Viking, je tiens pas à faire de ce thread un concours avec Endorphin pour déterminer celui qui est le "The Gorge Expert". Je veux juste vous raconter de petites histoires. Et là, j'pense que je viens d'atteindre un nouveau sommet dans la carrière du guyt

Donc, après 15 minutes de vent de merde à Viento, je décide de déménager mes pénates à Stevenson. Le vent sera moins fort, mais plus constant, que je me dis. J'arrive là vers 11h, prime parking spot, à ma grande surprise.
Ça souffle pour de la 6.2, ça semble assez beau. Vérification de routine avant de me lancer, je jette un coup d’œil à l'intérieur du sac de la 8.4, où je range systématiquement mon porte-feuille depuis que je me suis fait voler à Viento. Qui penserait de regarder à l'intérieur d'une 8.4? Certainement pas un "Local".
Panique, il n'est plus là. Je me souviens très bien de l'avoir ranger dans le sac à Viento. Je remballe tout et file à Viento, une demie-heure de route à l'est de Stevenson.
Pendant que je roule, je mes dis que je suis vraiment con. $400, toutes mes cartes, permis de conduire assurance-voyage et tout. Pire, j'ai jamais pris le temps de noter les infos sur les cartes, ni les numéros de téléphone à appeler en cas d'urgence. J'ai pas de téléphone non plus.
J'arrive au bureau des Rangers et je tombe sur Lanny, qui m'aime pas beaucoup. et que je soupçonne être la maîtresse du très méchant Ranger-en-chef. Elle veut pas que j'utilise leur ordi ou leur téléphone. Heureusement pour moi, Debby, la sous-ranger-en-chef arrive et tout s'arrange pour moi, au grand déplaisir de Lanny.
J'appelle tout de suite ma banque pour rapporter le vol. La dame à l'autre bout de la ligne annule ma carte bancaire et ma carte de crédit. Elle va me poster à la maison la carte de crédit et je devrais l'avoir d'ici une semaine. Pour la carte bancaire (celle que j'utilise pour le cash), c'est plus compliqué, il faut que je passe à ma succursale...à Montréal.
Je reste poli, mais je dis quand même à la dame que la Banque Laurentienne, c'est de la merde quand on est de la merde. C'est les termes exacts que j'ai utilisés, détectant chez la dame un accent de Votre Vieux Pays. Sinon, j'aurais dit "marde", plutôt que "merde".
Ensuite, j'envoie un courriel à Planchette pour lui dire que je vais l'appeler à 21h, heure de Montréal, histoire d'élaborer un plan de sauvetage financier.
Je me dirige ensuite vers mon C-4 à Viento, ouvre les portes arrières du Promaster et qu'est-ce que je vois dépasser du sac de la 7.4? Le porte-feuille.
Je retourne en vitesse au bureau des Rangers, re-téléphone à ma banque. C'est quand même gros, les services bancaires de la Banque Laurentienne. Bin vous savez quoi? c'est la même dame avec l'accent du Vieux Pays qui me répond.
Là, je m'excuse poliment pour les mots gras précédemment utilisés et la dame finit par réactiver mes cartes.
Avec tout ça, j'aurai perdu une journée de planche que je me dis. Puis, vient dans ma tête cette maxime des Gorges: "Tant qu'il y a du soleil, y a de l'espoir" (bon ok, je viens de l'inventer, celle-là)
Je regarde ma montre, il est 15h30. Je file donc vers Rowena, pour ce que les locaux appellent une "Executive Sech". En clair, c'est une session de fin de journée pour les pauvres types qui doivent travailler.
Un beau 2h15 de 5.3 musclé m'attendait.