BB_253 @ 02/03/2016 - 06h55 a dit:
Oh my Gosh! les bienfaits de l'UE sont encore flagrant dans les résultats des élections qui viennent de se tenir en Irlande
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/elections-en-irlande-les-trois-lecons-pour-l-europe-554397.html
(bizarrement pas un mot sur nos ondes... alors qu'on nous bassine avec celles des US dont on se contre-fou un peu, à moins qu'ils ne fassent parti de la zone euro? )
Mais comme dirait Bernie:
http://pbs.twimg.com/media/CWyoCsnWcAEwmrY.jpg
" 1ère leçon : la croissance ne suffit pas
Le premier enseignement de l'élection est que la croissance du PIB ne suffit pas à effacer les effets négatifs de l'austérité et des « réformes ». Cet enseignement était déjà apparu clairement après les élections espagnoles du 20 décembre. Les taux de croissance, dont se félicitent les autorités européennes, ne représentent en effet qu'une partie de la réalité. Mais c'est oublier que cette prospérité est forcément très inégale car elle est fondée sur un abaissement du coût du travail. Ainsi, les ménages les plus fragiles sont encore plus fragilisés par une précarisation accrue de l'emploi, des salaires faibles, des transferts sociaux réduits et des services publics dégradés."
l’évidence économique masqué par la propagande médiatique en France
"L'autre élément, plus propre à l'Irlande, est que la croissance du pays n'est, en réalité, pas le fruit de l'austérité. Elle est le fruit de la stratégie d'attractivité du pays pour les grandes multinationales, stratégie centrée sur la faiblesse des impôts sur les sociétés."
croissance artificielle donc puisque imputant les recettes des autres Etats
"La leçon à retenir pour l'Europe est qu'il convient de remettre en question cette logique de « réformes » visant à abaisser le coût du travail. Cette stratégie est économiquement discutable et conduit à des croissances « non inclusives », pour reprendre les mots des grands instituts économiques européens. S'extasier sur des chiffres est donc inutile et contre-productif : la zone euro, pour survivre, doit promouvoir un modèle de croissance « inclusif »."
voilà
"La deuxième leçon est politique. Comme en Grèce et en Espagne - et dans une moindre mesure au Portugal -, les « réformes » et l'austérité ont fait exploser le système politique traditionnel. "
verra t on aussi en France un parti libre de la classe dominante prendre son envol?
"L'histoire du Labour irlandais doit être une leçon pour la social-démocratie européenne. Lorsque cette dernière refuse d'incarner une alternative aux politiques de centre-droit, mais au contraire, se fait son bras armé et son allié, son sort est souvent scellé. Les travaillistes néerlandais de Jeroen Dijsselbloem pourraient connaître un score similaire : le dernier sondage le fait passer de 38 à... 9 sièges ! C'est ce qu'a compris le PS portugais, pourtant très réformiste, qui tente de porter une alternative au centre-droit en s'alliant avec la gauche radicale. C'est ce que refuse de comprendre un PS français pressé de couper l'herbe sous le pied du centre-droit, réduisant ainsi encore son utilité politique."
Voilà pourquoi en France on n'en parle pas :
le ps n'est plus à gauche...