Nausicaä @ 07/04/2014 - 23h56 a dit:
thejoker @ 07/04/2014 - 16h29 a dit:
Poulif @ 07/04/2014 - 16h11 a dit:
Viking @ 07/04/2014 - 12h20 a dit:
Et bien, les choses ont bien changé en quelques années
A mon époque, l'éducation était assurée par des profs qui étaient tous à gauche et qui n'étaient, par leur enseignement, leur look et leur attitude pas vraiment des supporters de la société de consommation.
Je te rassure, les profs sont toujours comme ça, malheureusement l'éducation c'est TF1 et NRJ12 qui la dispensent...
tsss bullshit
la formation orientée des profs s'est faite avant même la télévision!!
la propagande larvée et la manipulation des masses ont commencé bien avant la télévision et radio...
Je préfère en rire...
ris plutôt que te remettre en cause ..
qui a donc formé les professeurs et autres intellos qui vous forment?
http://www.voltairenet.org/article11249.htmlhttp://www.mystere-tv.com/quand-la-cia-se-sert-de-la-culture-pour-arriver-a-ses-fins-v2634.htmlhttp://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/culture/article/le-congres-sexuel-du-fascisme-culturel.htmlLes auteurs de La Personnalité Autoritaire ne peuvent s’empêcher de livrer leur recette pour la transformation sociale, dans la conclusion de leur livre. On retrouve dans les pages du dernier chapitre les échos des directives de Bertrand Russell pour ramener un troupeau d’hommes à l’impuissance psychologique bêlante et moutonnière :
"La Philosophie de la Musique Moderne, la recette pour produire une société de nécrophiles au moyen d’une perversion de la musique et de la culture, était rédigé par Adorno au moment où il travaillait avec Horkheimer sur La Personnalité Autoritaire."
« Il apparaît clairement que la modification de la structure potentiellement fasciste ne peut être obtenue par des moyens psychologiques uniquement. La tâche peut se comparer à l’éradication de la névrose, de la délinquance ou du nationalisme (souligné par nous). Ce sont des produits de l’ensemble de l’organisation de la société et ne peuvent être changés qu’en même temps que la société change. Ce n’est pas au psychologue de déclarer la façon selon laquelle ces changements doivent être effectués. Ce problème requiert les efforts de tous les scientifiques sociaux. Nous tenons simplement à insister que, lors des conseils ou tables rondes où la question sera traitée et les actions décidées, le psychologue doit pouvoir faire entendre sa voix. Nous croyons que pour avoir une compréhension scientifique de la société, nous devons comprendre ce qu’elle fait aux gens, et qu’il est possible d’appliquer des réformes sociales, y compris certaines qui sont vastes et bouleversantes qui, pour désirables qu’elles soient en soi, ne transformeraient pas nécessairement la structure de la personnalité ayant des préjugés. Pour changer le potentiel de fascisme, ou du moins pour le contenir, la capacité des gens à se voir eux-mêmes et à être eux-mêmes doit augmenter. On n’y arrivera pas par la manipulation des gens, aussi bien fondés sur la psychologie moderne que soient les outils de manipulation. (…) C’est là que la psychologie peut jouer son rôle le plus important. Les techniques servant à surmonter les résistances, développées avant tout dans le champ de la psychothérapie individuelle, peuvent être améliorées et adaptées pour un usage en groupe ou même à l’échelle des masses. »
Et les auteurs de conclure par cette proposition des plus révélatrices : « Nous ne devons pas supposer que l’appel à l’émotion appartient à ceux qui œuvrent dans la direction du fascisme, alors que la propagande démocratique doit s’en tenir à la raison et aux interdits. Si la crainte et le penchant destructeur sont les principales sources émotionnelles du fascisme, l’Eros appartient pour l’essentiel à la démocratie. »
"Pendant tout le mois d’avril 1952, le Congrès pour la Liberté de la Culture organisa à Paris un festival intitulé : « Chefs-d’œuvres du XXème siècle ». En l’espace de trente jours, on présenta cent symphonies, concerts, opéras et ballets de soixante-dix compositeurs du XXème siècle ! La conférence fut ouverte par le Boston Symphony Orchestra avec une interprétation pénible du Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky, collaborateur d’Adorno.
Parmi les compositeurs à l’affiche on trouvait également deux professeurs d’Adorno, les « atonaux » Schoenberg et Alban Berg, ainsi que Paul Hindemith et Claude Debussy. Des œuvres de Gustav Mahler, Bela Bartok, Samuel Barber, Erik Satie, Francis Poulenc et Aaron Copland, pour n’en citer que quelques-uns, furent aussi présentées. Paris entendit pour la première fois les interprétations du Wozzeck d’Alban Berg, du Billy Budd de Benjamin Britten et des Quatre Saints en trois actes de Gertrude Stein et de Virgil Thomson, en présence d’Alice B. Toklas (réputée pour ses distributions de brownies au haschich).
Le CLC décida de poursuivre son offensive dans ce domaine. En 1954, il tint deux conférences : l’une au festival du Palazzo Pecci en Italie, presque entièrement vouée à la musique atonale et à la gamme de douze tons ; l’autre, en avril, à Rome, sur le thème « Musique du XXème siècle » ;, exclusivement réservée à la musique d’avant-garde. Cette dernière incluait des concours, dont les gagnants avaient droit à une première américaine de leur œuvre, à l’école d’été du Boston Symphony, à Tanglewood aux USA. L’orchestre symphonique de Boston était associé au CLC et huit des onze membres du projet musical du CLC étaient liés à Tanglewood.
La culture humaniste classique - c’est-à-dire la tradition de Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Schumann et Brahms - était rejetée comme un soi-disant outil « autoritaire » du communisme soviétique et du fascisme agressif allemand et italien. A titre d’exemple, c’est le CLC qui lança une véritable chasse aux sorcières contre le grand chef d’orchestre allemand Wilhelm Furtwängler, accusé d’être un nazi.
Le festival de Paris présenta également une exposition tout aussi grotesque de tableaux et de sculptures, organisée par le Musée d’art moderne de New York, pour présenter des œuvres de Matisse, Derain, Cézanne, Seurat, Chagall, Kandinsky et autres maîtres du modernisme du début du XXème siècle. Jackson Pollock et Alexander Calder, pour ne nommer qu’eux, étaient les mascottes du Comité américain pour la Liberté de la Culture.
Le Musée d’art moderne de New York, un projet de Nelson Rockefeller et de sa famille, joua un rôle primordial dans le CLC et ses projets d’arts plastiques. En 1955, il organisa la tournée européenne de l’exposition du CLC consacrée aux « jeunes peintres » ;, qui a commencé à Rome, et une autre en 1960, exclusivement dédiée à « l’abstrait lyrique » ;, qui, de même que les travaux d’Adorno sur la musique, était reconnu comme l’expression de la schizophrénie. George Kennan et Allen Dulles étaient des grands promoteurs de l’art moderne. La Fondation Fairfield, une société écran conçue par la CIA pour le financement du CLC, injecta des fonds énormes dans le Musée d’art moderne de New-York.
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mais continuez donc de bêler....