ISONIC 96

[christine]

Conditions des tests :<br /><br />
Rider 1 : 85 kg,<br />
Deboichet 34 sl2, North warp 6,8.<br />
Strap arrière sur la position excentrée et complètement sur l’arrière<br />
Strap avant sur la position la plus en arrière et interne.<br />
Pied de mât à 132,5<br />
30-11 07 : WNW Fos sur Mer, de 18 à 25 nds, petit clapot court ¾ face sur tribord, bord babord plus glissant<br />
3-12-07 : NW à W 23 nds moyens, rafales à 28/30 nds. Clapot moyen à difficile.<br />
Même matériel ( toilé au maxi avec la 6,8 , parfois surtoilé) mais pied de mât à 133 et 134.<br /><br />
Conclusion :<br /><br />
D’une efficacité redoutable, la is 96 remplit son contrat : planche de course rapide, sûre, performante à toutes les allures, elle a de quoi enthousiasmer les amateurs de slalom pur et dur .<br /><br />
Son volume judicieusement placé lui donne un excellent départ au planning.<br />
Jamais volage dans les inévitables rafales de Fos sur Mer, elle accélère en restant au-dessus du clapot, d’où une bonne trajectoire, stable, facile malgré le vent fort et .<br /><br />
Le jibe, linéaire, sans mouvements latéraux dus au clapot « escalier », est encore une occasion de faire la différence avec une relance très efficace.<br /><br />
Au travers laché, l’ accélération de la is 96 permet de creuser l’écart encore mieux (navigation comparative avec 3 autres riders), il est alors facile de se replacer bien devant !<br /><br />
Une bête de course .<br /><br />
Rider 2 : 62 kg !<br />
Matériel identique mais dans des conditions plus appropriées à une demie-portion.<br />
Pied de mât à 133.<br /><br />
WNW à Fos, vent irrégulier (entre 12 et 23 nds).<br />
Plan de pont confortable, straps vite réglés pour moi grâce à la sangle unique.<br /><br />
Bon démarrage au planing. Elle passe bien les molles (multiples couloirs de vent sur un seul bord).<br />
Dans la zone très ventée, je suis surtoilée mais très à l’aise : le flotteur reste stable.<br />
Pas de souci au jibe non plus, je l’attaque avec prudence à cause du clapot, mais j’arrive au bout sans avoir forcé sur l’appui interne et comme je plane toujours en sortie, le passage des cams se fait en douceur, ce qui n’est pas le cas lorsque l’on est à l’arrêt et surtoilée en plus.<br />
Sur le bord, la planche reste douce, aérienne malgré « l’excès » de voile.<br />
Arrivée dans la zone plus faiblement ventée, le flotteur garde une bonne inertie et je peux ainsi caper sans problème jusqu’au bord.<br /><br />
Les 96litres se laissent oublier dans les conditions surtoilées, même pour un petit gabarit, j’envisage donc un essai dans des conditions plus soutenues avec 6,3 ou 5,8 et un sl2 32, ou un sl3 34.