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Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
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Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
Les Aventures de Gérard LARRAC’H :
<br>épisode 3 : La réparation
<br>
<br>
<br>Ce matin, Gérard s’est réveillé avec le cœur plein d’héroisme. Il est décidé à sauver d’une mort certaine sa BIC Rumba qui gît la gueule ouverte sur l’établi dans le garage.
<br>Gérard débarque dans le garage et constate le problème : à 50cm du nez, la carène et le pont ont choisi d’aller dans des directions opposées. Bilan, un trou béant de 30cm laisse apparaître ce qu’il reste du pain de mousse. Gérard est confronté à un problème sérieux : comment rapprocher et coller la carène et le pont de sa Rumba ? Il appuie comme une brute avec les mains sur le pont qui plie et se remet en place. Au moment où il lâche tout, le pont, sous l’influence d’un mauvais pli du à l’impact rocheux (cf le dernier épisode), reprend inexorablement sa forme bananée et demeure loin du pont. Game Over ! Gérard sait, désormais, qu’il n’aura pas le choix, et qu’il devra forcer le pont à revenir en place pendant le séchage de la résine réparatrice. Il se lance dans le mélange de la résine avec le durcisseur. Prévoyant, il en prépare un bon litre. Puis, il verse le contenu dans la gueule de la Rumba en faisant bien attention de ne pas en renverser par terre. Une fois le nez bien rempli de résine, Gérard place un sac plastique sur le nez du pont, puis, il s’assoie dessus. Le pont abdique, il cède sous les 60kg de Gérard et reprend une position quasi identique à sa sortie d’usine. Gérard n’a plu qu’à attendre tranquillement que la résine sèche, assurant ainsi le maintient la carène et le pont en contact. Au bout de quelques minutes, il se demande combien de temps faut-il à la résine pour sécher. Tout en restant bien assis sur sa Rumba, il tend le bras vers le pot de résine pour en lire la notice. Trop court ! Gérard essaie désespérément de se souvenir de la dernière fois où il a utilisé la résine et combien avait-il attendu pour le séchage. Il ne se souvient plus très bien, peut-être 20 mn, peut-être plus. Gérard regarde sa montre : 9H45 et décide d’attendre 1 heure soit : 10H45.
<br>
<br>10H14 :
<br>- Y a quelqu’un ? ? ? … Ho ! Ho ! Y a quelqu’un ? ? ? … Mr LARRAC’H ! Ho ! Ho ! Mr LARRAC’H !
<br>Gérard ne peut pas répondre au facteur qui s’égosille. Il sait que c’est inutile puisqu’il ne peut pas quitter sa place.
<br>
<br>Le facteur abandonne, il s’est égosillé pour rien. Il place son avis de passage dans la boîte aux lettres, enfourche son vélo et continue sa tournée.
<br>
<br>10H26, Gérard est à bout, il a un terrible mal de cul. Il sait pourtant qu’il doit tenir, c’est indispensable s’il veut sauver sa Rumba. Gérard en windsurfer courageux, prend sur lui. Tenir ! Gérard n’a que cela en tête : tenir !
<br>
<br>10H44 et 55 secondes, le compte à rebours est commencé, 4, 3, 2, 1 zéro ! Gérard appuie sur la pointe des pieds pour se décoller, il avance puis se pose complètement sur ses jambes. Erreur, la Rumba, trop heureuse d’avoir été sauvée, dans une grande marque de tendresse, suit les fesses de Gérard au millimètre. Tandis que Gérard s’est appuyé complètement sur ses pieds, elle a basculé en avant et sous le poids de Gérard, le nez s’est abaissé et l’arrière s’est levé, sous l’angle imposé par l’établi, touchant le plafond.
<br>A ce moment, Gérard sent alors une pression sous ses fesses :
<br> «C’est pas possible ! » « Mais, qu’est ce qui ce passe ! »
<br>Même un grand bricoleur comme Gérard subit des échecs. Cette fois, il a été trompé par la résine. En effet, la résine à complètement fait fondre le sac plastique que Gérard avait pris soin de mettre pour protéger ses fesses. En 1 heure, la résine a eu parfaitement le temps de sécher permettant à Gérard d’innover en matière de construction. Après l’ACS (extrudé soufflé) le CTS (thermo formé), le SCS (sandwich carbone) voici le R-P-G : Rumba / plastique / Gérard ou encore Rumba /PVC / Gérard pour les puristes.
<br>Gérard se retourne pour voir si la Rumba a pris un coup en heurtant le plafond oubliant qu’elle était toujours collée à lui ; la Rumba pivote et heurte cette fois-ci le mur du garage. C’est la panique, Gérard s’arrête de bouger et réfléchi (si ! Si !) : l’établi étant en position centrale dans le garage, la seule solution est de remonter la planche sur l’établi pour qu’elle soit posée. Gérard marche donc à reculons lentement puis saute en arrière pour tenter de monter avec sa planche sur l’établi. Echec, à chaque fois la planche bascule en avant et glisse, impossible de la maintenir sur l’établi. Gérard abdique. Il ne voit plus qu’une seule solution : sortir du garage avec la Rumba aux fesses et s’asseoir avec elle dans l’herbe. Gérard avance lentement vers la porte du garage, la Rumba glissant de l’établi progressivement. Il agrandit l’ouverture de la porte pour être sur de bien passer. Maintenant, il reste un problème à résoudre : comment ne pas faire chuter la Rumba sur le sol lorsqu’elle aura complètement glissé et ne reposera plus sur l’établi ? Gérard avance tout doucement, se retourne régulièrement pour voir glisser la planche. On y est ! La planche va chuter de l’établi. Gérard essaie d’attraper avec les mains dans le dos la Rumba. C’est vrai que c’est fait pour cela, mais ça glisse. Il n’arrive pas à soulever la planche, même avec les mains le plus en arrière possible. Si seulement il avait laissé le pied de mât, il aurait pu le cramponner. Il n’y a rien à faire, il va falloir laissé tomber la Rumba … sur le sol ! Gérard se lance le plus doucement possible, malgré cela la Rumba exploite jusqu’au dernier cm de l’établi pour venir s’écraser sur le sol. Gérard se retourne pour constater les dégâts, mais il ne voit rien, le choc s’est produit sous la planche au niveau de la carène. De toute façon, il n’y a plus rien à faire ! Gérard avance doucement, il sort du garage s’arrête au milieu du jardin.
<br>
<br>
<br>Pendant ce temps là, deux jeunes femmes font du tourisme et visitent le village de KERNEUSKETCHANS à vélo :
<br>- C’est mignon comme village ?
<br>- Ouai ! C’est plutôt sympa !
<br>- Je crois que là-bas en descendant, il y a un marais ! On y va ?
<br>- Ok !
<br>Les deux demoiselles déroulent tranquillement la descente. Au bout de quelques minutes :
<br>- On dirait ! …. On dirait que ça ! Oh Oui ! C’est ça ! Ca pue !
<br>- Ta raison, ça pue ! …….. Mais qu’est ce qui pue comme ça ?
<br>- Ca doit être le marais !
<br>- Ah ouai, ta raison, ça doit être ça ! Plus on se rapproche, plus ça pue !
<br>- C’est infernal !
<br>- C’est pour ça qu’il n’y a aucune maison dans le coin. C’est impossible d’habiter ici ! Ca sent vraiment trop mauvais !
<br>- Ca en est presque à vomir.
<br>Un peu plus tard :
<br>- Regarde là-bas ! Y a une maison !
<br>- Ouai, t’as raison ! … Vu l’état des murs, elle doit sûrement être abandonnée !
<br>- C’est bizarre y a un 2CV dans le jardin !
<br>- Ouai, mais elle pourri !
<br>- Il y a peut être quelqu’un qui y habite !
<br>- Ca m’étonnerai !
<br>- Il n’y a qu’à aller voir !
<br>- C’est parti !
<br>
<br>
<br>Gérard s’accroupie et s’assoie délicatement sur la Rumba, en essayant de ne pas l’écraser. Puis, il essaie de repousser la planche pour la décoller de son pantalon ! Mais rien à faire, la résine à bien fonctionné. Gérard n’a pas d’autre choix que d’essayer de retirer son pantalon. Il se tient allongé, il défait sa ceinture, déboutonne sa braguette et constate avec effroi que ce matin il a du, comme souvent, s’affranchir d’un geste simple : enfiler un slip. Il sait que jamais personne ne passe dans le coin; il habite une rue qui ne mène nul part d’autre qu’au marais. Gérard finit de déboutonner son pantalon, puis, il s’allonge complètement, pousse sur ses pieds pour sortir les jambes de son pantalon.
<br>Gérard est complètement allongé sur sa Rumba, la ceinture de son pantalon à mi-cuisse, sa bistouquette à l’air, quand soudain, les deux jeunes femmes cyclistes arrive au niveau du portail de Gérard. L’une d’elles aperçoit Gérard, la bite à l’air, allongé sur sa planche poussant frénétiquement sur ses pieds. Horrifiées, les yeux exorbités, elle se racle la gorge tend son doit en direction de Gérard et lance à l’autre :
<br>- regardes !
<br>- Oh, mon dieu !
<br>- C’est un pervers !
<br>- Vites ! Partons !
<br>Elles enfourchent leurs vélos et d’une accélération foudroyante, elles grimpent la côte qui remonte au village à prés de 35 km/h de moyenne. Elles ne le savent pas, mais, elles viennent de battre le record établi par Gérard le jour où la pédale d’accélérateur de sa 2CV s’était bloquée.
<br>
<br>Gérard, lui, n’a rien remarqué, trop occupé à ôter son pantalon. Il en termine lentement, puis retourne dans sa maison enfiler un autre pantalon. Il est embêté, c’était son seul jean et voilà qu’il est collé sur sa Rumba. Il y retourne, puis, il pose son pied sur le pont de la Rumba au ras du jean stratifié et tire de toutes ses forces mais rien ne vient. Finalement, il boucle la ceinture du pantalon, il pose les deux pieds sur sa planche et tire le pantalon par la ceinture. Cette fois-ci, ça fonctionne, Gérard a récupéré son jean. Mais, comme le dit Lavoisier « rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme ! ». Sous la force de Gérard et de son jean le pont s’est à nouveau re-décollé de la carène. Retour au point départ.
<br>Gérard se relève, constate le problème, puis d’un air déterminé ramène la Rumba dans le garage, bien décidé à recoller tout ça. Cette fois-ci, il ne se fera pas avoir. Il re-prépare un mélange de résine, rempli à nouveau le nez de la Rumba. Puis, il va chercher une plaque de tôle la pli en deux, la pose de manière à ce que le pli corresponde à l’endroit du nez où le pont est censé rejoindre la carène. Il prend 2 serre-joints, les applique sur la plaque en tôle et serre jusqu’à ce que le pont rejoigne la carène. Il n’y a plus maintenant qu’à revenir quand tout cela sera sec.
<br>Une heure plus tard, Gérard se pointe dans le garage et constate que le gars qui lui a vendu la résine ne s’est pas foutu de sa gueule. La plaque de tôle est prise dans la résine. Pas moyen de la retirer. Elle tient sur 30 cm de chaque côté de la planche : pont et carène et elle dépasse de part et d’autre de la planche. Ni une ni deux, Gérard saisit la scie à métaux et découpe tout ce qui dépasse des deux côtés. La Rumba bien protégée par la plaque tôle pourra maintenant encaisser les plus folles arrivées plages de Gérard.
<br>épisode 3 : La réparation
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<br>Ce matin, Gérard s’est réveillé avec le cœur plein d’héroisme. Il est décidé à sauver d’une mort certaine sa BIC Rumba qui gît la gueule ouverte sur l’établi dans le garage.
<br>Gérard débarque dans le garage et constate le problème : à 50cm du nez, la carène et le pont ont choisi d’aller dans des directions opposées. Bilan, un trou béant de 30cm laisse apparaître ce qu’il reste du pain de mousse. Gérard est confronté à un problème sérieux : comment rapprocher et coller la carène et le pont de sa Rumba ? Il appuie comme une brute avec les mains sur le pont qui plie et se remet en place. Au moment où il lâche tout, le pont, sous l’influence d’un mauvais pli du à l’impact rocheux (cf le dernier épisode), reprend inexorablement sa forme bananée et demeure loin du pont. Game Over ! Gérard sait, désormais, qu’il n’aura pas le choix, et qu’il devra forcer le pont à revenir en place pendant le séchage de la résine réparatrice. Il se lance dans le mélange de la résine avec le durcisseur. Prévoyant, il en prépare un bon litre. Puis, il verse le contenu dans la gueule de la Rumba en faisant bien attention de ne pas en renverser par terre. Une fois le nez bien rempli de résine, Gérard place un sac plastique sur le nez du pont, puis, il s’assoie dessus. Le pont abdique, il cède sous les 60kg de Gérard et reprend une position quasi identique à sa sortie d’usine. Gérard n’a plu qu’à attendre tranquillement que la résine sèche, assurant ainsi le maintient la carène et le pont en contact. Au bout de quelques minutes, il se demande combien de temps faut-il à la résine pour sécher. Tout en restant bien assis sur sa Rumba, il tend le bras vers le pot de résine pour en lire la notice. Trop court ! Gérard essaie désespérément de se souvenir de la dernière fois où il a utilisé la résine et combien avait-il attendu pour le séchage. Il ne se souvient plus très bien, peut-être 20 mn, peut-être plus. Gérard regarde sa montre : 9H45 et décide d’attendre 1 heure soit : 10H45.
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<br>10H14 :
<br>- Y a quelqu’un ? ? ? … Ho ! Ho ! Y a quelqu’un ? ? ? … Mr LARRAC’H ! Ho ! Ho ! Mr LARRAC’H !
<br>Gérard ne peut pas répondre au facteur qui s’égosille. Il sait que c’est inutile puisqu’il ne peut pas quitter sa place.
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<br>Le facteur abandonne, il s’est égosillé pour rien. Il place son avis de passage dans la boîte aux lettres, enfourche son vélo et continue sa tournée.
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<br>10H26, Gérard est à bout, il a un terrible mal de cul. Il sait pourtant qu’il doit tenir, c’est indispensable s’il veut sauver sa Rumba. Gérard en windsurfer courageux, prend sur lui. Tenir ! Gérard n’a que cela en tête : tenir !
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<br>10H44 et 55 secondes, le compte à rebours est commencé, 4, 3, 2, 1 zéro ! Gérard appuie sur la pointe des pieds pour se décoller, il avance puis se pose complètement sur ses jambes. Erreur, la Rumba, trop heureuse d’avoir été sauvée, dans une grande marque de tendresse, suit les fesses de Gérard au millimètre. Tandis que Gérard s’est appuyé complètement sur ses pieds, elle a basculé en avant et sous le poids de Gérard, le nez s’est abaissé et l’arrière s’est levé, sous l’angle imposé par l’établi, touchant le plafond.
<br>A ce moment, Gérard sent alors une pression sous ses fesses :
<br> «C’est pas possible ! » « Mais, qu’est ce qui ce passe ! »
<br>Même un grand bricoleur comme Gérard subit des échecs. Cette fois, il a été trompé par la résine. En effet, la résine à complètement fait fondre le sac plastique que Gérard avait pris soin de mettre pour protéger ses fesses. En 1 heure, la résine a eu parfaitement le temps de sécher permettant à Gérard d’innover en matière de construction. Après l’ACS (extrudé soufflé) le CTS (thermo formé), le SCS (sandwich carbone) voici le R-P-G : Rumba / plastique / Gérard ou encore Rumba /PVC / Gérard pour les puristes.
<br>Gérard se retourne pour voir si la Rumba a pris un coup en heurtant le plafond oubliant qu’elle était toujours collée à lui ; la Rumba pivote et heurte cette fois-ci le mur du garage. C’est la panique, Gérard s’arrête de bouger et réfléchi (si ! Si !) : l’établi étant en position centrale dans le garage, la seule solution est de remonter la planche sur l’établi pour qu’elle soit posée. Gérard marche donc à reculons lentement puis saute en arrière pour tenter de monter avec sa planche sur l’établi. Echec, à chaque fois la planche bascule en avant et glisse, impossible de la maintenir sur l’établi. Gérard abdique. Il ne voit plus qu’une seule solution : sortir du garage avec la Rumba aux fesses et s’asseoir avec elle dans l’herbe. Gérard avance lentement vers la porte du garage, la Rumba glissant de l’établi progressivement. Il agrandit l’ouverture de la porte pour être sur de bien passer. Maintenant, il reste un problème à résoudre : comment ne pas faire chuter la Rumba sur le sol lorsqu’elle aura complètement glissé et ne reposera plus sur l’établi ? Gérard avance tout doucement, se retourne régulièrement pour voir glisser la planche. On y est ! La planche va chuter de l’établi. Gérard essaie d’attraper avec les mains dans le dos la Rumba. C’est vrai que c’est fait pour cela, mais ça glisse. Il n’arrive pas à soulever la planche, même avec les mains le plus en arrière possible. Si seulement il avait laissé le pied de mât, il aurait pu le cramponner. Il n’y a rien à faire, il va falloir laissé tomber la Rumba … sur le sol ! Gérard se lance le plus doucement possible, malgré cela la Rumba exploite jusqu’au dernier cm de l’établi pour venir s’écraser sur le sol. Gérard se retourne pour constater les dégâts, mais il ne voit rien, le choc s’est produit sous la planche au niveau de la carène. De toute façon, il n’y a plus rien à faire ! Gérard avance doucement, il sort du garage s’arrête au milieu du jardin.
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<br>Pendant ce temps là, deux jeunes femmes font du tourisme et visitent le village de KERNEUSKETCHANS à vélo :
<br>- C’est mignon comme village ?
<br>- Ouai ! C’est plutôt sympa !
<br>- Je crois que là-bas en descendant, il y a un marais ! On y va ?
<br>- Ok !
<br>Les deux demoiselles déroulent tranquillement la descente. Au bout de quelques minutes :
<br>- On dirait ! …. On dirait que ça ! Oh Oui ! C’est ça ! Ca pue !
<br>- Ta raison, ça pue ! …….. Mais qu’est ce qui pue comme ça ?
<br>- Ca doit être le marais !
<br>- Ah ouai, ta raison, ça doit être ça ! Plus on se rapproche, plus ça pue !
<br>- C’est infernal !
<br>- C’est pour ça qu’il n’y a aucune maison dans le coin. C’est impossible d’habiter ici ! Ca sent vraiment trop mauvais !
<br>- Ca en est presque à vomir.
<br>Un peu plus tard :
<br>- Regarde là-bas ! Y a une maison !
<br>- Ouai, t’as raison ! … Vu l’état des murs, elle doit sûrement être abandonnée !
<br>- C’est bizarre y a un 2CV dans le jardin !
<br>- Ouai, mais elle pourri !
<br>- Il y a peut être quelqu’un qui y habite !
<br>- Ca m’étonnerai !
<br>- Il n’y a qu’à aller voir !
<br>- C’est parti !
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<br>Gérard s’accroupie et s’assoie délicatement sur la Rumba, en essayant de ne pas l’écraser. Puis, il essaie de repousser la planche pour la décoller de son pantalon ! Mais rien à faire, la résine à bien fonctionné. Gérard n’a pas d’autre choix que d’essayer de retirer son pantalon. Il se tient allongé, il défait sa ceinture, déboutonne sa braguette et constate avec effroi que ce matin il a du, comme souvent, s’affranchir d’un geste simple : enfiler un slip. Il sait que jamais personne ne passe dans le coin; il habite une rue qui ne mène nul part d’autre qu’au marais. Gérard finit de déboutonner son pantalon, puis, il s’allonge complètement, pousse sur ses pieds pour sortir les jambes de son pantalon.
<br>Gérard est complètement allongé sur sa Rumba, la ceinture de son pantalon à mi-cuisse, sa bistouquette à l’air, quand soudain, les deux jeunes femmes cyclistes arrive au niveau du portail de Gérard. L’une d’elles aperçoit Gérard, la bite à l’air, allongé sur sa planche poussant frénétiquement sur ses pieds. Horrifiées, les yeux exorbités, elle se racle la gorge tend son doit en direction de Gérard et lance à l’autre :
<br>- regardes !
<br>- Oh, mon dieu !
<br>- C’est un pervers !
<br>- Vites ! Partons !
<br>Elles enfourchent leurs vélos et d’une accélération foudroyante, elles grimpent la côte qui remonte au village à prés de 35 km/h de moyenne. Elles ne le savent pas, mais, elles viennent de battre le record établi par Gérard le jour où la pédale d’accélérateur de sa 2CV s’était bloquée.
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<br>Gérard, lui, n’a rien remarqué, trop occupé à ôter son pantalon. Il en termine lentement, puis retourne dans sa maison enfiler un autre pantalon. Il est embêté, c’était son seul jean et voilà qu’il est collé sur sa Rumba. Il y retourne, puis, il pose son pied sur le pont de la Rumba au ras du jean stratifié et tire de toutes ses forces mais rien ne vient. Finalement, il boucle la ceinture du pantalon, il pose les deux pieds sur sa planche et tire le pantalon par la ceinture. Cette fois-ci, ça fonctionne, Gérard a récupéré son jean. Mais, comme le dit Lavoisier « rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme ! ». Sous la force de Gérard et de son jean le pont s’est à nouveau re-décollé de la carène. Retour au point départ.
<br>Gérard se relève, constate le problème, puis d’un air déterminé ramène la Rumba dans le garage, bien décidé à recoller tout ça. Cette fois-ci, il ne se fera pas avoir. Il re-prépare un mélange de résine, rempli à nouveau le nez de la Rumba. Puis, il va chercher une plaque de tôle la pli en deux, la pose de manière à ce que le pli corresponde à l’endroit du nez où le pont est censé rejoindre la carène. Il prend 2 serre-joints, les applique sur la plaque en tôle et serre jusqu’à ce que le pont rejoigne la carène. Il n’y a plus maintenant qu’à revenir quand tout cela sera sec.
<br>Une heure plus tard, Gérard se pointe dans le garage et constate que le gars qui lui a vendu la résine ne s’est pas foutu de sa gueule. La plaque de tôle est prise dans la résine. Pas moyen de la retirer. Elle tient sur 30 cm de chaque côté de la planche : pont et carène et elle dépasse de part et d’autre de la planche. Ni une ni deux, Gérard saisit la scie à métaux et découpe tout ce qui dépasse des deux côtés. La Rumba bien protégée par la plaque tôle pourra maintenant encaisser les plus folles arrivées plages de Gérard.
Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
Excellent!
PS: c'est bien écrit en plus. :wink:
PS: c'est bien écrit en plus. :wink:
Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
Christophe Paviot n'a plus qu'à aller se rhabiller, tu es mûr pour la chronique de Planchemag.
Olivier
Olivier
Flotteurs Tabou Pocket Vintage 69l, Exocet RS2 91l
Voiles MauiSails TR6 6.6, X.O shark 5.7, Simmer BlackTip 4.7, Simmer Icon 4.2, Naish Wave de 3.4
Voiles MauiSails TR6 6.6, X.O shark 5.7, Simmer BlackTip 4.7, Simmer Icon 4.2, Naish Wave de 3.4
- CHRISTOPHE ROUSSE
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Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
ça fait lontemps que j'ai pas rigoler comme ça.... ça me rapelle les meilleurs passages d'alphonse boudard... bye
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Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
Merci de vos ncouragement !
L'épisode 1 et 2 se trouvent sur le site :http://frsvp.free.fr/index.php dans 2 rubriques intitulées "Séquence humour", l'épisode 2 est haut et l'épisode 1 en bas.
A+
Olivier
L'épisode 1 et 2 se trouvent sur le site :http://frsvp.free.fr/index.php dans 2 rubriques intitulées "Séquence humour", l'épisode 2 est haut et l'épisode 1 en bas.
A+
Olivier
Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
trop drôle !!!!! encore encore encore !!!
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- Timide
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Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
C'est vrai que c'est drôle,
(surtout le passage R.P.G=Rumba/plastique/gérard) trop fendard.
Tu sais ce qu'il te reste à faire mon gars, tu appelles PM, tu demandes Antoine, mais tu dis surtout pas que tu viens de ma part...
christophe
(surtout le passage R.P.G=Rumba/plastique/gérard) trop fendard.
Tu sais ce qu'il te reste à faire mon gars, tu appelles PM, tu demandes Antoine, mais tu dis surtout pas que tu viens de ma part...
christophe
Re :Les aventures de Gérard LARRAC'H : épisode 3
trop exelent!!!