Martin_A @ 13/06/2013 - 11h07 a dit:
La SNCF fait ce que son patron (l'état) attend d'elle.
La politique actuelle c'est de fonctionner comme une entreprise privée la ou c'est possible, et de demander aux régions de subventionner les lignes quand elles sont non rentables.
Ça fonctionne, ça permet d'avoir une entreprise publique qui fonctionne normalement, maintenant il va falloir gérer la dette de RFF qu'on traine depuis 30 ans, et les problèmes de statut et retraite, mais globalement je pense qu'on est arrivé depuis 4/5 ans (Pepy a été bon) à un équilibre raisonnable...
La reforme ferroviaire et la reforme des retraites a l'automne vont aller dans le bon sens...
ah la rentabilité qui remplace le service public...
ce n'est pas l'Etat qui commande mais le cartel bancaire
http://www.legrandsoir.info/tout-est-truque-le-plus-grand-scandale-de-manipulation-de-prix-de-tous-les-temps-rolling-stone.html"Bien que la foison d’acronymes financiers sonne comme du charabia à l’oreille du citoyen lambda, le fait qu’il puisse y avoir des scandales impliquant aussi bien le Libor que l’ISDAfix laisse présager d’une conspiration unique, géante, tentaculaire de collusions et de manipulations des prix se dissimulant sous le vernis de concurrence (NdT libre et non faussée) dont se revendique la culture de Wall Street.
Pourquoi ? Parce que le Libor exerce déjà une influence sur le prix des swaps de taux d’intérêt, faisant de ce scandale une manipulation dans la manipulation. Si les soupçons sont avérés, cela signifiera que les clients de swaps ont payé pour deux couches distinctes de manipulation de prix. Si vous pouvez imaginer payer 20 biftons pour un malheureux PB&J (NdT : Peanutt, butter and Jelly : un sandwich au beurre de cacahuètes et à la confiture.), parce qu’une cabale de sociétés agroalimentaires diaboliques a conspiré pour manipuler les prix aussi bien des cacahuètes que du beurre de cacahuète, alors vous touchez du doigt la folie des marchés financiers au sein desquels
les taux d’intérêts et les swaps de taux d’intérêt sont manipulés en même temps, souvent par les mêmes banques.
« C’est une
double conspiration » explique, ébahi, Michael Greenberger, un ancien directeur de la division du marché et des échanges à la Commodity Futures Trading Commission (Commission des marchés à terme sur les matières premières) à présent professeur à l’Université du Maryland. « C’est le
summum de la criminalité »"
"Mais le choc le plus important est venu d’une cour fédérale à la fin du mois de mars – quoi que, si vous suivez ces affaires de près, cela ne devrait pas vous choquer outre mesure – lorsque qu’une poursuite au civil dans le cadre d’une class-action portant sur les crimes liés aux banques qui sont intervenues dans l’affaire du Libor a été classée sans suite. Dans cette affaire,
un juge fédéral a jugé recevable les arguments incroyables des avocats des banques : si les villes, les communes et autres investisseurs ont perdu de l’argent à cause de la manipulation du Libor,
c’était de leur propre faute pour avoir cru un seul instant que les banques étaient réellement en concurrence"