Martin_A @ 19/06/2015 - 07h16 a dit:
CHRISTOPHE ROUSSE @ 18/06/2015 - 22h32 a dit:
Martin_A @ 18/06/2015 - 19h54 a dit:
Excédentaire ok, mais comment tu finance des investissements publics massifs sans emprunter ? (routes, etc...)
Si la Grece fait faillite demain, elle stagnera pendant des années, comme ce que vit l'Argentine aujourd'hui...
L'Argentine est passé de 25 à 6 % de chomage , si tu ne travailles pas à l'export et que tu ne voyages pas , qu'elle situation tu préferais , etres Argentin ou Grec ?
Martin , il y a plein de pays qui non pas , ou non plus acces au financement des marchés , ont ils disparue du jour du lendemain de la surface de la terre ?
C'est sure que c'est plus compliqué quand tu doit construire ta maison sans avoir recours au crédit , mais ce n'est pas impossible .
Ca fait 5 ans que le peuple Grec tire la langue et n'en peux plus , il pense que ce ne peux pas etre pire , seule l'avenir leur dira s'il avait raison ou pas .
Il faut trouver une solution pour la Grèce et ça passera de toute façon par un effacement partiel de la dette, je crois que tout le monde en est conscient.
Ce qui m'insuporte c'est ce que ce permet le gouvernement grec aujourd'hui. Il met tout le monde dans la merde alors qu'il a reçu des milliards et des milliards d'euros d'aides, de prêts, etc... Alors que les autres pays européens tirent aussi la langue.
Il se permet de faire du chantage et de faire peur a toute l'Europe alors que les contribuables européens ont déjà payé un lourd tribu à leurs conneries. Si ils étaient un peu responsables ils prendraient les décisions qui s'imposent et en échange obtiendraient une solution crédible de sortie de crise
Qu'il tienne parole, nous envoie chier et s'assoie sur l'aide internationale et on reparlera de tout ça dans 10 ans quand la Grèce sera le pays méditerranéen le plus pauvre.
le gouvernement grec n' a rien reçu!!
http://www.les-crises.fr/la-grece-en-quete-de-verite-et-de-secession/"
En mars dernier, un membre du FMI, le Brésilien Paolo Batista, déclarait sur une chaîne de télé grecque que la majeure partie de l’argent qui avait été prêté à Athènes l’avait été pour secourir des créanciers privés, en aucun cas pour aider le pays. « La Grèce a reçu des sommes énormes, mais cet argent a été principalement utilisé pour permettre le désengagement, par exemple, des banques françaises ou allemandes » affirme-t-il dans la vidéo ci-dessous :
Plus récemment c’est
Philippe Legrain qui confirme la chose. L’ancien conseiller économique de José Manuel Barroso était auditionné jeudi dernier par la «
Commission pour la vérité sur la dette grecque », mise sur pieds par la présidente du Parlement hellène Zoé Konstantopoulou. Il y a affirmé ceci : « en 2010, les grands dirigeants européens et le directeur du FMI de l’époque, Dominique Strauss-Kahn, ont délibérément refusé de considérer la Grèce comme insolvable dans le but de protéger les intérêts des grandes banques européennes. En effet, selon les statuts du FMI, cette institution ne pouvait pas prêter à un État dont la dette était déjà insoutenable »Pourtant, il était indispensable de prêter à la Grèce. Pour quelle raison ? Pour l’aider à sortir du marasme ? Pour le bien de son peuple ? Pour sauvegarder l’idéal européen ? Pas du tout !
Pour aider les banques françaises et allemandes, principales créancières d’Athènes et respectivement engagées à hauteur de 20 et 17,2 milliards d’euros, à retirer leurs billes sans une égratignure. Ce qui fut d’ailleurs grandement facilité par la Banque centrale européenne. En effet, Legrain révèle ceci : lorsque la BCE se décide, en 2010, à intervenir sur le marché secondaire et à y racheter de la dette souveraine dans le cadre du programme SMP (Securities Market Program), c’est pour partie aux banques françaises et allemandes détentrices d’obligations grecques qu’elle rachète des titres. A un bon prix d’ailleurs, toujours selon l’économiste. Ce qui non seulement permet à ces grandes banques de ne rien perdre mais qui leur permet aussi…. de gagner !
Enfin, peut-être finira-t-on par se souvenir, comme on avait déjà tenté de l’expliquer ici, que l’argent ne se prête pas gratuitement. Ainsi, certains des créanciers de la Grèce ont réalisé des profits en lui faisant crédit. Et oui : ils ont empoché le montant des intérêts correspondant aux prêts consentis.
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