CHRISTOPHE ROUSSE @ 26/11/2013 - 16h57 a dit:
"Dans ces conditions, le devoir de l'Etat à l'égard du capital devait être relativement simple et clair : il devait simplement veiller à ce que ce dernier restât au service de l'Etat et ne se figurât point être le maître de la nation. Cette position pouvait donc se maintenir entre les deux limites suivantes : d'une part, soutenir une économie nationale viable et indépendante ; d'autre part, assurer les droits sociaux du travailleur.(.....)
La séparation tranchée du capital boursier d'avec l'économie nationale présentait la possibilité d'entrer en lutte contre l'internationalisation de l'économie , sans toutefois menacer en même temps par le combat contre le capital les fondements d'une économie nationale indépendante.(.....)
La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenu le point le plus important de la lutte de la nation pour son indépendance et sa liberté économique. »
De qui est cette maxime , qui du point de vu du joker , est pleine de bon sens ?
le contexte de l'époque avec
F List (allemand) economiste defendant les barrieres douanieres ce qui aurait eviter la crise et la monté des extrèmes
la puissance du liberalisme anglais qui (comme aujourd'hui) veut acceder a toutes les ressources de la planete.. et qui pousse à la guerre des uns contre les autres
F D Roosevelt allait imposer la separation banacaire 6 ans plus tard
le CNR contre le fascisme français (ex banque Worms) etabli la spération bancaire après guerre.
bref rien ne bien nouveau ...
le seul anticapitalisme primaire est la separation tranchée entre bourse et economie..
la bourse ne pose pas de probleme en soi.. mais certains instruments boursiers si
par contre c'est clairement dirigé contre la finance apatride (et celle ci le finança plus tard) ...
on comprend mieux l'effroi que peut présenter la séparation bancaire aux yeux de l'oligarchie...
et
les cartels
"Il s’agit ici de montrer que le système financier oligarchique d’après-guerre, décrit en partie par John Perkins dans son livre Confessions d’un tueur à gages économique [1], représente la continuation des accords de cartellisation des années 20, qui menèrent à la Deuxième Guerre mondiale. Ces accords, que le président Franklin Roosevelt comptait démanteler après la guerre, constituent en quelque sorte un précurseur de la globalisation actuelle."
"En 1926, le Cartel international de l’Acier ouvre ses bureaux au Luxembourg. Il servira de véritable « gendarme privé » du commerce mondial de l’acier de 1926 à 1939. Sa composante allemande, qui regroupe les quatre plus gros producteurs d’acier nationaux, s’appelle Vereinigte Stahlwerke. Dirigé par Ernst Poensgen, Fritz Thyssen, Otto Wolff et autres, ce groupe recevra 100 millions de dollars de la part d’investisseurs privés aux Etats-Unis. Dillon, Read & Co., la société de placement new-yorkaise de Clarence Dillon, James V.Forrestal et William H.Draper, Jr., s’occupe de l’émission des obligations.
Lors de la signature du premier accord international, le 30 septembre 1926,
tous les sponsors du cartel se vantent de ce que le premier pas vers la formation « des Etats-Unis économiques de l’Europe » vient d’être franchi. "
les banques
"Ce qu’on appelle le « système américain d’économie politique » est basé sur le concept de banque nationale, contrairement au concept libéral anglo-hollandais de banque centrale indépendante. Montagu Norman, le gouverneur de la Banque d’Angleterre de 1919 à 1944, fut le principal promoteur de la création de banques centrales indépendantes. Tout comme la Banque l’Angleterre, la Reichsbank allemande appartenait à des intérêts privés. Elle fut dirigée par un protégé de Montagu Norman, Hjalmar Schacht, de 1923 à 1930 puis à nouveau de 1933 (après la prise de pouvoir d’Hitler) jusqu’en 1939, quand il céda la place à Walther Funk."
http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/histoire/article/comment-londres-et-wall-street-ont-mis-hitler-au.html