<br>Il a heurté un cétacé ce matin (5h TU) donc en pleine nuit glaciale,dans le brouillard, par 20 à 30 noeuds et creux de 3 à 4 m

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<br><i>Récit de Thomas Coville (Sodebo) reçu par mail à 13h00 (heure française) :
<br>« Nous sommes au près en attente d'une rotation de vent, face à la mer, le vent est monté à 36 nœuds. Comme je suis un peu fatigué après cette nouvelle nuit à rester sur le pont pour aller vite, j'ai tardé un peu plus que de coutume ma prise du 3ème ris. Celui la il est toujours dur à prendre . Cette cravate qu'il faut aller mettre là haut en bout de bôme à environ 3 mètres du pont, la bôme se ballade et s'arrête brutalement au bout de son écoute ce 3ème ris je l'aime et il me le rend bien je venais de finir cette manœuvre harassante et j 'en étais satisfait j ai même levé les yeux vers le mât en rêvant à des jours meilleurs où la grand-voile sera en haut (et qui est ce qui va se la rehisser c'est bibi). Comme après chaque manoeuvre je m'apprête a préparer la suivante qui sera un virement de bord après cette fameuse rotation du vent a l’ouest . Je m'approche du winch au vent pour y enrouler la prochaine écoute , je suis 3/4 dos à la mer à cause des embruns et soudain un choc relativement mou ralenti le bateau brutalement. Dans le choc je suis parti en avant complètement déséquilibré je suis venu m'écraser contre la casquette jaune (je trouve ca marrant de dire qu’elle est jaune tout le monde s'en fout mais moi c'est le bateau qui compte ) la tête la première . Je me suis retrouvé dans le fond du cockpit. je ne sais pas combien de temps je suis resté là allongé peut-être que quelques instants peut-être quelques minutes . Plus de son et plus d’image une vive douleur sur la tempe je regarde autour de moi . le bateau est toujours là à l'endroit le mât aussi . Mon 3 ème ris me regarde bêtement avec un sourire dans le plis du bas de la grand-voile . je me relève je me frotte la tête heureusement j'avais ma cagoule néoprène de surfeur . je l'enlève pour voir s'il y reste quelque chose dessous . Le bateau est arrêté ou presque je pars avec une lampe voir la dérive pour moi la course est over . Dans les reflets fluorescents de l'eau je vois une masse blanche autour de la dérive . Je décide de remonter la dérive car le bateau est comme bloqué cette masse m'empêche d"être manoeuvrant . Rien n’y fait . J'affale la grand-voile et mon foc de route devant et je décide de sortir toute la dérive ce qui demande de prendre la drisse et de la lever plus haut que d'habitude . Je commence et très peu de temps après je sens le bateau comme libérer ses mouvements redeviennent les siens . Effectivement la malheureuse bête n'était plus là . Je cherche à voir avec ma lampe les moindres indices d'une avarie mais rien ne semble anormale je décide de remettre en route et il y a du job à remonter la grand-voile remettre un foc redescendre la dérive je m'attaque de suite au boulot et mes maux de crâne reviennent quand je manivelle je ferme les yeux et la comme un renvoie de bile ou je crache ou vomis un peu et depuis tout va bien . J'ai mal quand j'y touche sinon je suis remonté sur le vélo et le col est toujours face a moi et je crois voir Mich dans le haut …A+ Tom » </i>
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<br>c'est du sport

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