http://marcjutier.over-blog.fr/2015/09/j-ai-regarde-a-la-tv-lundi-soir-28-09-15-un-temps-de-president-pathetique.html"ue nous dit ce président : « de toute façon, je ne peux rien faire, je suis prisonnier du There Is No Alternative – TINA, je suis coincé par les décisions prises par les technocrates de Bruxelles, je suis soumis aux diktats des banksters de la BCE, du FMI et surtout aux banquiers derrière la banque centrale US : la FED. Je ne peux rien faire contre cette dictature des marchés et de toute façon j'ai été formés, formatés durant toutes mes études et plus spécifiquement par la French-American Foundation dans le programme « Young Leaders » pour vous dire qu'il n'y a pas d'alternatives à cette religion des temps modernes, d'ailleurs mon très probable successeur (Alain Juppé) est également passé par ce programme comme beaucoup de mes ministres ou de mes collaborateurs (Pierre Moscovici, Bruno Le Roux, Arnaud Montebourg, Aquilino Morelle, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem). Il m'est impossible d'envisager des solutions en dehors de ce paradigme et les gens qui disent autre choses que le TINA sont des irresponsables, des utopistes et de toute façon, il est hors de question de remettre en question un système ou les banquiers, les transnationales, les politiques et les technocrates à leurs services ne seraient plus au pouvoir. Circuler, il n'y a pas d'alternatives … surtout pour nous … car merci, pour nous, tout va bien … et les banquiers payent les journalistes pour vous le dire et le répéter encore et encore : Il n'y a pas d'alternatives !
Afin que le système monétaire à réserves fractionnaires ne s'écroule pas, ça sera croissance obligatoire jusqu'à la fin des temps, même si on doit tout saloper sur cette planète et mettre en esclavage salariale les 99% de la population. Même que c'est encore mieux quand le taux de chômage est élevé, comme ça vous êtes plus docile et il y a moins d'inflation ce qui arrange bien évidemment les rentiers.
Ah oui ! Pardon, je peux encore prendre des décisions comme un grand chef d'État que je suis, je peux aller faire la guerre au Mali, ça je peux, l'empire m'y autorise, même que l'oligarchie financière US m'y encourage, on ne va quand même pas laisser s'installer le bordel dans un pays avec autant de ressources (Potentiel minier du MALI). Mais sinon, je ne peux rien faire contre le marché, le capitalisme, la mondialisation, alors autant voter pour moi en 2017 que pour l'arrogant de Sarko ou l'autre, droit dans ses bottes, de Juppé, moi au moins, je suis sympa »."