J'avais des SDS Speedster 8.8 et 9.8 en 3 cam et fourreau étroit ( 2004 ).
- La 9.8 sur le bon mat n'était pas loin de la RSR 8.6 en sensations encombrement/poids,
malgré son m² de plus ( c'est en réalité une 9.5 ).
Un must avec la FW dans 10/15 nœuds ( 90 Kg à l'époque ) en mode Freeride.
- La 8.8 gréée sur un 490 RDM ( en 2005 avec Spacer maison ) était une plume,
en comparaison ma RSS Mk III 7.0 me semble raide et imposante.
Ma conclusion étant que dans le cadre d'une utilisation Freeride ON/OFF,
une 2/3 cam souple à fourreau pas trop large est un must.- De la souplesse pour un gréement léger dans les mains afin
de faciliter le pumping initial ou la reprise de planning sans se ruiner la santé.
- Des cams pour tenir plus loin et remonter au prés si nécessaire.
- Un fourreau un poil plus large que celui d'une no-cam,
facilite également le gréage/dégréage et limite l'accordéon
qui flingue les panneaux centraux des fourreaux étroits.
Le RDM en 490 pour une utilisation Freeride/Freerace
sans recherche de perf absolue est une solution à envisager sérieusement.
On aura certes moins de rendement en haut de plage,
mais sans être plus débordé qu'avec un SDM.
Par contre la légèreté/maniabilité prend une claque à la hausse.
A la question subsidiaire 1 :
- 7.5 a 2/3 cam et 8.5 No-Cam, départ planning identique ?
Ben non, la 8.5 no-cam partira plus tôt, par contre elle subira beaucoup plus tôt également...
Après, un 7.5 LightWind de Raceboard décollera plus tôt qu'une Freeride 8.5
avec le gus qui saura s'en servir
![:inn:](smileys/innocent.gif)
A la question subsidiaire 2 :
- Palan or not Palan ?
La fonction principale du palan est le réglage de la voile pour les différentes allures.
* Relâcher au largue pour regagner de la puissance.
* Reprendre au prés pour pointer plus prés du vent.
Les voiles ont souvent un bon réglage d'écoute pour une allure donnée ( surtout en Race ).
Réetarquer quand le vent monte n'est pas toujours efficace,
l'évacuation de l'air pouvant être perturbée et rendre la voile plus difficile à tenir.
Le comble étant que, c'est parfois en relâchant un poil que l'on passe mieux...
Bémol hors planning et en vent très light, Un ballon va être plus efficace
on va chercher de la puissance plus que de la finesse de voile,
donc relâcher dans ses moments la.