Chronique #1: Falardeau, la mort d'un grand.
Le Plateau Mont-Royal a été secoué récemment par la mort de l'un de ses plus dignes réprésentants, Pierre Falardeau, bon cinéaste à ses heures, mais surtout grande gueule par excellence.

Falardeau aura été emporté par un cancer du poumon, ce qui est plus ou moins surprenant, la couleur de ses dents ayant annoncée l'événement depuis fort longtemps.
L'homme avait l'art de semer l'indignation dès qu'il ouvrait la bouche. Par exemple, à la mort de Claude Ryan, éditorialiste respecté au jounal "Le Devoir" puis politicien fédéraliste il dira:
"
Voilà enfin une bonne chose de faite! Claude Ryan vient de mourir. Ne reste plus qu'à l'embaumer et à fermer le couvercle. Avec sa belle tête de sous-diacre empaillée et mangée par les mites, il n'aura fait, en mourant, qu'officialiser une situation de fait qui perdurait depuis longtemps."
Voici un autre petit extrait savoureux lu sur son blog (
http://www.pierrefalardeau.com ):
"Encore une fois, j’ai été mal cité par un journaliste malhonnête. Patrick Lagacé.,..Il prétend que je l’ai traité d’ordure, un soir, sur la rue près de chez nous. Or, c’est faux, et archi faux."et de poursuivre un peu plus loin:
En vérité, ce soir là, j’ai traité le « blagueur » de La Presse, non pas d’ordure (terme trop peu poétique à mon goût) mais bien de restant d’égout, de quart à vidanges, de fond d’poubelle, de morceau d’cochon, d’enfant d’chienne, de rat sale, de bâtard de pourriture, de mangeux d’marde, de licheux d’cul, de pissette molle et d’insignifiant successeur d’André Pratte.Mais ses plus grands moments, il les aura vécu à la télévision:
cliquez iciOn l'adorait notre Falardeau. Même qu'il y a déjà une pétition qui circule pour une rue "Pierre Falardeau" dans le Plateau. Les grands, faudrait jamais les oublier.