Bon puisqu'on nous a piqué notre thermique du coup il fait chaud alors j'ai emprunté une "tireuse" chez Wind.33
http://www.1001-bieres.com/1001-bieres-tireuse.swf ![:D](smileys/biggrin.gif)
avec une bonne blonde étudions le poste d'altoids
Pourquoi Finian Maynard va vite:
« La clé de la vitesse, c’est la position. J’essaie de m’éloigner autant que possible de mon gréement pour améliorer ce que j’appelle le triangle de puissance (power triangle). Peu importe que l’on soit grand, gros ou petit, il faut éviter de rester au dessus de sa planche. Ensuite, c’est une question de finesse, toute la pression doit être sur le pied arrière et sur l’aileron, le pied avant doit être relâché, il ne sert qu’à conduire le flotteur. Des deux jambes, c’est toujours le pied arrière qui travaille le plus. Mes bras sont tendus, toujours dans l’idée de s’éloigner du gréement. Il faut mettre tout son poids dans le harnais. J’utilise un harnais ceinture. A la différence d’un harnais culotte, c’est plus facile de se décrocher et de se raccrocher au jibe, ce qui a longtemps été mon problème en compétition. Avec un harnais culotte, le gréement est plus verrouillé mais l’accélération en sortie de jibe est plus difficile.
Le réglage du matériel est très très important. C’est ma priorité. J’ai Peter Volwater et Aarnon Dagan comme partenaires d’entrainement. On n’est pas du même team, mais c’est encore mieux. On ne cherche pas à copier nos réglages puisque notre matos est différent. On travaille sur la performance individuelle uniquement. Une journée, l’un de nous ne changera rien à ses réglages, les 2 autres s’ajusteront autour de cette référence. Le lendemain, on change. C’est un travail minutieux mais c’est comme ça que l’on progresse.
Le matériel que j’utilise est strictement de production comme le stipule les règles de course PWA. Mes planches et voiles se trouvent dans le commerce. Les voiles sont très sensibles aux réglages. Il faut apprendre à régler chaque surface. Cela représente du temps sur l’eau. J’aime bien quand mes voiles ont un peu vécu, que les matériaux se soient un peu étirés, les voiles répondent mieux. Une voile utilisée marche mieux qu’une voile sortie de son emballage. Les mats ne changent pas dans la durée. Un mat est bon ou ne l’est pas. Le mat et l’aileron sont les seuls éléments que l’on peut changer. Quelque soit la marque, sur 5 mats, il y en aura toujours un très bon, deux bons, un moyen et un mauvais. Là aussi, il faut tester et trouver le bon compromis. Pour les ailerons, j’utilise principalement des Deboichet et quelques Tectonic, tous sont des ailerons de série. Aujourd’hui lors de ma victoire face à Albeau, j’avais ma 7,8 Neil Pryde Evo II, ma RRD 112 et un Tectonic 40.
Je navigue toujours avec un système d’étarquage en navigation au wishbone. C’est le meilleur des réglages. Je le recommande à tous les planchistes dés lors qu’ils ont un niveau moyen et qu’ils sont en recherche de performances. C’est tellement plus confortable et cela évite de retourner à la plage pour se re-régler, surtout dans un vent irrégulier comme vous avez dans le sud de la France. Je m’en sert même en pleine manche de slalom. Mes voiles sont très puissantes, cela me permet de faire de micro réglages quand je vois les rafales arriver. Au pied de mat, il n’y a besoin que d’un seul réglage quelle que soit la force du vent. Tout le reste se fait au point d’écoute.
Une fois tous les réglages effectués, ça reste quand même du sport. Ca demande beaucoup d’efforts. Après deux éliminations complètes, je suis épuisé. Si on est en tête de sa manche, c’est plus facile. Si on est 4/5ème, en lutte pour une place qualificative, on perd beaucoup d’énergie. Quoi qu’il en soit, aller vite est une lutte constante ».