Autre argument non négligeable en faveur des freerides :
En général, le 1er acheteur d'une slalom neuve est un vrai slalomer qui a le niveau pour la pousser dans le rouge (sauf erreur de casting).
Elle va donc être bien sollicitée (mécaniquement) par le 1er propriétaire alors que la construction est volontairement très légère et la longévité "mécanique" n'est pas la priorité du fabricant.
Même si le 1er propriétaire est soigneux, mécaniquement, la slalom va prendre cher.
A l'opposée, les freerides ont généralement une construction visant surtout le compromis légèreté/durabilité.
Ensuite, le freerider normal la poussera pas très loin dans le rouge.
En prenant le même soin que pour une slalom, la freeride vieillira mieux mécaniquement.
Et elle se revendra plus facilement en occasion, du fait de son accessibilité alors que la majorité des slaloms décotent rapidement lorsqu'elles ne sont plus à la mode.
Donc, selon moi, pour les volumes intermédiaires (sous les 120 litres), il ne faut pas hésiter à prendre une freeride.
Pour les vents légers, c'est différent. La légèreté des slaloms XL et la facilité du plan d'eau dans le lightwind font préférer un flotteur de slalom / freerace à un freeride.