Bienvenue sur le forum le plus FUN du windsurf !
Sur Directwind, site libre et totalement indépendant, vous pouvez échanger et partager votre passion pour le windsurf, librement et sans prise de tête...
La réalite financière nous rattrape !
Re : La réalite financière nous rattrape !
Re : La réalite financière nous rattrape !
Par quel bout faut-il s'y prendre pour dégripper la machine ?
Le secteur bancaire doit reprendre son rôle de financeur de l'économie, c'est-à-dire en revenir à son métier de base. Pour ce faire, il faut mettre fin aux bonus. Il n'y a aucune raison qu'un financier gagne trois fois ce que gagne un industriel, à compétences égales. Rien ne justifie ces rémunérations variables qui sont pousse-au-crime, accentuent les inégalités dans nos sociétés et dirigent les meilleurs diplômés vers la finance, au détriment de l'industrie. On sortira de la crise économique par la relance de l'industrie, financée par les banques, et non pas par les activités spéculatives de la banque casino. Pour cela, il faut les séparer des activités de banque de dépôts, qui doivent être sanctuarisés.
Les banksters - Voyage chez mes amis capitalistes, par Marc Roche, éd. Albin Michel, 233 p.
Re : La réalite financière nous rattrape !
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131115trib000796010/plus-de-monnaie-moins-de-dette.html
- Homerdusud
- Star
- Messages : 33923
- Enregistré le : 18 mars 2008, 13:39
- Contact :
Re : La réalite financière nous rattrape !
Re : La réalite financière nous rattrape !
thejoker @ 14/09/2014 - 19h19 a dit:
Les banksters - Voyage chez mes amis capitalistes, par Marc Roche, éd. Albin Michel, 233 p.
Je suis en train de lire ce bouquin, c'est passionnant, je vous ferais part des meilleurs paragraphes
Re : La réalite financière nous rattrape !
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/15/non-la-dissolution-de-l-euro-n-entrainerait-pas-un-cataclysme-financier_4487407_3232.html
Re : La réalite financière nous rattrape !
thejoker @ 15/09/2014 - 14h29 a dit:
ben tiens à sortir de l'€ on y gagnerait dit le Monde alors..
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/15/non-la-dissolution-de-l-euro-n-entrainerait-pas-un-cataclysme-financier_4487407_3232.html
Par Aloïs Navarro (Etudiant en droit et économie, trésorier du Collectif Marianne, proche du Rassemblement Bleu Marine)
Re : La réalite financière nous rattrape !
FINLAND @ 15/09/2014 - 14h49 a dit:
thejoker @ 15/09/2014 - 14h29 a dit:
ben tiens à sortir de l'€ on y gagnerait dit le Monde alors..
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/15/non-la-dissolution-de-l-euro-n-entrainerait-pas-un-cataclysme-financier_4487407_3232.html
Par Aloïs Navarro (Etudiant en droit et économie, trésorier du Collectif Marianne, proche du Rassemblement Bleu Marine)
arghhhh?? ca veut dire qu'il est discrédite le gars?
plus qu'hollande moscovici sarko juppé, aubry??
dans ce cas reste plus que Chouart ou l'anarchie!!
Re : La réalite financière nous rattrape !
- Le_Touriste
- Jiber
- Messages : 1919
- Enregistré le : 06 sept. 2005, 20:56
- Contact :
Re : La réalite financière nous rattrape !
Re : La réalite financière nous rattrape !
"Contrairement à ce qui est avancé par François Hollande, la titrisation des crédits aux PME, par le biais de la Banque publique d’investissement (BPI France), n’est en aucun cas une aide aux PME, puisque ces crédits ont déjà été octroyés par définition. C’est au contraire une aide dissimulée aux banquiers et à leurs actionnaires................................."
- Le_Touriste
- Jiber
- Messages : 1919
- Enregistré le : 06 sept. 2005, 20:56
- Contact :
Re : La réalite financière nous rattrape !
Re : La réalite financière nous rattrape !
Re : La réalite financière nous rattrape !
http://www.lenouveleconomiste.fr/a-la-une/mon-amie-cest-la-finance-22131/
La France accouche donc pour l’instant d’une loi quasi vide. La promesse de François Hollande lors du discours du Bourget qui assurait vouloir remettre cet “adversaire”, qui a “pris le contrôle de nos vies” au service de l’économie réelle n’est plus. Les établissements bancaires français sont toujours aussi gros. Leur taille est suffisante pour être sous l’ombrelle du prêteur en dernier ressort et de la garantie publique, ce qui les arrange bien.
Les interconnexions entre ces établissements sont toujours aussi importantes : selon Finance Watch, “93 % de l’activité de tenue de marché sur les marchés de produits dérivés de gré à gré – soit l’immense majorité des produits dérivés, qui représentent douze fois le PIB mondial – est réalisée par des banques à l’attention de contreparties financières, et seulement 7 % avec l’économie dite “réelle””. Un choc sur un seul établissement risquerait de faire tomber tous les autres à la manière d’un château de cartes. Le contribuable devait être protégé de ce type de désagrément. Il devait être fait en sorte qu’il n’ait plus jamais à payer – ou même à garantir – les activités de casino des établissements financiers. Mais malheureusement, la stratégie du gouvernement a consisté, avec la bienveillance des banques et du Trésor, à séparer de l’activité de dépôt des activités qui n’existent pas ou quasiment pas.
Et ce, au nom de quoi ? Au nom de la solidité du modèle de banque universelle français qui aurait fait étalage de sa robustesse par le passé. Mais Nicolas Sarkozy n’avait-il pas annoncé un plan de sauvetage de 360 milliards d’euros le 13 octobre 2008 pour ces mêmes établissements alors qu’ils n’étaient pas à l’origine de la crise ? Certes les groupes bancaires n’ont au final pas eu besoin de la totalité des montants annoncés, mais le sujet n’est pas là. L’Etat français n’est aujourd’hui certainement plus capable de remettre sur la table un plan de sauvetage de cette ampleur. En somme, comme le dit Olivier Berruyer, “la classe politique refuse de voir l’urgence à agir, alors que, demain, tout peut de nouveau dérailler”. Et de citer Einstein : “La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.”
Re : La réalite financière nous rattrape !
" Souvent, le taux est faible les premières années, avant de s’envoler au-delà de 15 %, sans que cela ne soit explicité dans les contrats. D’après la Cour des comptes, ces emprunts représentent un encours total de 12 milliards d’euros : c’est plus que l’ensemble des investissements des régions en 2013. Pour sortir de ces emprunts, les collectivités doivent s’acquitter d’une indemnité prohibitive, qui est reversée in fine à de grands investisseurs comme Goldman Sachs ou Deutsche Bank."