Mais il y a étron et étron et d'un esthète un brin dandy comme je te flaire, la question surprend.
Déjà les circonstances de sa naissance t'éclaireront sur sa qualité.
Si tu sais faire la différence entre un bosquet verdoyant et une vulgaire cuvette de chiotte, je pense que tu me comprends.
Par ailleurs, il est évident que tous les sens du démouleur doivent participer au jugement.
Notons au passage que celui-ci doit s'effectuer dans la plus stricte intimité avec une concentration optimale.
En fait, la taille importe peu mais le silence de son abandon, puis le doux bruit de sa chute, et son galbe, sa fragance, sa tiède consistance au toucher et certains ajouteront sa saveur très longue en bouche doivent s'harmoniser sans la moindre divergence.
Je pourrais en parler des heures mais j'ai peur d'incommoder.
En tous cas, tiens nous au courant de tes progrès.
[right][snapback]330838[/snapback][/right]
Nos illustres membres du Bar ignorent sans doute qu'il existe un site Web consacré à ce fascinant sujet..
Avec des topics tels que Vie et Moeurs de l'étron en période d'accouplement.
A coupler avec le célèbre Sonnet du trou du cul de Rimbaud et Verlaine:
L'Idole, Sonnet du Trou du Cul
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline,
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
Ho ! les modos, c'est de la pouésie .