mimich @ 18/10/2005 - 12h02 a dit:
Sinon, pour faire avancer le schmilblick, je vous livre quelques réflexions en vrac :
- la technique de construction actuelle (pain de polystyrène + strat sandwich) est inadaptée à la taille des planches hybrides à dérive. Les contraintes qui s'exercent au niveau dérive sont incompatibles avec la grande largeur de l'engin, qui est amené à se déformer, au vu des portées qu'on a entre les rails.
- une idée pour construire solide ET léger serait de s'inspirer de la construction navale. A savoir batir une coque vide, cloisonnée par couples et varangues ....
HHeuuuu !!!!!!!!!
Pour avoir eu 1 crit D2, deux dobelmann DB2 et DB3 , le proto Tiga de Nagy shapé par de Turkheim, une Lechner A390 (que j'ai toujours), 3 F2 lightning, 1 mistral MOD (que j'ai toujours), 2 mistrral équipe 2, un AHD 380. J'espere que j'en ai pas oublié une.
Bref pour avoir baigné un peu dans le monde de la régate de l'époque 1986 à 1998, la construction sandwich ne pose aucun problème pour ce genre de planche. Meme les Lechner dont la construction sandwich était la pire (choix des matériaux : verre/polyester) faisait l'affaire. (heureusement que le shape était à la hauteur).
Le must étant un sandwich carbone époxy shapé sur un pain de polystyrène. Pour avoir eu le proto Tiga full carbone (3 exemplaires au monde : Nagy / Calvet et Bringdal pour un prix estimé à 20000 francs de l'époque), c'était franchement impressionant. Chaque vague au pres était ressentie comme un coup de marteau tellement la planche était raide. Jaguar a fait sensiblement le meme type de construction pour ses dernieres D2.
Jean Pierre Kelber (Jaguar), qui faisait le meme modele de planche en sandwich creux et shapé sur polystyrène, recommandait la creuse pour les plans d'eau intérieurs et la shapée pour la mer. Cette derniere étant surement plus raide mais la dffiérence était-elle réellement percue ?
Concernant le poids des boards, ya moyen de faire une raceboard solide à moins de 12 kg flotteur nu, question de moyen.
Pour une planche de série, c'est plus hard à cause du prix max autorisé. Je me rappelle avoir reçu une lightning à 15 kg (avec derive aileron et straps). Tout fier de pouvoir en lester une et de répartir les masses comme bon me semblait. (au passage le kilo en moins se faisant bien ressentir en accélération et départ au planning), j'ai eu l'agréable surprise de voir l'aileron à 90° sous la planche au largue et de constater que les fibres n'avaient pas été imprégnées. C'était le kilo en moins et mon championnat de France flingué.
Juste une réflexion perso qui m'avait beaucoup dérangé à l'époque.
Je me souviens que vers 1998, il y a avait eu une régate de démo à Brest où avait été comparée la performance de la MOD aux "Formula" de l'époque.
La formula avait gagné. 1m de large 8kg + 12 m² (j'éxage peut etre une peu) face à 372 + 7,3m² et 16 kg, yavait pas eu photo. La MOD étant la pire des raceboard en terme de poids et de shape.
Maintenant on aurait mis une raceboard en sandwich carbone de 12-14 kg avec un cul élargi pour planer plus au portant et supporter serait-ce que 9-10 m² sans monter à 12, j'aurais été curieux de voir qui aurait franchi la ligne d'arrivée en premier.
Je seul vrai défaut des raceboards sorti avant 2000, c'était leur manque de portance au largue dans les petit air.
Seul Mistral avait un peu corrigé le tir avec sa Mistral équipe 2 et F2 trop tardivement avec sa Lightning2 , mais trop tard la raceboard était déjà quasi morte de puis 1996.
En performance pure, dans les années 90, les raceboards tenaient en vitesse pure la majorité des slaloms jusque 25-30 noeuds au largue.
Les slalom ont progressées mais les raceboards auraient pu aussi.
Le meilleur shape qui aurait pu être fait : l'avant de l'AHD (qui était en fait une copie gonflée en volume de la Méga Cat, développée par Gilles Poissonnier si je me rappelle bien) avec l'arrière de la Mistral équipe 2
L'une était une bete de pres et l'autre une bete de largue.
Et il faudrait peut etre pas oublier une chose, meme si une planche à dérive ça file un peu moins vite qu'une planche sans dérive, si on monte sur ce genre de planche, c'est avant tout pour les
sensations au pres sur la tranche, et les
sensation de planning au largue comme sur une slalom et ....la garantie de pouvoir toujours rentrer que le vent s'écroule en tourne de 90°. Le vrai moins : l'encombrement pour la trimbaler
Avec ce genre d'engin, tu peux te placer sur un parcours et tirer la bourre à des hobby.