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Grosse décision à prendre cette semaine, vais-je mettre en vente mon quiver de kites à caissons pendant qu'il vaut encore quelque chose? J'ai la collection complète des Ozone Access (4,6,8,10,12 m2), certains d'entre-eux n'ayant pratiquement jamais sorti du sac (10 et 12 m2).<br /><br />
Commencé ce sport en 2013, de très mauvaise façon,  d'ailleurs. Mon premier kite (un Ozone Frenzy 11 m2 2013) était trop puissant. Et puis, 2013 était une mauvaise année pour les Frenzy, qui avaient une tendance à se replier sur eux-même. Je me suis fait des peurs épouvantables avec ce kite, je pense que j'en ai encore des séquelles psychologiques: une bonne journée de kite pour moi, c'est une journée où je n'ai pas peur.<br /><br />
Une belle saison en 2014 (j'ai même dépassé les 100 km une journée), puis la merde les années suivantes: mauvais hivers, blessure à l'épaule (en kite), rénovations forcées...<br /><br />
L'an passé, une dizaine de sorties, souvent dans des conditions extrêmes (il vente fort, à Québec). Je pense que j'ai passé plus de temps à démêler mes cordes qu'à glisser, finalement.<br /><br />
Et puis, il y a les accès aux spots qui sont de plus en plus compliqués. Hier, j'ai appris qu'on avait installé des affiches interdisant le stationnement sur le bord d'une route longeant un immense champs. Un autre spot qui disparaît. C'est toujours la même histoire: un ou deux kiteux qui ne pensent qu'à leur plaisir immédiat. Tu vas pas te stationner le long d'une route tout de suite après une tempête de neige; la charrue peut pas passer, les gens se plaignent et le problème est réglé assez rapidement avec une interdiction de stationnement. Trois spots qu'on perd comme ça en deux ans.<br /><br />
L'an passé, j'ai eu une discussion assez corsée avec un gars qui bloquait l'accès à une ferme laitière. J'ai expliqué au gars que le cultivateur qui nous permettait de stationner sur sa ferme pourrait bien changer d'idée si le camion ramassant le lait ne pouvait pas passer. Rien à faire, il ne comprenait rien.<br /><br />
Aussi, il y a le risque de blessure. À l'âge où je suis rendu, j'ai pas le goût de perdre une saison de planche à cause d'un accident de kite.<br /><br />
Dernier argument pour me convaincre de tout vendre: le ski alpin, c'est à 9 minutes de chez moi et c'est tellement plus simple.

là où y'a pas de plaisir...  

Plus qu'à tout vendre sauf tes skis et prendre une "wing"  

2boss @ 19/01/2020 - 14h00 a dit:

Plus qu'à tout vendre sauf tes skis et prendre une "wing"  

ça, j'avoue que ça me déplairait pas. Y a une boutique qui est supposé organiser un journée démo, on verra.

ça fait peut-être beaucoup de matos, tu peux peut-être diminuer sans arrêter. Après c'est comme tout y a de mauvaises années mais parfois après ça repart!

Le Québec est immense et malgré cela, tout est privatisé : les bords des lacs, les bords de route (d’après ce que tu dis), les parcs nationaux payants... on a finalement pas mal de chance en France et en Europe ! Je m’étais renseigné sur la pratique du snowkite pour les Pyrénées mais j’habite trop loin des bons spots et je pense que c’est une pratique très élitiste, surtout en montagne. Bon ride

L'an passé, j'ai eu une discussion assez corsée avec un gars qui bloquait l'accès à une ferme laitière. J'ai expliqué au gars que le cultivateur qui nous permettait de stationner sur sa ferme pourrait bien changer d'idée si le camion ramassant le lait ne pouvait pas passer. Rien à faire, il ne comprenait rien.

C'était quoi le raisonnement dans sa tête?

Mouette @ 20/01/2020 - 06h18 a dit:

L'an passé, j'ai eu une discussion assez corsée avec un gars qui bloquait l'accès à une ferme laitière. J'ai expliqué au gars que le cultivateur qui nous permettait de stationner sur sa ferme pourrait bien changer d'idée si le camion ramassant le lait ne pouvait pas passer. Rien à faire, il ne comprenait rien.

C'était quoi le raisonnement dans sa tête?

En fait, c'était une fille. Je lui avait expliqué où le proprio voulait qu'on se stationne, mais elle ne voulait pas le faire, disant que c'était trop loin (100 m), qu'il y avait de la boue, etc. À un moment donné, j'ai abandonné la discussion, on a jamais le dernier mot avec les cons.


Coiff, le bord de la route  était un chemin public, tout comme le Chemin de l'Aéroport qui donnait accès à un champ immense qu'on a perdu l'an passé encore pour la même raison: des cons qui nuisaient au déneigements. Et puis, il y a eu deux autres spots sur des terrains privés et qu'on a perdu, encore à cause de cons.


Tenez, y avait un spot de kite dans la région de Montréal qui a été fermé parce que les kiteux ne respectaient pas trop l'environnement immédiat; c'était devant une église, le curé aimait pas trop voir les filles en bikini, le bruit. Ce qui a fait débordé le vase, c'est quand un kite s'est retrouvé accroché au cloche de l'église. Le curé s'est plaint à la ville et des "no parking" ont vite été installés.


Bref, par défaut, y a toujours moyen de trouver des accès aux spots, mais y a toujours des cons pour nous les faire perdre. Et ce que j'ai remarqué chez les kiteux, c'est que la proportion de connards est assez élevée.

guyt @ 20/01/2020 - 16h28 a dit:

En fait, c'était une fille. Je lui avait expliqué où le proprio voulait qu'on se stationne, mais elle ne voulait pas le faire, disant que c'était trop loin (100 m), qu'il y avait de la boue, etc. À un moment donné, j'ai abandonné la discussion, on a jamais le dernier mot avec les cons filles.


(...) Et ce que j'ai remarqué chez les kiteux, c'est que la proportion de connards est assez élevée.

Depuis que Christophe et Rousse, la Hyène et toi s'y s'ont mis, ça a encore fait augmenter le nombre : )))


En fait, je trouve qu'il y en a moins qu'avant : d'une part, ils ont vieilli et d'autre part, beaucoup ont abandonné.

Franchement je vois plus tellement de jeunes s'y accrocher à ce truc (ceci dit je navigue dans des endroits pas très grand public).

Le kite n'est plus en essor depuis bien longtemps. Si certains défauts de la planche (difficulté à apprendre, à transporter le matos...) ont été réglés par le kite, d'autres ne le sont pas (chèreté de l'équipement, et surtout attente du vent!! bref sport qui demande un gros investissement financier et en temps). Certes avec le foil, on attend plus beaucoup le vent, mais pour le coup c'est dur à apprendre et c'est méga cher.

Viking @ 21/01/2020 - 11h46 a dit:

d'autres ne le sont pas (chèreté de l'équipement, et surtout attente du vent!! bref sport qui demande un gros investissement financier et en temps)

et dangerosité largement supérieure  

Ouais : chèreté de l'équipement ? Mon cher viking, visiblement, il faut qu'on prenne le temps de boire une bière ensemble pour que je t'explique (je passe sous tes fenêtres tous les 15 jours en moyenne). héhéhé


Danger, là en revanche c'est vrai. Et encore plus quand je navigue..

C'est peut-être moins cher que la planche mais ça reste très cher pour la plupart des gens

Vu la population actuelle des pratiquants (tous supports) et la demande atone en matos, le prix ne me semble pas être un réel problème face :

- à l'apprentissage

- au stockage

- au temps perdu

- au véhicule nécessaire

- ...


Le matos ça coute du pognon, mais franchement on a tous vu passer des superbes quivers pour des prix abordables si on occulte l'aspect "fashion".

A 80 euros tu as des voiles très peu naviguées, pour moins de 15% du prix neuf.

D’accord, ce n’est pas le facteur no1. Mais les prix affichés doivent quand même décourager certains parents de pousser leurs enfants à se lancer.

Après, l’obstacle no1, et c’est le même pour le kite, c’est que tu ne peux pas pratiquer où tu veux quand tu veux. Les sports de glisse aquatiques n’ont jamais réussi à imposer un modèle type ski, et c’est là je pense qu’il y a eu un raté. Mais le vent est trop aléatoire, plus que la neige car si elle se fait parfois désirer, une fois qu’elle est là elle est là